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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Mar Juin 12, 2018 8:38 am Sujet du message: Ni de jour ni de nuit – Orfa Alarcon (Asphalte) |
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Ni de jour ni de nuit, paru chez Asphalte en mars, est le premier roman d'Orfa Alarcón.
Il est traduit du mexicain par Mélanie Fusaro.
Monterrey, au nord du Mexique. Fernanda, vingt ans, rencontre Julio.
Une passion dévastatrice les lie immédiatement.
Mais la jeune femme prend rapidement conscience qu’elle ne sait pas grand-chose de son petit ami, qui est en permanence escorté par des hommes de main.
Isolée dans une luxueuse villa, Fernanda se coupe bientôt de sa famille, de ses amis, de ses études – d’une existence normale, en somme – et découvre un nouveau quotidien fait d’argent facile, de fêtes bling-bling, d’épouses potiches, de passe-droits et de violence.
Certes, tant qu’elle sera avec Julio et lui restera soumise, rien ne pourra lui arriver.
Mais viendra le jour où Fernanda perdra ses illusions et découvrira qui elle est vraiment.
La playlist du roman, très hip-hop mexicain, sur le site de l'éditeur.
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Mar Juin 12, 2018 8:44 am Sujet du message: |
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L'éditrice, Estelle Durand me disait en me taquinant qu'il s'agissait d'un roman d'amour. Mais il s'agit aussi (surtout ?) d'un roman noir, assez désespéré et d'un texte parfois quasi philosophique, sur le rôle de la femme notamment. Soumise à Julio, un caïd local, Fernanda, étudiante, ne s'imagine finalement pas passer sa vie dans une cage dorée et songe peu à peu à s'émanciper...
Presque fini, chronique à venir... Stay tuned. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Ven Juil 27, 2018 5:23 pm Sujet du message: |
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Mon avis vient de paraître sur Polars Pourpres.
Sur Polars Pourpres, Hoel a écrit: | La belle et le bad boy
Monterrey, Mexique.
Fernanda a vingt ans. C'est une étudiante insouciante. Elle rencontre Julio et tombe follement amoureuse. Peu à peu, et sans qu'elle s'en rende compte, il la coupe de ses amis, de sa famille... Elle est contrainte d'arrêter ses études et passe ses journées à l'attendre dans sa belle villa. Mais quelle est vraiment son occupation, lui qui doit être escorté de gorilles tatoués à chacun de ses déplacements ?
Un jour, Fernanda a besoin d'en apprendre davantage pour savoir où elle va. La fin de l'insouciance et le début des ennuis...
Présenté avec malice par l'éditrice comme un roman d'amour, Ni de jour ni de nuit n'est pas pour autant à conseiller aux amateurs et amatrices de Barbara Cartland et autres bluettes de type Harlequin. Il n'y a bien que Fernanda pour ne pas vouloir voir tout de suite la vérité. Pourquoi un jeune type comme Julio roule sur l'or et vit de manière très sécurisée, entouré de toute une bande de gros bras patibulaires mais presque ? Et pourquoi même des édiles locaux semblent être aux petits soins pour son homme ?
Dans cet anti-conte de fée, la princesse vit seule et enfermée, non pas dans un donjon mais dans une villa. En revanche, le prince n'est pas là pour la libérer mais pour l'enfermer. Qui plus est, il est loin d'être aussi charmant que prévu...
Les sentiments de Fernanda, sur laquelle repose complètement le roman, sont décrits avec subtilité. Entre grand amour et syndrome de Stockholm, il n'y a parfois qu'un pas. Et si l'amour rend aveugle, il y a toujours un espoir de retrouver la vue. D'ailleurs, et si Fernanda n'était pas la potiche qu'elle paraît être ?
Sur fond de violence, de guerre des cartels et de corruption généralisée, et avec en bande-son des titres aux sonorités hip-hop et reggaeton, Orfa Alarcón signe un premier texte rythmé et maîtrisé. Un roman d'amour oui, mais sombre et féroce, qui déménage du début à la fin, réussie d'ailleurs.
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Jules Renard (1864-1910)
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