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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Aoû 16, 2015 7:08 pm Sujet du message: Le Contrat Salinger - Adam Langer (Super 8) |
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Pour cette rentée littéraire, les éditions Super 8 publient Le Contrat Salinger, un thriller de Adam Langer qui paraîtra ce jeudi 20 août dans une traduction de Emilie Didier.
Le livre :
Signez, vous ne risquez rien, ou presque...
Journaliste désabusé, Adam Langer retrouve un jour une vieille connaissance : Conner Joyce, auteur de thrillers en perte de vitesse en pleine promotion de son dernier roman.
Ce dernier lui confie avoir reçu une offre ahurissante : un homme d'affaires richissime, lui a proposé d'écrire un roman rien que pour lui moyennant une somme colossale.
Seule particularité, le contrat s'assortit de certaines clauses assez particulières : 1/ le livre rejoindra la collection privée d'exemplaires uniques de l'homme d'affaire, pour lequel ont déjà travaillé des écrivains aussi prestigieux que Thomas Pynchon, Norman Mailer ou J. D. Salinger... et n'en sortira jamais.
2/ Le propriétaire se réserve le droit d'exiger de l'auteur quelques modifications de son cru.
3/ l'accord doit rester absolument secret.
Bientôt, et tandis qu'un Conner visiblement aux abois s'obstine à tout raconter à son ami – lequel se passerait bien de ces révélations –, l'histoire prend une tournure des plus inquiétantes : l'offre n'a évidemment rien de philanthropique, et le contrat désormais signé aura des conséquences imprévues.
Thriller psychologique d’une facture tout à fait unique, Le Contrat Salinger, qui brosse au passage un portrait au vitriol du paysage littéraire contemporain, est à la fois une formidable réflexion sur la façon dont la réalité et la fiction peuvent s’alimenter jusqu’à la dévoration, et une construction palpitante faite de rebondissements ingénieux et de révélations en cascade – un roman gigogne au goût de vertige qui tiendra son lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page.
« À la manière d’un John le Carré, Langer nous offre un puzzle fascinant où rien n’est là sans raison. »
The Boston Globe
>> Le site de l'auteur : www.adamlanger.com
L'auteur :
Originaire de la région de Chicago et diplômé du prestigieux Vassar College, Adam Langer est l'auteur de six romans dont Les Voleurs de Manhattan, publiés par les éditions Gallmeister.
Le Contrat Salinger est son deuxième roman traduit en français.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Dim Aoû 16, 2015 7:18 pm Sujet du message: |
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Oui, complètement ! Je l'ai déjà mis sur ma liste. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Aoû 17, 2015 9:20 pm Sujet du message: |
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Très envie de lire celui-ci également. J'avais lu un roman précédent d'Adam Langer, paru chez Gallmeister, Les voleurs de Manhattan (qui se déroulait déjà dans le milieu de l'édition new yorkaise), et j'avais trouvé ça pas mal du tout. Mais ce Contrat Salinger a l'air encore plus excitant, donc à voir !
_________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Aoû 18, 2015 12:10 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Bruno Barthelemy sur le blog CéCiBon de Lire :
Citation: |
Quand mon feu paternel apprenait une sale nouvelle à propos de gens de son entourage, il avait une expression bien à lui qui me revient parfois. C’était : « Il aurait mieux fait de se casser une jambe ce jour là », et qui signifiait bien sûr que le niveau de gravité était supérieur à celui énoncé.
En quelque sorte, le personnage central de ce livre, un certain Conner, aurait fait mieux, le jour de sa rencontre avec Dex Dunford, de se briser les deux. Au moins il aurait évité un tas de situations improbables.
Quoique !
Allez ! Je vous emmène entre Bloomington et Chicago faire un voyage au sein de la Littérature Noire.
Adam Langer, journaliste blasé, et Joyce Conner, écrivain de thrillers redondants sont de vieux copains et se retrouvent fortuitement lors d’une lecture dans une ville américaine universitaire endormie. Bloomington.
La librairie en déchéance qui accueille l’auteur compte un faible auditoire et les ventes de Conner sont en chute libre.
Les dédicaces seront obsolètes.
Jusqu’ici la situation est peu avenante.
Tout va subitement basculer autrement.
Paradoxalement, les deux hommes vont renouer assez promptement le soir même, puis le lendemain. Effectivement Joyce lui téléphone afin de le convoquer secrètement à l’hôtel Hilton de West Lafayette.
Son ami s’y plie et deviendra malgré lui le possesseur d’une confidence des plus extraordinaires.
Le point d’orgue de l’histoire de Conner Joyce est également une séance de dédicaces demandée par un colosse à l’accent soviétique pour un dénommé Dex.
S’ensuivra une main tendue accompagnée d’une enveloppe renfermant un billet d’avion United Airlines réservé à son nom et d’une carte de visite.
Dex Dunford souhaite le rencontrer ce jour même.
En cas de déclin le mystérieux personnage lui stipule sa propre adresse (pourtant transitoire) afin de venir à lui.
Comment pouvait-il savoir ? Etrange !
Conner veut fuir et sortir de cette sordide situation respirant à plein nez un quelconque piège.
Sous le regard de Pavel, le colosse, il n’est pas vraiment aisé pour lui de se substituer et va donc à l’encontre de cet étrange personnage qui se révèle être un fan de son travail.
Connaissant son œuvre sur le bout des doigts, Conner pense aussitôt que l’individu est du milieu puis se ravise.
Editeur ou fan détraqué ?
Juste collectionneur.
Mais pas n’importe lequel.
Un collectionneur milliardaire et assez fou pour commander à des écrivains des œuvres uniques.
L’homme d’affaires, de petite taille, au caractère endurci possèdent des manuscrits uniques des plus fines gâchettes de la littérature contemporaine. J.D Salinger, Thomas Pynchon, Jaroslaw Dudek, Norman Mailer.
Tous sont passés par là, dans cette somptueuse demeure à la bibliothèque avec vue offerte sur un espace marin, qui ferait rougir les magnifiques et les plus fournies du Monde.
Tous ont signé de juteux contrats sous des conditions bien particulières, parfois inquiétantes tellement l’imagination de ce lecteur unique, est fertile. Effectivement Dunford se réserve le droit de faire modifier à sa guise la tournure des événements de ce manuscrit.
Autre bémol : ce dernier doit rester secret et ne peut être lu que par trois personnes : l’auteur, Dunford et Pavel, l’étrange et colossal protecteur du milliardaire.
La proposition est alléchante pour cet écrivain en perte de vitesse.
Comment résister à une avance de 10000 dollars avant de recevoir plusieurs millions à réception du manuscrit ?
Qui serait assez fou pour ne pas honorer un tel contrat ?
Pourquoi ces écrivains dont certains des plus taiseux qu’ils soient, qui n’ont rien publié depuis fort longtemps, J.D Salinger en tête de gondole, ont signé eux même au préalable ?
Avec ce contrat, Conner Joyce s’imbrique totalement dans une spirale infernale embarquant avec lui son confident et ami.
Il serait évidemment peu judicieux de dévoiler ce que cache ce fameux contrat tellement il est passionnant de lire ce polar pas comme les autres.
D’une part le narrateur n’est autre que l’auteur lui-même.
Adam Langer s’immisce dans le rôle du confident puis dans un autre qu’il vous sera difficile d’imaginer.
L’imagination !
C’est justement la force de Langer qui va jouer avec les codes du polar, mais surtout en incluant les faits et gestes, les croustillantes révélations d’auteurs de grand renom avec une facilité déconcertante.
L’intelligente construction du texte, les nombreux rebondissements, la fébrile barrière entre fiction et réalité font que ce roman est un délice de lecture.
Les références littéraires, notamment du polar contemporain, foisonnent.
Les amateurs du genre seront comblés.
Adam Langer sait nous prouver qu’on peut construire un thriller psychologique sans forcément y adjoindre des litres d’hémoglobine.
Langer serait-il le nouveau Dumas ?
Il est difficile de dire si ce livre fera le buzz dans la macro-bulle des lecteurs de polars, mais de mon point de vue il le mériterait et ce sera assurément un des romans policiers les plus qualitatifs et surprenants de cette rentrée littéraire 2015.
Après Crocs de P. K. Dewdney, dans un registre totalement différent, Le Contrat Salinger de Adam Langer est mon second coup de cœur de l’année.
En espérant que ces quelques lignes ci-dessus vous donneront envie d’acheter et de lire ce petit bijou en l’appréciant à sa juste valeur.
Bonne lecture.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Aoû 19, 2015 4:27 pm Sujet du message: |
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>> Le Coup de coeur de Claude Le Nocher sur son blog Action-Suspense :
Citation: |
Adam Langer : Le contrat Salinger (Super 8 Éditions, 2015) – Coup de cœur –
[...]
On ne trouve dans ce roman que des atouts favorables.
À commencer par sa construction.
Le narrateur est bel et bien Adam Langer.
Il nous retrace les mésaventures de son "ami" romancier, en témoin autant que par le récit direct, tout ça avec une remarquable fluidité et des chapitres courts.
Une histoire assez addictive, il faut le reconnaître.
Le postulat (un contrat singulier) est également séduisant.
On pense à ces riches notables d'autrefois, qui commandaient des films érotiques à leur seul usage.
En plus "élégant", bien sûr, puisqu'il s'agit ici de littérature.
Comment ne pas être touché par les références évoquant B.Traven, J.D.Salinger, Harper Lee, auteurs se comportant en ermites après leurs succès ?
Pour l'anecdote, il est question de la suite "Écrivain", chambre 813, à l'hôtel Drake de Chicago. En hommage à Arsène Lupin ?
L'Édition et son bizness servent de toile de fond à ce roman.
L'industrie culturelle a ses règles de fonctionnement, comme les autres. “Toutes les grandes maisons d'édition ont leur superstar...”
C'est grâce aux ventes importantes de ces "locomotives" que chacun est payé, que l'on continue à publier des auteurs peu rentables, qu'on tente de nouveaux talents.
Adam Langer ne dénonce pas un fait connu et légitime, s'insurgeant plutôt avec ironie contre des comportements hautains, désagréables et stupides.
Quant à son propre personnage, il a lui aussi son parcours, avec des détails signifiants quant au sujet.
Une formule biscornue, que les futurs lecteurs et lectrices comprendront.
Une intrigue riche et diablement maîtrisée, sur le thème du livre et teintée d'un humour bienvenu : on ne peut que savourer avec délectation !
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Vic Mackey Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 42 Inscrit le: 07 Déc 2013 Messages: 596
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Posté le: Lun Aoû 31, 2015 7:08 pm Sujet du message: |
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J'ai lu les 200 premières pages et pour le moment, j'accroche fortement à l'histoire et sa construction. _________________
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Sep 08, 2015 7:54 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu du Noir :
Citation: |
Des dangers de l'écriture
C’est encore mou côté polars donc j’alterne bouquins en retard et livres de la rentrée.
Là c’est la rentrée chez Super 8 avec Le contrat Salinger d’Adam Langer.
Adam Langer est un ancien journaliste devenu homme au foyer : La revue où il publiait des portraits d’auteurs a coulé, il a écrit un unique livre puis suivi sa femme dans la ville de province où elle attend un poste de titulaire, dans une petite université.
Un jour il croise par hasard Conner Joyce, auteur de thrillers à succès dont il avait fait le portrait.
Etonnamment, dès le lendemain, Conner le rappelle : Alors que ses livres se vendent de moins en moins, il a été contacté par un mystérieux mécène qui lui propose un contrat : écrire, pour une somme rondelette, un roman dont il sera le seul lecteur.
L’homme est collectionneur et se vante d’avoir des manuscrits uniques de tout ce que les lettres américaines comptent de grands noms.
Pour une raison étrange, Conner Joyce veut avoir l’avis de Langer, qui lui conseille d’accepter … puis oublie l’affaire.
Jusqu’à ce que Conner le rappelle, les choses ont pris une tournure inquiétante.
Voilà un bon roman pour attaquer la rentrée.
Pas de quoi crier au chef-d’œuvre, mais un excellent moment de lecture.
Passons rapidement sur les petits défauts : J’aurais bien aimé que le « méchant » reste plus menaçant et inquiétant jusqu’à la fin (je n’en dit pas plus pour ne rien déflorer de l’intrigue), et les parties de castagne (très rares) ne sont pas complètement convaincantes.
Pour le reste, l’idée est excellente et elle est parfaitement exploitée.
Elle ne peut bien entendu que séduire les lecteurs compulsifs que nous sommes.
Dans le développement de l’histoire l’auteur fait preuve d’une très grande habileté, abattant ses cartes et dévoilant ses coups de théâtre de façon diablement efficace.
Jusqu’aux derniers retournements.
En prime, il dresse un portrait acéré et gentiment ironique du monde de l’édition, du quotidien de l’écrivain en tournée et de la vie d’un universitaire dans une petite ville.
Tout cela sent le vécu et sonne très juste, sans que la charge l’empêche de faire preuve d’une certaine tendresse pour ses contemporains, malgré (ou à cause ?) de leurs faiblesses.
Un vrai plaisir de lecture.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Nov 08, 2015 10:43 pm Sujet du message: |
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Je l'ai commencé, un peu de mal à rentrer franchement dedans pour le moment. Ca se laisse bien lire, certes, mais je trouve que ça manque un peu de rythme et de mordant dans les premiers chapitres. A suivre... _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
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thibe Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 246 Localisation: Charleroi
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Posté le: Mar Mar 01, 2016 7:54 am Sujet du message: |
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Je l'ai commencé hier, et je suis bien emballé par l'histoire. C'est, à la base, la chronique de Cl. Le Nocher qui m'a convaincu de me tourner vers ce livre... |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Mar 01, 2016 11:20 am Sujet du message: |
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À vrai dire, j'hésite toujours pour ce livre. Et en plus, je ne peux pas tout lire non plus...
Du coup je surveillerai ton retour de lecture, Thibe. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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thibe Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 246 Localisation: Charleroi
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Posté le: Jeu Mar 03, 2016 8:01 am Sujet du message: |
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Mon avis sur "Le contrat Salinger"
8/10 Adam Langer se met en scène dans Le contrat Salinger. Son ami, Conner Joyce, à l'allure de l'écrivain raté ou, tout au moins, en phase de décrépitude, est fui par le public. C'est sans compter sur la rencontre qu'il va faire avec Dex Dunford, un homme énigmatique, par l'intermédiaire de son "chien de garde", Pavel Bilski. L'intrigue se noue alors: Conner est invité à écrire un livre unique, un bon polar, qui ne sera lu que par Dex et Pavel, en échange du silence de Conner et de quelques millions de dollars... commence alors un chassé-croisé entre Conner, Adam, les commanditaires de Conner et son ancienne éditrice...
Ce roman, difficilement classable (ce n'est pas vraiment un thriller psychologique comme l'indique la 4e de couverture, ce n'est pas vraiment un roman noir non plus à mes yeux, encore moins un "polar" au sens classique), se caractérise par une narration à plusieurs strates, et n'est pas sans me faire songer au beau "D'après une histoire vraie" de Delphine de Vigan (qui est plus psychologique à mes yeux). Le contrat Salinger nous propose une réflexion sur le monde de l'édition - plutôt que sur la "panne" de l'écrivain comme dans le roman de de Vigan -, sur les difficultés financières des auteurs, sur le règne sans pitié des éditeurs, et, en quelque sorte, sur les risques que font peser les lois du marché sur la créativité littéraire... Dans une fiction "commandée", pour laquelle le commanditaire se réserve le droit de demander des corrections, où se trouve la liberté de l'auteur, comment articuler la fiction à la réalité?
Le récit m'a semblé bien emballé, la traduction est fluide - on peut reprocher un manque de soin, çà et là, dans la correction des épreuves... -, il se dévore en quelques heures. Bref, à découvrir pour les lecteurs curieux. Si vous cherchez un polar ou un thriller, vous pourriez toutefois être déçus, me semble-t-il. Personnellement, j'ai été séduit. |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Mar 03, 2016 3:03 pm Sujet du message: |
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Très intéressant, merci Thibe. Tout ce qui concerne le monde du livre ou de l'édition vu par des auteurs m'intéresse, en plus. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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thibe Meurtrier
Age: 47 Inscrit le: 29 Sep 2015 Messages: 246 Localisation: Charleroi
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Posté le: Jeu Mar 03, 2016 3:05 pm Sujet du message: |
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norbert a écrit: | Très intéressant, merci Thibe. Tout ce qui concerne le monde du livre ou de l'édition vu par des auteurs m'intéresse, en plus. |
J'espère que tu apprécieras (je ne force personne à le lire, et je n'ai pas 1 million d'€ à offrir pour cela ) |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11645 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Mar 03, 2016 3:09 pm Sujet du message: |
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thibe a écrit: | norbert a écrit: | Très intéressant, merci Thibe. Tout ce qui concerne le monde du livre ou de l'édition vu par des auteurs m'intéresse, en plus. |
J'espère que tu apprécieras (je ne force personne à le lire, et je n'ai pas 1 million d'€ à offrir pour cela ) |
Ne t''inquiète pas ! Si jamais je le lis, ce sera de mon plein gré ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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