Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Nico]

Après les excellents "Ne le dis à personne..." et "Disparu à jamais", Harlan Coben revient avec un nouveau roman, "Une Chance de Trop".

Présentation de l'éditeur :
La vie de Marc Seidman, chirurgien plastique dans une banlieue paisible de New York, bascule le jour où il s'écroule dans sa cuisine, touché par deux balles de revolver. Lorsqu'il se réveille douze jours plus tard à l'hôpital, il apprend que sa femme a été tuée au cours de l'agression et que Tara, sa petite fille de six mois à peine, a disparu.
Une demande de rançon lui parvient bientôt. Malgré ses réticences, Marc prévient la police et réunit les fonds. Malheureusement, la confrontation échoue : les ravisseurs s'emparent des deux millions de dollars et disparaissent dans la nature. Désespéré, il se lance alors dans une lutte acharnée pour retrouver sa fille, aidé par Rachel Mills, son amour de jeunesse, ancien agent du FBI...

Critique :
Harlan Coben sait tirer d'une main de maître les ficelles du roman à suspense et manipuler habilement le lecteur : comme à son habitude, il enchaîne les rebondissements et les coups de théâtre.
Si la sauce prenait parfaitement avec "Ne le dis à personne..." et "Disparu à jamais", il semblerait que le genre s'essouffle un peu avec "Une Chance de Trop". Le problème tient peut-être au fait que Coben cherche à appliquer pour la 3ème fois (en France) la même recette : un homme tout ce qu'il y a de plus banal dans le rôle du narrateur, à qui il va arriver une aventure complexe.
Le personnage principal est donc sans surprise par rapport aux romans précédents (romans auxquels on apprécie les différents clins d'oeil), et l'intrigue reste un cran en dessous, dans son ingéniosité et sa construction.
"Une Chance de Trop" est cependant un bon roman, suffisamment rythmé mais qui, en comparaison des précédents, déçoit hélàs un peu...
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Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres

[Fredo]

l'effet de surprise des premiers romans de Coben s'estompe sûrement, mais c'est tjrs un régal de lire une de ses nouvelles traductions en France.

j'attends la suite des aventures de Myron Bolitar (Rupture de contrat) avec encore plus d'impatience, quand on sait tout le matériel qui attends d'être traduit, j'espère que l'éditeur va prendre le rythme.
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[The O]

Ne le dis à personne et Disparu à jamais, deux ENORMES claques à la gueule du O qui a passé deux nuits blanches d'affilées pour les lires... The O lit énormément de bouquins puisqu'il n'a pas la TV... (il ne peut donc pas profiter de La Ferme sur TF1 et autres Coloc ou Pop Star 12... arrgghh). Revenons au sujet, ces deux bouquins, les premiers de l'auteur a paraître en France je crois, sans vraiment excellents, parmi les rares à scotcher un O devenu difficile avec le temps. The O a pris autant de plaisir à lire ces 2 Coben que le Vol ou les Rivières de notre JCG préféré... Par contre, pour ce qui est d'Un Chance de trop, j'ai été déçu, c'est trop tiré par les cheveux et au final, l'intrigue perd de son efficacité.

[Nico]

The O est donc bien tout à fait d'accord avec moi
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Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres

[The O]

the O a également lu Rupture de contrat et a trouvé que c'était beaucoup moins bien que les deux premiers opus de Coben parus en France...

[Azzura]

Coucou !
Je viens de finir disparu à jamais, premier bouquin de Coben que je lis. Mon impression : j'ai eu un peu de mal à me mettre dedans, mais finalement la fin réserve de sacrés surprises (c'est un spoiler ça ?)
Bon, pas mal du tout, mais incomparable au style de JCG. Je vais donc m'appréter à lire "ne le dis à personne"...
Sinon, une petite question, est-ce que qqn peut m'expliquer le sens du titre "disparu à jamais" ?
Merci !!

[The O]

Juste une constatation, le style de Coben n'a strictement rien à voir avec l'écriture de JCG, ce-dernier écrit des thrillers beaucoup plus sanglant où la violence a une part prépondérante. Certain de ses livres ne sont quand même pas à mettre entre toutes les mains, voire par exemple La Ligne noire ou quelques passages des Cigognes... Grangé le dit lui-même, sa motivation est d'emener le lecteur avec lui pour remonter la source du Mal. Pour ce qui est d'Harlan Coben, c'est très différent, lui écrit des thrillers à tiroirs beaucoup plus "tous publics" où un thème récurrent pourrait être les fantômes du passé qu'on trouve en chaque individu. L'amour, la famille, le passé sont ce qui fait l'oeuvre de Coben pour ses opus les plus aboutis. Dans cette logique, on pourra trouver le Mal, le sang, le passé et la vengeance dans l'oeuvre de Grangé... Il est difficile de dire que l'un est meilleur que l'autre, ça reviendrait à dire qu'un tennisman est meilleur qu'un cycliste... les deux sont des sportifs mais là doit s'arrêter tout comparaison. Les styles, les intrigues, les obsessions de ces deux auteurs sont complètement différentes, la seule chose que l'on puisse vraiment "mesurer", c'est le plaisir que chacun prendra à dévorer un livre de l'un ou l'autre de ses deux auteurs, à chacun de se faire son opinion.

[barbapapa]

tout à fait d'accord avec The O....et en plus, tout peut également dépendre de l'état d'esprit dans lequel on se trouve. on peut parfois avoir envie de se faire peur et lire un ouvrage de jcg ; puis à un autre moement, lire les pages sans trop friôler l'apocalypse et se concentrer sur la pycho des personnages et les secrets de famille, choisissant ainsi coben. chaque auteur a son propre style et son public ; mais je pense qu'un certain eclectisme dans ses lectures est profitable. cela permet avant tout de juger les nouvelles plumes, et surtout, cela permet aussi d'apprécier les ouvrages de nos favoris avec plus d'attention et surtout plus de plaisir.

en cette période estivale, que vous soyez au taf ou sur les plages, bonne lecture à tous... une barbapapa à la main !
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Le corps n'est rien. Seul l'esprit compte.

[The O]

disons également que lire tjs des bouquins aussi âpre et violent voire "apocalyptique dans la fureur" que des Grangé ou Dantec est passionnant mais comme toutes les bonnes choses, ils faut savoir varier sinon on peut vite se lasser d'autant de violence et de folie...

[Le Juge Wargrave]

Déterrage XXL (17 ans plus tard !)

J'ai lu un paquet de Coben et comme beaucoup, je tourne les pages très vite mais j'oublie presque aussi vite une fois la dernière page tournée.
Au rayon des livres dont il me reste quand même un souvenir, il y a celui-ci.

Mon court avis au passage :