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Stone Junction - Jim Dodge (Super 8)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Oct 07, 2017 7:53 am    Sujet du message: Stone Junction - Jim Dodge (Super 8) Répondre en citant

Véritable roman culte depuis sa publication aux Etats-Unis, préfacé par le grand Thomas Pynchon, Stone Junction de Jim Dodge vient de paraître chez Super 8 Editions, dans une traduction de Nicolas Richard.






Le livre :

La magie, c'est la vie !

Depuis sa naissance, Daniel Pearse jouit de la protection et des services de l'AMO (Association des magiciens et outlaws), géniale et libertaire société secrète.

Sous le parrainage du Grand Volta, ancien magicien aujourd'hui à la tête de l'organisation, le désormais jeune homme va être initié à mille savoirs hors normes, de la méditation à la pêche à la mouche, du poker à l'art de la métamorphose, en passant par le crochetage express et l'invisibilité pure et simple.
Mais dans quel but ?
Celui de l'aider à retrouver (et à faire payer) l'assassin de sa mère... ou celui de dérober un mystérieux - et monstrueux - diamant détenu par le gouvernement, rien moins, peut-être, que la légendaire pierre philosophale ?

À ces deux missions inextricablement liées s'ajoute en creux, la quête primordiale de Daniel : celle qui lui permettra de découvrir qui il est vraiment.
Et peu importent les moyens qu'il lui faudra employer pour l'accomplir.


Roman initiatique sous haute tension salué par Thomas Pychon (« Lire Stone Junction, c'est participer à une fête ininterrompue en l'honneur de tout ce qui compte. »), le livre de Jim Dodge est l'un de ces rares ouvrages authentiquement magiques et enchanteurs, capables de transformer leurs lecteurs. Bienvenue au club !




« Truculent, débordant d'énergie. » Technikart

« Une formidable impression de liberté. » Les Inrockuptibles

« Roman d'apprentissage rock'n'roll. » Le Magazine Littéraire





L'auteur :

Né en 1945 en Californie, Jim Dodge a notamment été bûcheron, berger, prof, ramasseur de pommes et joueur professionnel (le reste est classé secret défense).
Il a aussi écrit trois merveilleux romans que sont L'Oiseau Canadèche, Not Fade Away (Éditions Cambourakis) et le cultissime Stone Junction (Super 8 Editions, 2017), préfacé par Thomas Pynchon et préalablement publié dans l'intrépide collection « Lot 49 » au Cherche midi.



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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy


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norbert
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MessagePosté le: Mer Oct 11, 2017 6:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant




« Voilà : des critiques comme celles-ci, vous allez en lire des tonnes au cours des semaines à venir. Pourquoi ? Parce que Stone Junction n'est pas seulement un roman : c'est une expérience. Un voyage. Un changement.
Impossible de lire ce bouquin et de se dire juste : "ah oui, c'était sympa."
Admettons : vous êtes dans l'Utah. Une route solitaire, bordée de poussière ocre. Le soir tombe; Visez un peu ce mauve. Une soucoupe volante se pose sans bruit. Un être de lumière en sort. Il vous touche le front et soudain, tout s'éclaire en vous. L'existence vous apparaît sous un jour nouveau. Vous avez envie de courir, de chanter, d'appeler votre belle-mère, d'adopter un raton-laveur, de partir en Amazonie en ULM, et peu importe si vous vous crashez, parce que se crasher, c'est aussi la vie et parce que quelqu'un vous trouverez, c'est sûr.
La soucoupe repart sans un bruit. A peine un soupir. Vous souriez, béat. Le type qui vous a touché le front s'appelait Jim Dodge. Cette lumière en vous, c'est Stone Junction.
"Is it the future, or is it the past ?"
Up to you, dude. Have a nice trip. »
Fabrice COLIN




>> La chronique de Stéphanie Chaptal sur L'Autre côté des Livres :

Citation:

Stone Junction



Une fois la dernière page tournée, il est des livres dont vous doutez de ce que vous venez de lire.
Stone Junction est de ceux là.
Etait-ce un roman de fantasy ?
Un trip hallucinatoire échappé on ne sait trop comment de la grande période de la littérature hippie voire beatnik ?
Ou simplement la version littéraire d’un road-trip movie à l’américaine où la contemplation des paysages prend le pas sur l’intrigue ?
À moins que ce ne fût une étude des caractères rencontrés tout au long de sa vie par le personnage principal ?


Et tout d’abord, que lui arrive-t-il à ce personnage, le si évanescent et bien nommé Daniel Pearse ?
De quelques semaines après sa conception à sa mort (ou son avènement ?) vingt-cinq ans plus tard, nous le suivons pas à pas.
Faisant son éducation auprès d’une mère jeune, fantasque et pourtant douée d’un solide bon sens, puis d’une collection d’olibrius, anarchistes et magiciens qui lui apprendra des talents indispensables dans sa vie quotidienne.
Plutôt variés, ceux-ci vont de la fabrication de faux-papiers à la menuiserie fluviale en passant par le trafic, la culture et l’usage de drogues en tout genre, la méditation en forêt, l’art du déguisement et les arts martiaux ou encore le poker et ses infinies variantes.


Pourquoi ?
Pourqu’il mène à bien deux quêtes.
La sienne propre d’abord : trouver qui est responsable de la mort de sa mère.
Et celle de son protecteur : trouver le secret de la sphère philosophale, qui se trouve être aussi la plus pure des pierres.
Derrière ces deux enquêtes, il y a une même question : qui est Daniel Pearse ?
Lui apprend la vérité, mais ne nous la dévoile pas.
C’est à nous lecteurs de nous créer la nôtre, suivant les échos que Stone Junction a éveillés en nous.
Le tout tissé dans une histoire haletante qui vous happe dès le début et ne vous lâche que 445 pages plus loin sur un « Mais pourquoi ? » final, aussi suivi d’un « au fait oui, c’est logique. »



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norbert
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MessagePosté le: Lun Nov 27, 2017 1:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> L'excellente chronique de Bob Polar sur son blog :

Citation:

STONE JUNCTION - JIM DODGE - SUPER 8


UNE RÉVOLUTION MAGIQUE




Ce roman n’est pas tout à fait un roman comme les autres.
Nous pourrions en rester là et vous remercier de nous avoir compris en vous jetant chez le premier libraire venu.
Cependant, notre intégrité étant souvent menacée, nous nous faisons un devoir d’argumenter sur ce kolossal bouquin, qui fait autant vibrer que le marteau-piqueur du type qui défonce votre trottoir - celui où Bobby, votre Chihuahua, fait là où on lui dit de ne pas faire.
Ainsi vous aussi allez pouvoir constater les « dégâts » d’une addiction - l’abus de Stone Junction est dangereux pour la santé mais consommer sans modération est obligatoire.
Méfiance, l’AMO veille.


Le personnage principal se prénomme Daniel, il est jeune et semble programmé pour un seul et unique objectif qu’il découvrira dans le stade ultime de son parcours initiatique.
A chaque étape, nous découvrons de nouveaux passeurs très typés - la loufoquerie n’est la moindre de leurs qualités -, souvent non-conformistes, toujours anarchistes mais virtuoses dans leur domaine, et à chaque étape c’est avec maestria que l’auteur nous décontenance, nous met la tête dans le foudre et nous enivre jusqu’à plus soif.


Début.
Nous découvrons Daniel en compagnie de sa mère et, éberlués, nous encaissons le premier choc - révélé dans la quatrième de couverture mais nous préférons le taire.
La mise en situation nous permet d’apprendre que le jeune homme a un parrain nommé le Grand Volta et qu’ils ont été mis au vert par l’Association des Magiciens et Outlaws.
Puis ce sont les différentes étapes du rite de passage, un très insolite apprentissage qui déconcerte autant qu’il excite, puisque les matières abordées ne s’apparentent surtout pas à une éducation classique.
Voilà ce qui attend nos petits-enfants dans le futur proche de Jim Dodge : « En 6ème j’ai appris le perçage de coffres, en 5ème la méditation, en 4ème la pêche, en 3ème la drogue, en 2nde le poker, en 1ère la dissimulation et enfin pour finir en beauté en Terminale l’invisibilité. Plus fort qu’Harry Potter ! »


Alors que le monde réel tente de parer les attaques de l’AMO, celle-ci connaît des querelles intestines - qui a trahi lors de l’intervention de la mère de Daniel ?
Celui-ci va s’endurcir car il aura été brinquebalé, déboussolé par ses mentors et va connaître des phases émotionnelles oscillant entre le vertige et l’extase, le doute et l’abandon.
Cependant, il reste toujours concentré sur sa quête personnelle, mais c’est pour le vol d’un phénoménal diamant - pierre philosophale ? - qu’il va devoir mettre en pratique ses nouvelles facultés.
Avec ses tourments d’adolescent, c’est un être en souffrance et chacune de ses observations, souvent marquées par des expérimentations extrêmes, sera une flèche supplémentaire à son arc.
La connaissance impose une rigueur que ses maîtres vont lui apporter mais ils auront un tigre à dompter.
La liberté se mérite.
Même et surtout pour celui qui pourrait détenir le savoir suprême.



ANARCHIE


« Mon ami Volta dit qu'il y a une différence de taille. Les hors-la-loi ne font le mal que lorsqu'ils estiment agir pour le bien ; alors que les criminels, eux, ne se sentent bien que lorsqu'ils font le mal. »


Ceci étant dit, il nous semble important de préciser que ce roman n’est pas un énième récit flamboyant avec des gnomes sautillants, des mages en toge, des méchants avec des têtes de méchants et autres créatures espiègles que l’on trouve dans la fantasy littéraire.
Jim Dodge est bien plus malin car IL est le génie - lutin farceur qui a quelques arguments de taille à développer dans cette histoire qui réunit des personnages souvent loufoques, parfois hallucinés, jamais grotesques, et Daniel, une glaise qui va prendre forme humaine pour disparaître à volonté.


Cette fiction dystopique ne pactise pas avec le surnaturel mais joue plutôt avec ses codes et est si proche de la réalité que l’on entre les bras ouverts dans ce récit - la prière n’est pas admise mais il faut absolument lire et relire la préface de Thomas Pynchon.
Quelles armes peuvent contrer l’ultra-libéralisme ?
L’auteur propose une riposte avec - ce qui devait être un groupuscule - une organisation secrète mondiale qui parvient à déstabiliser le Pouvoir.
C’est en utilisant leurs pouvoirs que ses membres mettent à mal, avec des actions pas forcément légales mais férocement habiles, cette société - la nôtre - seulement ancrée sur le modèle de la loi absolue du marché, de l’intérêt supérieur des holdings- comprenant aussi les lobbies -, d’une main-mise sur l’être humain encellulé par une minorité.


Ces sorciers et hors-la-loi ont pour précepte de sélectionner, intégrer puis éduquer des éléments capables d’apporter un soutien indispensable à leur lutte.
Ensuite, chacun pourra compter sur l’aide de l’AMO.
Leurs actions : déstabiliser, faire du fric ou le voler pour donner aux plus démunis qui s’engageront dans la bataille, et déployer l’organisation.
Celles-ci ne sont pas sans risque - seule restriction : ne pas porter atteinte à l’intégrité physique, sauf dans les cas de force majeure.
Et, contre toute attente, l’objectif capital, quasi inatteignable, est déclenché.



ALCHIMIE, COSMOGONIE


Cette pierre - au cœur de laquelle scintille une lueur mystérieuse - que le gouvernement cache secrètement sous le contrôle de l’armée pourrait être la légendaire pierre philosophale.
Cette matière alchimique qui, depuis des siècles et des siècles, nourrit les pensées de savants hommes, souvent gnostiques.
C’est donc une allégorie de la quête du Pouvoir absolu que Jim Dodge propose.
Mais quelle est celle lueur ?
Si l’on se réfère à la cosmogonie nous pouvons remonter à une théorie aristotélicienne qui évoque l’Ylem (substance fondamentale d’où procédait toute matière) ou œuf cosmique.
L’auteur va encore plus loin en s’amusant à introduire une interprétation de la création de l’Univers.
Ce n’est plus le pouvoir absolu, c’est la main de Dieu.
Quel histrion cet auteur !
Ce pourrait être une farce mais avec le drame social en toile de fond, avec le meurtre non élucidé, cette quête extravagante ressemble étonnamment à un combat où l’enjeu est la vie ou la mort.
Mais on ne joue pas avec le feu (originel ?) sans se brûler.


Ce roman est tout bonnement un phénomène littéraire, car non seulement il active des questionnements universels - notamment sociétaux - mais il utilise une formule proche de l’ésotérisme avec un façonnage déluré.
Cette recette, qui évite les clichés et les préceptes éculés, est une riche combinaison qui associe une idéologie révolutionnaire - sur le principe d’une justice fondamentale, mais l’équité est-elle encore possible ? - et une folle et tragique épopée.


Stone Junction s’offre à ceux qui le souhaitent.
Cette diablerie - avec cette énergie qui s’en dégage - est à la fois compulsive et réjouissante, accessible et déroutante.
Y entrer est un bonheur, le vivre un enchantement.
Comment l’expliquer ?
Notre réponse intime est peut-être dans la Mention ci-dessous.
Mais peut-être suffit-il d’un brin d’imaginaire.
Celui qui brode les rêves.
Celui qui offre à notre existence un semblant de liberté, qui brise les chaînes.
Ou suffit-il de remettre en cause ce qui existe, en arasant le réel pour apercevoir une autre réalité - utopique diront certains -, un monde meilleur.
Si l’auteur dénonce la situation sociétale, il semble émettre l’idée que la partie est entre nos mains.
Stone Junction est un roman philosophique échevelé qui empoigne la politique de la lutte et fait virevolter les acquis.
Jim Dodge fait sauter la digue de la soumission et, dans un flot à la fois ludique et clairvoyant, il compose une symphonie entêtante qui va longtemps résonner dans notre giron.



Mention :
Bob se livre : « Ce que je vais vous raconter est tout à fait véridique. J’avais une vingtaine d’années et j’avais mal aux dents. Mon dentiste avait son cabinet juste en face de mon appartement. Il aimait parler pendant qu’il trifouillait dans mon orifice buccal. Ce qu’il m’a raconté m’a laissé bouche bée. L’un de ses amis avait réussi à transformer l’étain en or ! Il ne m’a jamais posé de dents en or. »



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MessagePosté le: Lun Déc 18, 2017 12:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur d'Antoine le libraire sur Bonnes feuilles et mauvaise herbe :

Citation:

Stone Junction, par Jim Dodge



Roman au ton ironique et décalé, plein d’un humour ravageur, aux dialogues goûteux et à l’esprit libertaire, Stone Junction est un livre rock’n'roll comme je les aime.


C’est un grand roman d’aventure avant tout, avec une foultitude de personnages « hauts en couleurs » ( pardon, je ne suis pas écrivain, et ne recule devant aucune expression toute faite).
L’écriture est limpide, on se laisse entraîner dans cette épopée ésotérique, accroché aux basques de Daniel, dont on suit l’apprentissage, entre alchimie et guérilla.
Il y a du fantastique, du polar, de l’apprentissage et si vous êtes attentif, vous apprendrez même à jouer au poker.


Grand livre récréatif, qui n’oublie pas d’être intelligent, drôle et subversif.


Une ode à la liberté qui ne se prend pas au sérieux, une apologie de la contre-culture et du chemin de traverse, le tout dans un récit bondissant et foutraque.


Mine de rien, ce livre nous offre l’entraide comme moyen d’avancer, la marge comme potentiel de liberté absolue, l’illégalité comme moyen de justice.


Un énorme coup de coeur pour ce livre gigantesque.



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MessagePosté le: Ven Déc 29, 2017 6:51 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Jean-Hugues Villacampa sur K-libre :

Citation:







De l'eau, de la terre, de l'air et du feu



« Œuvre culte de la contre-culture américaine... l'un de ces rares ouvrages capables de changer la vie de leurs lecteurs. »
Nous ne le dirons jamais assez : les personnes qui écrivent les quatrièmes de couverture devraient être les mieux payées de leurs maisons d'édition.
Quand elles réussissent.
Cela fait quatre semaines que j'ai fini ce roman et sa petite musique m'accompagne encore.
Et j'ai dû lire une soixantaine de nouvelles depuis.
Résumer l'ouvrage dans l'espace qui m'a été imparti est une véritable gageure mais quand il faut...


Ce roman initiatique nous conte les aventures nombreuses de Daniel Pearse et, dans les premiers chapitres, de sa mère - qui est le personnage le plus fascinant de tout le roman.
Fuyant avec habileté le foyer où elle était confinée, elle se trouve enceinte à seize ans d'un petit garçon dont le père peut être l'un des sept garçons avec qui elle a eu des relations à la bonne époque.
Cette jeune femme est tout simplement merveilleuse - elle disparaitra bien trop vite à mon goût -, laissant Daniel orphelin, récupéré par l'AMO (Alliance des Magiciens et Outlaws), des hors-la-loi (pas des criminels !) aux moyens énormes mais flous, et qui vont se charger de son éducation avec beaucoup d'intensité ayant remarqué le potentiel énorme du jeune homme.


Vont donc se succéder pendant d'assez longues périodes un panel de personnages, qui mériteraient tous un roman à eux seuls, qui vont initier le jeune homme à leurs dons tous aussi barrés les uns que les autres.
Nous commencerons par le spécialiste des psychotropes, puis l'enseignement de la méditation par le survivalisme, une technique très originale, suivi de l'éducation au poker de haut niveau, l'apprentissage à la dextérité : prestidigitation et forçage de coffres-forts, l'art du déguisement pour finir par l'instruction à l'invisibilité et ses dangers.
Tout cela est poussé à un point inimaginable.
Cet ensemble de dons permettra à Daniel de s'emparer d'un objet très convoité mais dangereux.


Une initiation mais pas seulement, la matière première de ces enseignants est extraordinaire et certains d'entre eux ne sortiront pas indemnes de la rencontre.
Un roman très dense à l'écriture fine.
Bravo à Nicolas Richard le traducteur.
Une jolie préface de Thomas Pynchon.
Enfin, le sous-titre de Stone Junction est « Une grande œuvrette alchimique », et alchimie avec le lecteur il y a bien.



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