El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Fév 20, 2020 8:25 am Sujet du message: Ils étaient cinq, de Sandrine Destombes |
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Citation: | Le capitaine Antoine Brémont infiltre un groupe de tortionnaires filmant les supplices qu'ils infligent à leurs victimes. Son enquête le soumet à rude épreuve et le confronte à ses propres cauchemars. |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Fév 20, 2020 8:25 am Sujet du message: |
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Citation: | … ou comment le capitaine Antoine Brémont et son équipe de la DSC – comprenez Département des Sciences du Comportement – en viennent à enquêter sur des inconnus qui torturent et tuent d’autres personnes dans des vidéos envoyées directement à Brémont. Un thriller bien mené, avec un style simple (j’entends par là une plume directe, immédiate, sans fioriture) et qui m’a permis de voir défiler les pages sans vraiment m’en rendre compte. Une terrible histoire de vengeance qui obligera les enquêteurs à remonter dans le passé des victimes et mettre à jour des pratiques épouvantables, jusqu’en Suisse. En revanche, pas mal de points négatifs à mes yeux – on est donc dans le subjectif – m’ont fait tiquer. J’ai trouvé que certains des protagonistes manquaient d’épaisseur. De même, si certaines scènes de torture et de mutilation étaient franchement dégueulasses, elles ne m’ont guère parues « originales » ou « élaborées » (il faudrait bien évidemment mettre bien plus de guillemets autour de ces adjectifs), au point d’en devenir, d’une certaine manière, peu mémorables. L’hypocentre de cette vendetta, à savoir les actes du passé, n’a vraiment rien de révolutionnaire, et aurait peut-être mérité un traitement plus atypique, davantage d’originalité, bref, autre chose, de radicalement différent et d’inattendu. Tout cela reste du coup trop téléphoné, même si ça contribue à l’aspect plausible de la chose. Enfin, il m’a semblé que l’écrivaine n’a pas su suffisamment ménager le suspense quant à la chute, par trop prévisible. En me relisant, je me rends compte du nombre de ces défauts listés, mais dans le même temps, une fois la dernière page tournée, force est de reconnaître qu’à défaut d’être marquant et de me laisser un souvenir inoubliable, ce thriller m’aura tout de même permis de passer un agréable moment. Cela me fait penser à un morceau de blues dont on devine à l’avance les accords, la mélodie, l’orientation, mais qui m’entraîne néanmoins justement grâce à ces passages obligés que je me plais à trouver. |
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