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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 4:56 am Sujet du message: L'Homme Feu - Joe Hill (JC Lattès) |
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Récompensé cette année par le prestigieux Prix Locus du meilleur roman d'horreur, L'Homme Feu, le nouveau roman de Joe Hill, est paru cet été aux Editions JC Lattès, traduit par Antoine Chainas.
Le livre :
Personne ne sait exactement quand et où tout a commencé.
Sur le corps des individus contaminés apparaissent des tatouages mordorés qui s'embrasent, causant la mort par combustion.
Boston, Détroit, Seattle… ont déjà basculé dans le chaos.
Il n’existe aucun antidote.
Lorsque Harper, infirmière dévouée et bienveillante, découvre les premières marques sombres sur sa peau, elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte.
Paniqué, son mari fuit.
Dans ce monde en ruines où de petites communautés se forment et des milices traquent les malades pour les exterminer, Harper est secourue par un homme capable de contrôler ce feu intérieur.
Mais l'infirmière ne dispose que de peu de temps pour percer le secret de l'homme-feu, avant qu'elle et son enfant ne soient réduits en cendres...
Dans cette fable pré-apocalyptique vertigineuse, entre La Route de Cormac Mc Carthy et The Walking Dead, Joe Hill explore la part obscure de l'homme et sa formidable puissance de vie.
>> Lire un extrait
>> Le site de l'auteur : https://www.joehillfiction.com/
>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/JoeHillAuthor/
L'auteur :
Né en 1972, Joe Hill, scénariste de BD et romancier, fils de Stephen King, auteur des best-sellers Cornes (qui a fait l'objet d'une adaptation au cinéma), Le Costume du mort, Nosfera2 et Fantômes : Histoires troubles, a par ailleurs obtenu le prix Eisner du meilleur scénario.
De livre en livre, ses œuvres le placent au rang des grands maîtres de l'angoisse et du fantastique.
Prix Locus, Prix Bram Stoker, Prix British Fantasy, Prix world Fantasy…
L'Homme Feu (JC Lattès, 2017) a remporté le Locus Award for Best Horror Novel 2017.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Mar Déc 05, 2017 4:25 am; édité 2 fois |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 5:31 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Allan sur Fantastinet :
Citation: |
L’Homme Feu de Joe Hill
L’épidémie qui frappe le monde rend la vie impossible : à tout moment, une personne infectée peut craquer et s’enflammer, entraînant de nombreuses morts.
Des mesures de précaution sont prises pour éviter la contagion mais sans connaissance de la méthode de propagation, les tensions s’exacerbent.
Dans ce monde en passe de disparaître, Harper, infirmière à l’hôpital, fait preuve d’une humanité qui frise aux yeux de certains l’inconscience.
Alors, lorsqu’elle se retrouve elle-même contaminée, elle ne va avoir d’autre choix elle aussi que de se cacher… et en premier lieu de son mari.
« Un jour, elle ôta sa chemise pour se contempler dans le miroir accroché à l’armoire. Une ceinture comparable à un tatouage noir et jaune se dessinait au-dessus de ses hanches. Une fois qu’elle eut maîtrisé la nausée et récupéré son souffle, elle fut bien obligée d’admettre les qualités esthétiques du motif. »
Au fur et à mesure de ses publications, Joe Hill montre que son talent n’était pas passager.
Une nouvelle fois avec L’Homme-Feu, il nous propose un livre plein de suspense et de réflexion sur l’homme et sa réaction face à la différence.
Si nous posons le décor, un virus a fait son apparition et se répand de façon exponentielle dans le monde.
Les premiers symptômes sont des marques, faisant penser à des tatouages, sur le corps des infectés, qui vont se répandre jusqu’à ce qu’un point de non retour apparaisse et que « l’infecté(e) » ne s’enflamme.
Autant dire que les combustions « spontanées » ont déclenché de grandes catastrophes et que des sécurités sont mises pour séparer les personnes saines des personnes infectées.
Alors, ce que nous allons voir essentiellement dans ce roman se réfère à la bêtise humaine dans toute sa splendeur.
Si la séparation entre les personnes saines et infectées semblent logique, la façon de traiter les infectés (appelés les bec-bunsen) montrent une nouvelle fois la capacité de l’homme à exclure et à diviser.
Des groupes de chasseurs traquent et tuent les malades, plus par plaisir que par nécessité.
Pourtant, les malades arrivent à se réunir pour tenter de vivre autrement, et c’est une de ces communautés que Harper pourra rejoindre.
Cette communauté a tout pour permettre de vivre avec son infection, d’autant que l’ « Homme-Feu » arrive à contrôler totalement le feu qui bout en lui.
Mais, même avec des bonnes intentions, la situation basculera à nouveau par l’inconscience de certaines personnes.
Harper est un personnage emblématique, optimiste dans l’avenir (n’est-elle pas infectée et enceinte ?), et avec un vrai désir de construire des relations solides et fiables.
Elle sera le fil rouge d’un roman où la bêtise humaine, très renforcée par les aspects religieux, vont rendre les rebondissements nombreux…
Un vrai coup de cœur !
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 5:46 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Anton sur NiNeHank :
Citation: |
L'Homme Feu - La relève de Stephen King assurée !
J’avais déjà vu pas mal de livres de Joe Hill passer mais je ne m’étais jamais véritablement arrêté sur aucun d’entre eux.
Mais autant vous dire que lorsque j’ai appris que le nom Hill était en fait un pseudonyme et que derrière Joe se cachait le fils de Stephen King, j’ai tout de suite été plus intrigué.
Je suis en effet un grand admirateur de ce dernier et j’étais forcement curieux de voir si son fils avait hérité de son talent.
La réponse est clairement oui !
Je remercie par conséquent les éditions JC Lattès pour leur envoi car je suis désormais persuadé que la lignée des King ne s’éteindra pas avec le père !
Il faut quand même avouer que le résumé de L’Homme Feu est sacrément alléchant.
Alors que les dystopies se multiplient sur le marché, les post-apocalyptiques se font plus rares.
Quant aux romans pré-apocalyptiques, on peut les compter sur les doigts d’une main !
C’est donc l’originalité du bouquin qui m’a d’abord attiré.
On va en effet suivre ici un groupe d’individus qui font face à l’apocalypse.
Le récit est donc véritablement divisé en deux avec une première partie « avant » (assez brève, je vous assure) et une seconde partie « pendant » (plus longue qui tend petit à petit vers « l’après »).
Contrairement à la dystopie, c’est tout le processus de construction d’une nouvelle société qui est mis en avant plus que les soucis qu’elle engendre (bien qu’il va y en avoir, vous vous en doutez).
Et j’ai tout simplement adoré !
C’est lent mais pas long.
L’auteur décrit avec intelligence l’état d’esprit des uns et des autres qui ont le choix entre s’adapter ou mourir.
Les personnages ont tous quelque chose d’essentiel et leurs caractères respectifs reflètent parfaitement la nature humaine.
Il y a ceux qui veulent se positionner en leaders, d’autres qui se laissent guider, d’autres encore qu’on ne voit pas venir et des plus surprenants, dont la ténacité mérite respect et applaudissements.
Même si au fil de ma lecture je ne me suis pas attaché à tous les protagonistes, il y en a certains qui ont vraiment su me toucher.
Et maintenant que je rédige ma chronique, plus d’une semaine après avoir terminé L’Homme Feu, je me rends compte que j’ai été plus bouleversé que je ne l’avais d’abord pensé.
C’est d’ailleurs là qu’on sent l’influence de Stephen King : que ce soit ses histoires où celles de son fils, elles vous marquent plus que vous ne le croyez et bien après les avoir terminé, il vous arrive encore d’y repenser…
Malgré quelques longueurs nécessaires, l’intrigue n’en demeure pas moins palpitante.
Des rebondissements interviennent régulièrement pour relancer l’histoire et confronter nos héros à de nouvelles difficultés.
Souvent, il m’arrivait de faire le parallèle avec The Walking Dead dans la façon dont Joe Hill avait imaginé sa fin du monde.
Toutefois, ce qui a été particulièrement novateur, c’est de se retrouver non pas dans la peau des « survivants » mais dans celle des « contaminés«.
En effet, les petites sociétés qui naissent ici et là sont composées de ceux qui ont contracté la maladie de l’écaille (ces espèces de tatouages qui apparaissent sur le corps avant de s’embraser quand bon leur semble en mettant feu à leur propriétaire).
Les protagonistes marchent par conséquent tout au long des 600 pages sur un fil, menaçant à tout moment de succomber au virus.
Le lecteur se trouve, quant à lui, rapidement embarqué avec eux dans cette course folle au remède éventuel tout en essayant d’échapper à ceux qui souhaitent les éliminer…
Vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent moment de lecture qui aurait pu se terminer par un coup de coeur si seulement je m’étais davantage attaché au personnage principal.
Harper est une héroïne forte qui, à la différence des autres, doit se battre pour deux.
Etant enceinte, vous imaginez bien que pour elle les risques sont démultipliés.
J’ai toutefois ressenti moins d’empathie pour elle et le fameux « Homme-feu » que pour les autres, bien que j’ai apprécié leurs caractères respectifs et la fin que leur a réservé l’auteur.
En parlant de la fin, celle-ci est aussi surprenante qu’ouverte, et dans ses remerciements Joe Hill déclare lui-même qu’une suite est envisageable.
Mais bon, sachant qu’il a mis plus de 6 ans pour écrire L’Homme Feu, on se doute bien qu’elle n’arrivera pas demain sur les étalages de nos librairies…
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 7:36 am Sujet du message: |
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scarabe a écrit: | Je m'aperçois que je l'ai lu, chroniqué mais pas noté. Merci Norbert. |
C'est chose faite maintenant (n'hésite pas à reporter tes avis dans les topics consacrés aux livres) !
Scarabe a écrit: |
Un roman aux accents apocalyptiques.
Un virus terrible, des millions de victimes, des infectés qui maîtrisent leur maladie et qui se regroupent en un genre de secte et qui rêvent d'un eldorado.
L'homme feu est aussi un roman sur la nature humaine, les relations entre les malades et les "sains" et même entre les gens eux-mêmes.
Les personnages sont originaux (le pompier, fantasque, cynique et costaud, Nick le jeune sourd...)et pour une fois on a une héroïne enceinte.
Quelques longueurs toutefois mais un très bon roman qui fait réfléchir.
La fin est surprenante.
8/10
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Ironheart Annie Wilkes
Age: 50 Inscrit le: 25 Juil 2007 Messages: 5041 Localisation: Le Gard
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 9:10 am Sujet du message: |
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Rhooolala, mais c'est pour moi ça ! Allez hop, emballé, c'est pesé, j'achète ! _________________ “Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut".
Cicéron. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Nov 08, 2017 5:21 pm Sujet du message: |
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Moi aussi j'ai découvert son existence il y a seulement quelques jours, en plus il a de très bons échos, du coup je sens que je risque de me le prendre d'ici la fin de l'année, ça a vraiment l'air bon ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Nov 28, 2017 8:50 pm Sujet du message: |
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>> La chronique d'Eric Albert sur Encre Noire :
Citation: |
Tout feu tout flamme
(Plaisir de lecture garanti !)
Oui, Joe Hill est le fils de.
C'est à lui que Stephen King dédicace le livre Shining – L'Enfant lumière en ces termes : « à Joe Hillstrom King, qui rayonne ».
Le rejeton n'a cependant pas voulu endosser le patronyme paternel afin qu'il puisse s'épanouir de manière autonome dans le monde de la littérature fantastique.
Alors, oui, Joe Hill partage un univers d'imagination semblable avec son père (il écrit dans la même veine et ne se prive pas de quelques références), oui il apparaît plutôt à l'aise dans sa façon d'utiliser le langage écrit, oui il s'y entend pour construire des récits intelligents, intrigants et qui amènent leur lot de frissons.
Au fil d'une œuvre qui commence à peser, Joe Hill s'est affirmé, amélioré, sublimé.
Des maladresses pardonnables du Costume du mort, du côté pas vraiment abouti de Cornes, l'auteur a su poser les jalons d'une carrière prometteuse, s'imposant avec Nosfera2 en tant que créateur d'univers cohérents dans leur effroyable description.
L'Homme feu, dont les droits d'adaptation cinématographique sont d'ores et déjà acquis (Fox), représente l'étape suivante de la progression du rejeton : un roman dense, original, aux personnages typés et réalistes, évoluant dans un paysage dantesque recelant mille dangers.
La terre ploie et se meurt par l'action d'un mystérieux champignon qui, s'il imprime ses circonvolutions noirâtres sur la peau des hommes et des femmes, finit par les vouer à une combustion spontanée aussi horrible qu'inévitable.
Les morts se comptent par millions, les sociétés dépérissent et sombrent dans la panique et la paranoïa.
Rien ne semble pouvoir enrayer le fléau.
Harper est infirmière dans une école.
Quand l'épidémie s'empare de sa communauté, elle se met naturellement au service de l'hôpital et y est confrontée à la dure réalité des mourants en sursis, dans l'attente de leur transformation en cendres.
Bien malgré elle, elle s'expose aux miasmes et ne tarde pas à se découvrir de jolis tatouages sur le corps.
Son mari, déjà résigné, aimerait lui offrir une mort commune et indolore, par la prise de cachets à haute dose, mais Harper s'y refuse.
Elle est habitée par un espoir organique... et elle est déterminée à donner naissance à l'enfant qu'elle porte depuis peu.
Si elle survit jusqu'au terme.
Menacée par son mari qu'elle a pourtant foutu à la porte, Harper quitte son foyer en compagnie d'un homme énigmatique, John Roodwook, « l'homme feu », un dérivé fantomatique de messie, qui pourrait empêcher la maladie de se développer.
Il vit sur une île isolée qui ne souffre aucun visiteur.
Ses adeptes survivent dans un camp organisé, dans la forêt, où ils apprennent, par la pensée et la prière, à maîtriser le feu qui menace de les dévorer.
Malgré les privations, malgré la peur, Harper commence à s'intégrer au groupe et, s'il lui arrive de se réveiller avec un vêtement enflammé, elle parvient petit à petit à gagner l'état d'esprit nécessaire à sa pérennité.
Mais qui est vraiment Roodwook, l'Homme Feu ?
Quels sont ses desseins ?
La terre est-elle condamnée ?
Commençant sur des chapeaux de roue, le roman s'enlise un peu dans sa deuxième partie (le livre en compte pas moins de sept) - l'intégration de l'héroïne dans la communauté de Roodwook – avant que l'intensité et l'imagination ne reprennent la cadence.
Imprimé en caractères un peu trop petits pour permettre un confort de lecture optimal [*], L'Homme feu fera cependant date dans la production de l'auteur.
Un nom à suivre plus que jamais.
Et avant tout pour lui-même.
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[*] J'ai pu feuilleter le livre en librairie, et s'il est effectivement imprimé en petits caractères, il sont loin d'être illisibles pour autant, et pour prendre un exemple, ils doivent être de la même taille que pour Je suis Pilgrim de Terry Hayes (qui d'ailleurs était paru lui aussi chez JC Lattès). _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Juin 06, 2018 11:08 pm Sujet du message: |
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Vient de sortir en poche :
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