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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11676 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 6:07 pm Sujet du message: Enfant terrible - John Niven (Sonatine) |
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L'Ecossais John Niven est l'auteur de plusieurs romans très remarqués et appréciés à l'étranger et Enfant terrible (Straight White Male) est le premier à paraître en France, chez Sonatine dans une traduction de Nathalie Peronny.
Le livre :
Qu’y a-t-il au bout d’une fuite en avant ?
Los Angeles, 2013. Si Kennedy Marr possède de nombreux talents – pour l’écriture, pour l’ivresse, pour la pornographie –, il y a un domaine dans lequel il frôle le génie : celui d’ignorer tout ce qui le dérange.
Son éditeur, par exemple, qui attend depuis des années son nouveau roman ; son redressement fiscal, qui porte sur près de 1 million de dollars ; ou encore sa mère, gravement malade en Europe.
À force d’ignorer les réalités pour s’abandonner à ses seuls plaisirs, il est aujourd’hui dans l’impasse.
Seul un miracle pourrait le sauver de la faillite financière et spirituelle.
Et ce miracle a lieu.
Contre toute attente, Kennedy reçoit en effet un prix littéraire richement doté pour l’ensemble de son œuvre.
Seule contrepartie : il doit s’engager à enseigner un semestre dans l’université anglaise où son ex-femme est professeur, et près de laquelle vit sa fille qu’il connaît à peine.
Enfant terrible, enfant gâté, consommateur impénitent, Kennedy sera-t-il capable d’assumer les renoncements que la maturité exige ?
Ou bien l’enfer restera-t-il jusqu’au bout plus séduisant ?
Livre irrésistible, livre en colère, livre diablement moderne sur la psyché masculine et l’adolescence perpétuelle, Enfant terrible, qui n’est pas sans évoquer la série Californication et les romans de Jonathan Tropper, est une véritable équipée sauvage qui marquera durablement les esprits.
« Sous les apparences d'un roman éclatant et plein d'excès, Enfant terrible est un essai bouleversant sur le combat terriblement humain entre les désirs individuels infinis et la nécessité de se conformer un jour ou l'autre aux règles de la vie en société. »
Irvine Welsh
L'auteur :
Né en Écosse, John Niven a longtemps travaillé dans l'industrie musicale.
Enfant terrible est son premier roman publié en France.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11676 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Mar 01, 2015 9:20 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Jérôme Dupuis dans L'Express :
Citation: |
John Niven : drôle de sexe
John Niven brosse le portrait d'un obsédé sexuel, entre parties de jambes en l'air, lutinage d'étudiantes et autres séances d'onanisme effréné. C'est drôle, parfois hilarant, enlevé, trash sans jamais être vulgaire.
"Sainte Marie mère de Dieu et des vibromasseurs !" Voilà le genre d'exclamations qu'affectionne Kennedy Marr, romancier à succès, scénariste pour Hollywood, grand buveur de rhum-coca et, surtout, obsédé sexuel (avec une dilection particulière pour les "tétons").
Le personnage brossé par John Niven, écrivain écossais dont c'est le premier livre traduit en France, a tout du cliché ambulant tel qu'on les croise dans la célèbre série télé Californication. Tout y passe, en un réjouissant maelström qui va nous emporter de Los Angeles à Londres : parties de jambes en l'air avec starlette dans une suite d'hôtel, lutinage d'étudiantes en marge d'un cours de creative writing, séances d'onanisme effréné devant Youporn partant en vrille...
Trash sans jamais être vulgaire
Mais la vie peut-elle être une éternelle adolescence sans contrainte ? ("Comment avait-il pu laisser une telle aberration se produire : deux obligations dans la même journée ?" gémit à un moment notre "héros").
Le tout est drôle, parfois hilarant, enlevé, trash sans jamais être vulgaire (une gageure), avec juste ce qu'il faut de profondeur -autour du thème de la rédemption. Bref, si l'on osait, on dirait que c'est de la littérature pour filles, mais pour garçons...
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>> La chronique de Wollanup sur Unwalkers :
Citation: |
Cet « enfant terrible » est le cinquième roman de l’Ecossais et le premier à débarquer dans les librairies françaises avec une couverture très suggestive et attractive mais qui ne correspond que très partiellement au propos d’un roman survolté de Niven divisé en deux parties qui sont si différentes qu’on pourrait penser qu’elles ne font pas partie du même roman.
Dans la première partie, nous suivons les délires éthyliques et pornographiques d’un quadra californien, riche par la vente de ses romans et par les scenarii qu’il arrive à vendre aux gros pontes d’Hollywood aussi dispendieux et allumés que naïfs, mais dont la corne d’abondance a tendance à se tarir de manière très alarmante.
Nous suivons un Kennedy qui ressemble comme deux gouttes d’eau au héros de la série Californication. Mêmes goûts pour la débauche et même talent dans la procrastination et les mensonges avec les mêmes plantages publics.
Toute la période où il sera donc à L.A. offre plusieurs scènes hilarantes pas toujours du meilleur goût mais on se marre et en février, c’est plutôt un bon remède contre la morosité ambiante.
C’est écrit de façon très vive comme si l’auteur utilisait les mêmes accélérateurs de l’esprit qu’un Kennedy Marr qui ne fait pas ou qui fait, selon son point de vue vis-à-vis des Irlandais, honneur à son Irlande natale .
Et puis, dès qu’il arrive en Angleterre, petit à petit d’abord puis à la vitesse d’un pur-sang dans la dernière ligne droite au derby d’Epsom, on entre dans la gravité.
Sa fille qu’il a négligée, sa mère mourante, le souvenir de sa sœur disparue alors qu’il pensait qu’il aurait pu la sauver sont des éléments qui vont lui faire comprendre la fatuité de son comportement d’ « adulescent » mais quand on a pris sa vie pour une grande fête infinie, il peut être difficile voire impossible de revenir à la raison.
Saura-t-il changer avant qu’il ne soit trop tard ?
Sans crier au génie, Niven propose un livre surprenant par la différence de ton entre les deux parties, un roman très drôle dans la première partie et qui donne vraiment matière à réflexion dans la deuxième avec ce ton plus (trop ?) grave où subsistent néanmoins des moments très humoristiques très réussis.
Auteurs, vous saurez ainsi ce que la masturbation vous a fait perdre en nombre de livres écrits. Du même niveau que Californication !!!
Par ailleurs, l’auteur a des goûts musicaux tout à fait honorables : the Smiths, Pernice Brothers, Sonic Youth et une citation de XTC au début.
Un bon bouquin pour les vacances.
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11676 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Mar 11, 2015 6:12 am Sujet du message: |
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>> La chronique d'Addict-Culture :
Citation: |
"Enfant terrible" de John Niven : "a child of God"
Kennedy Marr cumule. Les amours, les aventures, la drogue, l’alcool, les boulots de scénaristes pour hollywood, l’écriture de bouquins qui se vendent très très bien, les repas gastronomiques, les coups de fil sur son portable, auquel il ne répond quasiment jamais, les soucis avec son ex femme, les soucis avec sa fille de 16 ans et enfin les soucis d’argent.
A force de le jeter par les fenêtres, ses avoirs, malgré les rentrées régulières, ne couvrent plus les frais. Le fisc américain lui tombe dessus. Bref, il est à deux doigts de la faillite.
Ainsi commence Enfant terrible de John Niven, nouvelle parution chez les Editions Sonatine.
Titre original : Straight white male, est son premier livre traduit en français. Il est écossais et vient de l’industrie musicale.
D’ailleurs, ses références sont plutôt intéressantes. Il cite XTC, The Smiths ou encore Pernice brothers, les Sex pistols. Il cite également beaucoup les auteurs anglais classiques, souvent avec à propos.
D’emblée, il nous est sympathique.
Et la couverture française du livre, plutôt rigolote et fraiche, confirme l’impression.
Par contre, son héros, Kennedy Marr (comme Johnny Marr ?), sorte de misogyne et d’alcoolique increvable est moins fréquentable. Du moins dans la première partie du roman qui se déroule aux USA où le dit écrivain habite après avoir quitté Londres et son ex femme.
Il est une sorte de croisement entre des héros de John Irving par leur vitalité et d’une série télé bien connue : Californication, auquel Niven emprunte quelques codes.
Cette première partie est souvent drôlatique par la façon qu’a ce M. Marr de se mettre dans les ennuis et de s’en sortir finalement toujours.
On dirait parfois du Dan Fante mais en moins désespéré.
La deuxième partie qui se déroule en Angleterre, où Marr a dû revenir pour éviter la faillite, se fait petit à petit plus douce, plus amère.
Niven dévoile les faces cachées de son personnage.
Son histoire familiale, sa soeur décédée à une trentaine d’années, son frère qui vit toujours en Angleterre, sa mère malade. Sa famille donc qu’il n’a pas vue depuis des années, ces visites qu’il ne fait pas et pour lesquelles il se dit à chaque fois « si je n’y vais pas, elle ne mourra pas » en parlant de sa mère. Piètre excuse.
Kennedy Marr est un personnage qu’il est difficile de ne pas aimer. Il nous fait rire mais au fond, on le trouve pitoyable. C’est un enfant, pourri gâté, qui est arrivé à la richesse et à la célébrité mais qui n’a rien en réalité.
Toute la deuxième partie du livre tourne autour de ce constat.
Kennedy Marr va-t-il arriver à grandir ? Va-t-il assumer son âge ? Murira-t-il ?
Vous le saurez en lisant cet Enfant terrible et en aimant ou pas cet anti héros, tête à claques, attachant parfois et drôle.
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
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Posté le: Dim Fév 07, 2016 4:34 pm Sujet du message: |
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Vient de sortir en poche chez 10-18 :
Tandis que le deuxième roman de John Niven traduit en français, Old School, paraîtra le 18 février chez Sonatine :
Citation: |
À la façon de Thelma et Louise, deux amies sexagénaires se lancent dans le banditisme : une aventure décapante !
Susan Frobisher et Julie Wickham approchent de la soixantaine.
Amies depuis l’enfance, elles habitent une petite ville du Dorset, en Angleterre.
Susan a tout pour être heureuse : une jolie maison et un mariage solide avec Barry, comptable.
Pour Julie, la vie n’a pas toujours été aussi tendre : elle a traversé plusieurs échecs professionnels et amoureux.
Mais aujourd’hui, elle a trouvé un peu de stabilité.
Les deux amies vivent donc paisiblement jusqu’au jour où on retrouve Barry mort dans un appartement inconnu aux airs de repaire porno…
Susan découvre alors que son époux menait une double vie et avait accumulé de nombreuses dettes.
Sa maison est sur le point d’être saisie, elle va tout perdre.
Sous l’influence d’un gangster octogénaire, les deux femmes décident de jouer le tout pour le tout et de cambrioler une banque.
Avec l’aide d’une poignée d’amis déjantés, elles mettent leur plan à exécution.
Mais comment s’enfuir avec leur butin ?
L’improbable petite bande met les voiles pour une équipée à travers l’Europe où elle croisera un jeune auto-stoppeur, Interpol et la mafia russe.
Et si, au lieu de décliner, leurs vies ne faisaient que commencer ?
John Niven nous offre un nouveau cocktail survitaminé où deux héroïnes sexagénaires vont tenter de renverser le destin. Leurs aventures rocambolesques sont un régal pour les amateurs d’humour grinçant. Car, comme toujours chez Niven, sous le vernis trash se cache une critique acérée de la société. L’amitié, la vieillesse, la classe moyenne anglaise, la bulle immobilière et le sexe en groupe sont autant de thèmes que l’auteur griffe ici à loisir, avec un talent satirique sans pareil.
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