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Série Henry Farrell - Tom Bouman (Actes Sud)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 4:48 pm    Sujet du message: Série Henry Farrell - Tom Bouman (Actes Sud) Répondre en citant

Récompensé à sa sortie aux USA par les prestigieux Edgar Award et Macavity Award du meilleur premier roman, ainsi que par le Los Angeles Times Book Award du meilleur polar, Dans la vallée décharnée de Tom Bouman, qui inaugure une série consacrée au flic Henry Farrell, vient de paraître dans la collection « Actes Noirs » d'Actes Sud, traduit par Alain Defossé.






Le livre :

Henry Farrell est le seul flic de Wild Thyme, une petite ville perdue dans le Nord de la Pennsylvanie. Le genre de patelin où il ne se passe pas grand-chose, où tout le monde se connaît, pour le meilleur ou pour le pire. Comme une sorte de marais un peu trouble : la surface est calme mais qui sait ce qu’on trouverait si on allait chercher là-dessous.

Quand il a pris son poste, Henry se voyait passer son temps entre parties de chasse et soirées peinard avec un bon vieux disque en fond sonore. Mais les compagnies pétrolières se sont mis en tête de trouver du pétrole dans le coin. Elles ont fait des chèques, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ambiance entre voisins s’en est ressentie. Et puis il y a eu la drogue.

Des mecs plus ou moins bien emmanchés ont commencé à bricoler toutes sortes de saloperies dans des labos de fortune cachés dans les bois. Henry les connaît, du reste, il est allé à l’école avec eux. Alors quand on découvre un cadavre sur les terres d’un vieux reclus, il comprend que le temps est venu d’aller remuer l’eau de la mare.

Couronné notamment par un Edgar Award, Tom Bouman braconne avec talent sur les terres du polar rural et signe le premier épisode d’une série prometteuse.



« Tom Bouman a décroché la timbale avec sa Vallée décharnée. Le rythme est impeccable, l'intrigue au cordeau, et Henry Farrell un des représentants de la loi les plus attachants que le polar ait connus. J'ai adoré ce bouquin de la première à la dernière ligne. »
DONALD RAY POLLOCK

« Du velours (...). S'il y a une justice, cet écrivain sera bientôt un nom. »
JOE R. LANSDALE





>> Lire un extrait




>> Le site de l'auteur : http://www.drybonesinthevalley.com/

>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/drybonesinthevalley/




L'auteur :

Tom Bouman a été éditeur et musicien. Il vit avec sa femme et sa fille quelque part dans le Nord de la Pennsylvanie. Multi-récompensé lors de sa parution aux Etats-Unis, Dans la vallée décharnée est son premier roman.



_________________
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Dernière édition par norbert le Jeu Jan 06, 2022 10:27 pm; édité 1 fois
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TaiGooBe
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 5:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il m'a l'air plus qu'intéressant celui-ci Wink
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Fév 16, 2018 5:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

TaiGooBe a écrit:
Il m'a l'air plus qu'intéressant celui-ci Wink



Pareil, je l'avais repéré en fin d'année quand j'avais vu le titre et le nom de l'auteur dans les titres à paraître de la collection, et quand j'étais allé voir ce qui se disait sur les sites US, ça m'avait enthousiasmé ! Smile
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Mar 18, 2018 9:24 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Tom Bouman : Dans la vallée décharnée (Actes noirs, 2018)

[...]



« Je suis allé prendre le fusil et ma torche dans le compartiment sous le siège passager, et j’ai lentement décrit un cercle en tenant la lampe dans la main gauche et la crosse de l’arme dans la main droite, le canon au-dessus de mon avant-bras gauche. C’était pratique, mais ça faisait de moi une cible parfaite. J’ai éteint la lampe, et les phares aussi. Quand j’ai renversé le baril de pétrole pour récupérer mon arme, plusieurs litres d’eau ont débordé. J’ai dû le retourner complètement pour que le calibre 40 finisse par tomber par terre. Je l’ai remis mouillé dans son holster, j’ai rallumé ma torche et je me suis dirigé vers la voiture-radio de George.
Celui qui l’avait allongé de côté sur la banquette arrière avait procédé avec le plus grand soin, mais il était mort, et ses armes avaient disparu. À l’arrière de son crâne, ses cheveux étaient tout collés, maculés de sang, comme le pardessus d’uniforme qu’on avait roulé avant de le glisser sous sa tête en guise d’oreiller. Il avait les yeux à demi ouverts et au niveau de la pommette, on voyait la plaie par où la balle était sortie. »



C’est la Pennsylvanie rurale qui sert de décor à cette première enquête d’Henry Farrell (qui sera suivie d’une autre intitulée Fateful mornings).
L’affaire se déroule de nos jours.
La population locale est pour l’essentiel issue de familles venues d’Irlande ou d’Écosse, qui sont installées depuis plusieurs générations.
Stiobhard se prononce Stewart, et les Farrell se nommaient Fearghails à l’origine.
Dans ce terroir pas très peuplé, on aime contourner la loi, traficoter sur divers produits, braconner ou commettre de petits larcins.
« Et comme on reçoit rarement la visite des officiels fédéraux de haut rang, c’est à moi, le simple flic du coin, qu’ils ont collé le rôle du tyran à la solde du gouvernement », dit Henry Farrell.
En temps normal, un job sans complication, mais cette fois le cas est plus grave.


Vivre "entre soi", plutôt modestement – même si de futures extractions de gaz naturel peuvent aider les gens à s’enrichir un peu – ne présente pas que des avantages.
Entre certaines familles subsistent sûrement de vieilles rancœurs, les copains de chasse ou de bars ne sont pas forcément de grands amis, les initiatives touristiques ne fonctionnent pas avec succès, et l’on y trouve des bonshommes assez étranges.
C’est le cas du vieil Aubrey Dunigan, solitaire passant pour demi-fou, pas antipathique mais un brin inquiétant.
Voilà le contexte dans lequel le policier municipal évolue.
Officiellement, sa fonction n’inclut pas d’enquêter, il le fait pour qu’avance l’affaire et parce qu’il connaît son petit monde.
C’est ce qui rend Henry Farrell humain, donc attachant, même s’il n’est guère souriant.


La part sociologique n’est pas négligée, complétant les investigations policières.
Décrits avec leurs bons et mauvais côtés, les gens du cru apparaissent proches des véritables habitants actuels de ces campagnes américaines.
En décalage avec l’image des États-Unis urbanisés et modernes, c’est évident.
Cet aspect-là participe à l’ambiance.
Un roman noir de belle qualité.



>> Lire la chronique en intégralité ici


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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Avr 26, 2018 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Daniel Marois sur Noirs Polars :

Citation:

Dans la vallée décharnée de Tom Bouman


Dans la Vallée décharnée de Tom Bouman, les grands espaces américains soudainement se contractent au point d’en devenir suffocants.

Henry Farrell est le représentant des forces de l’ordre dans la bourgade perdue de Wild Thyme en Pennsylvanie. Tout le monde dans ce village se connait, pour le meilleur comme pour le pire. Lorsque le corps d’un inconnu est découvert sur les terres d’Aub Dunigan, un vieux reclus qui n’a plus toute sa tête, Farrell est forcé d’intervenir. Mais l’affaire se corse lorsque son adjoint est tiré à bout portant et que l’on découvre en montagne un groupe de jeunes qui confectionne des drogues chimiques dans une roulotte de fortune.

Dans la vallée décharnée se trouve trois morts : le corps d’un inconnu sur un sentier, l’adjoint du seul policier du village tué par balles, puis la sépulture qui contient le corps d’une femme dont on ignore tout.

Et toujours cet Aub autour duquel tout semble tourner. Pauvre vieil ermite un peu sénile, trahi de toutes parts et sans défense, comme oublié par le temps. Les propriétaires voisins ont commencé à louer des parcelles de terrain à des entreprises qui cherchent à extraire du gaz de schiste. Mais tout se fait en secret, un peu honteusement, dans ce patelin qui ne survit que chichement, du peu que la terre apporte, de la chasse et de la pêche.

Ces entreprises font beaucoup de bruits et éloignent les bêtes, et le poisson se fait rare, alors il ne reste pas beaucoup de solutions, autres que louer les terres pour survivre dans ce milieu hostile, comme une grande spirale vicieuse qui aspire tout espoir.

Le policier fait le tour des maisons et cherche à identifier le corps, mais les langues ne se délient pas. Personne ne sait rien, n’a rien vu. Alors que dans ce bled tout le monde sait tout de tous. Henry Farrell n’est pas dupe, mais il avance tranquillement comme s’il mettait la main dans un nid de vipères pour n’en extraire qu’une sans se faire mordre. Car dans ce lieu perdu, chacun, chacune possède au moins une arme et personne n’hésiterait à s’en servir pour se protéger, défendre son territoire, sa liberté. Les habitants ont un point en commun: préserver leur indépendance à tout prix.

Le roman de Tom Bauman dresse un portrait social aussi précis que menaçant de ce gigantesque espace sauvage de la Pennsylvanie. Dans ce récit épris de liberté et d’indépendance, l’auteur dresse les habitants les uns contre les autres dans une fuite égarée pour contrer cette modernité qui est aux portes. Les grands espaces sont fragiles et le moindre cadavre un peu suspect peut facilement venir perturber ce décor.

Tom Bouman mélange astucieusement un profond désespoir nourri d’un désir de survie, ce qui rend ce premier roman mettant en vedette le policier Henry Farrell plus qu’attachant. Une nouvelle série digne d’intérêt !






[MAJ] En 2020 est parue une nouvelle enquête de Henry Farrell, Dans les brumes du matin :





Citation:

L’officier Henry Farrell est chargé d’enquêter sur la disparition de Penny Pellings, une toxicomane notoire, à Wild Thyme. C’est le compagnon de la jeune femme qui a alerté la police après avoir découvert leur caravane sens dessus dessous et attendu le retour de Penny, en vain. Il a beau clamer son innocence, tout semble pourtant l’incriminer. Quelques jours plus tôt, Farrell avait en effet été appelé sur les mêmes lieux pour régler leur affaire de violence conjugale.
Au nord de la frontière pennsylvanienne, le corps d’un homme non identifié est bientôt retrouvé dans le fleuve Susquehanna.
Ces deux affaires pourraient bien être liées. Assisté du shérif et de la police du comté de New York, Farrell va devoir sortir de sa zone de confort, infiltrer la jungle urbaine, plonger dans les arcanes du trafic de drogue et arpenter à nouveau les collines du comté de Holebrook.
Avec Dans les brumes du matin, encensé par Dennis Lehane, Tom Bouman nous offre, grâce à une imagerie subtile et des protagonistes fascinants, un polar rural particulièrement efficace, jalonné d’interludes de country blues, de rock et de bluegrass, où l’on suit avec enthousiasme les évolutions de l’enquête.


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