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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11703 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Mar 30, 2015 5:54 am Sujet du message: Cry Father - Benjamin Whitmer (Gallmeister) |
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Après le formidable accueil critique et public qui avait salué Pike, son premier roman, Benjamin Whitmer est enfin de retour avec Cry Father, qui vient de paraître dans la collection Neonoir des éditions Gallmeister, traduit par Jacques Mailhos.
Le livre :
Depuis qu’il a perdu son fils, Patterson Wells parcourt les zones sinistrées de l’Amérique pour en déblayer les décombres.
Le reste du temps, il se réfugie dans sa cabane perdue près de Denver.
Là, il boit et tente d’oublier le poids des souvenirs ou la bagarre de la veille dans un bar.
Mais ses rêves de sérénité vont se volatiliser lorsqu’il fera la rencontre du fils de son meilleur ami, Junior, un dealer avec un penchant certain pour la bagarre.
Les deux hommes vont se prendre d’amitié l’un pour l’autre et être peu à peu entraînés dans une spirale de violence.
« Benjamin Whitmer écrit sur la rouille qui attaque la vie. Il montre le miteux, l'obscurité, ce que les autres ont peur d'exposer. »
FRANK BILL
« Whitmer raconte sec, presque bibliquement, des vies de trois fois rien et ce peu fait un grand livre. »
Alain Léauthier, MARIANNE
>> Le site de l'auteur : http://benjaminwhitmer.com/
>> La collection Neonoir : http://www.gallmeister.fr/la_maison/neonoir
L'auteur :
Benjamin Whitmer est né en 1972 et a grandi dans le Sud de l'Ohio et au Nord de l'État de New York.
Il a publié des articles et des récits dans divers magazines et anthologies avant que ne soit publié son premier roman, Pike, en 2010.
Il vit aujourd’hui avec ses deux enfants dans le Colorado, où il passe la plus grande partie de son temps libre en quête d'histoires locales, à hanter les librairies, les bureaux de tabac et les stands de tir des mauvais quartiers de Denver.
Cry Father est son second roman.
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2422 Localisation: Brest même
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Posté le: Lun Mar 30, 2015 7:10 am Sujet du message: |
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je fais un saut demain soir à Lannion pour le voir à la librairie Gwalarn _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road |
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Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2422 Localisation: Brest même
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Posté le: Mer Avr 01, 2015 8:12 am Sujet du message: |
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c'était un chouette moment. une 12aine de personnes pour un peu plus d'1H de discussion et d'échanges.c'est quelqu'un de très intéressant à écouter,notamment sur sa vision de la société américaine.
et comme la librairie Gwalarn fait très bien les choses,il y avait un pot ensuite et nous avons pu continuer à discuter avec Benjamin autour d'une bière _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road
Dernière édition par Fab le Mer Avr 01, 2015 10:01 am; édité 1 fois |
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clémence Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 41 Inscrit le: 10 Sep 2009 Messages: 882 Localisation: Ain
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Posté le: Mer Avr 01, 2015 9:54 am Sujet du message: |
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J'ai hate de cette lecture. Les couv de cette collection sont simples, sobres et sublimes. |
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Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2422 Localisation: Brest même
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Posté le: Mer Avr 01, 2015 9:58 am Sujet du message: |
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d'après ce que disait hier Ekaterina de chez Gallmeister,la réflexion sur la collection et sur sa présentation,sa maquette a été assez longue. _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8985 Localisation: Paris
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11703 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Juil 03, 2015 10:24 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Wollanup sur Unwalkers :
Citation: |
Epaté par « Pike », j’attendais un peu au tournant Benjamin Whitmer, intronisé fer de lance de la collection Néonoir de Gallmeister avec la sortie de « Pike » dans ce nouveau format et surtout l’arrivée de ce « Cry Father ».
Mis à part Whitmer qui inaugurait l’arrivée de Gallmeister en zone urbaine, les quelques romans de cet éditeur que j’avais pu lire, malgré leur beauté et le talent des auteurs, me décrivaient une Amérique qui m’était étrangère, celle des grands espaces, une Amérique plus ou moins fantasmée.
Le Montana et le Vermont, territoires authentiques s’il en est, ne sont pas forcément les plus représentatifs de l’Amérique.
Gallmeister, c’était un peu, pour moi, le « nature et découvertes » de la littérature avec ce nature writing beau mais souvent un peu vain et loin des réalités d’un pays et d’un continent fascinants.
Ça, c’était avant.
Avec Whitmer et tous les auteurs de cette nouvelle brillante collection, retour à une Amérique vivante, où les gens affrontent dangers et vicissitudes autres que les tourments de la nature dans des zones urbaines déglinguées par tous les fléaux contemporains d’une société capitaliste en pleine déliquescence.
A la lecture de la quatrième de couverture, pas de doute, je suis dans mon élément, tout en sachant aussi que, depuis quelques années, on est abreuvé d’énormément de romans de la sorte sur les losers, les rejetés de l’Amérique tarés à cause de la meth ou tellement tarés au départ que la meth n’est qu’un simple élément extérieur peu notable dans le bordel ambiant des caboches.
« Cry father » est-il différent de la production « ordinaire » en ce qui concerne les thèmes abordés ?
Oh que non : la meth, les bagarres, les magouilles misérables, la paternité, le deuil, la violence extrême, les flingues…tout y est et plutôt deux fois qu’une.
Alors, pourquoi je me fatigue à reparler d’un roman déjà talentueusement chroniqué sur Unwalkers, d’un auteur déjà interviewé sur le site ?
Tout simplement parce que j’ai ouvert ce deuxième opus un peu sceptique au départ puis franchement enthousiasmé et enfin totalement ravi au bout d’une lecture d’une traite.
Alors je sais que c’est très subjectif - quel avis ne l’est pas ? - mais Whitmer est le meilleur dans son genre et de loin.
Cet homme est capable avec tout ce ramassis de clichés usés jusqu’à la corde en matière de littérature noire ricaine de faire un roman époustouflant, harmonisant connerie, chagrin, rédemption, road-trip et violence extrême pour un moment de pur bonheur pour l’amateur du genre, sans jamais frôler la bouffonnerie qui guette pourtant à chaque coin de page.
Les personnages sonnent vrais, semblent authentiques, semblent avoir été rencontrés par Whitmer dans des bars sombres où on vient pour picoler et se raconter, s’imaginer une autre vie et oublier celle-ci.
Les pages où Patterson écrit à son fils mort sont des passages d’émotion intenses, des instantanés criant d’humanité et de douleur, comme dans le cinéma divin de Jeff Nichols.
Le duo, duel Patterson Junior est de première bourre et les autres personnages sont aussi travaillés, faisant naître parfois de façon très surprenante des sentiments très nobles chez les pires malades. Comment Whitmer peut-il ne faire qu’un second rôle d’un abruti comme Chase qui jouera sa plus belle partition dans un chapitre 24 à hurler d’effroi et de rire.
C’est très violent mais, comme le reste de cette production sur le Midwest sous meth, ni plus ni moins.
Ce qui fait la différence entre Whitmer et les autres, c’est aussi l’écriture.
Il y a un rythme dans ce roman qui dès la lecture des premières lignes d’un chapitre vous incite, vous force à le continuer.
Loin du nihilisme de certains auteurs, Whitmer sait créer assez rapidement un décor propice aux dérapages multiples qui émaillent le roman.
Le rythme assez lent en apparence cache un scenario brillamment construit qui nous amène vers un dénouement évidemment assez prévisible en distillant, l’air de ne pas y toucher, au travers de dialogues semblant anodins, certaines considérations très tranchantes sur son pays, sa situation ou l’écologie.
Un grand roman et surtout un immense auteur.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Emil Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 42 Inscrit le: 16 Mai 2011 Messages: 2524 Localisation: Normandie
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Posté le: Sam Oct 03, 2015 2:19 pm Sujet du message: |
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Mon avis sur PP
L'écriture de Benjamin Whitmer reste constante, des phrases courtes et promptes, des dialogues expéditifs. L'univers dans lequel évoluent les personnages est toujours aussi sombre et brutal. Ce qui manquait dans Pike, est ici présent, le personnage de Patterson est humain (aussi bon que mauvais mais sensible), il souffre la perte de son fils et ce mélange de violence et d'émotion font de Cry Father un livre épatant. Foncez ! _________________ La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien |
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clémence Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 41 Inscrit le: 10 Sep 2009 Messages: 882 Localisation: Ain
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Posté le: Lun Oct 12, 2015 10:44 am Sujet du message: |
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Un roman noir et épais, dense, dans lequel on se promène pile ou face. En superficiel ou en profondeur, selon l'angle qu'on choisit, le moment, l'imprégnation, les similitudes qu'on croit deviner, entr'apercevoir.
Pour ma part, j'ai lu ce roman sur le conseil de Nicolas Mathieu (aux animaux la guerre), j'ai donc découvert cet auteur avec en arrière pensée la lecture - fraîche à l'époque- de la chronique vosgienne que j'avais adoré.
Dans Cry Father, j'ai été très sensible au ton, à l'histoire bien sûr, mais particulièrement à la douceur des propos pour une violence familiale crue mais touchante. Une belle lecture.
Assurément pas la dernière de l'auteur ! |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11481 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Jeu Mai 31, 2018 7:54 am Sujet du message: |
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En poche (Totem) le 6 septembre, parallèlement à la sortie du nouveau roman de l'auteur, Évasion (voir ici).
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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JohnSteed Serial Killer : Patrick Bateman
Inscrit le: 08 Aoû 2016 Messages: 989
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Posté le: Lun Aoû 22, 2022 1:36 pm Sujet du message: |
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J’apporte ma contribution :
mon vote : 7/10
Citation: | Patterson Wells est un personnage en souffrance. Depuis la disparition de son fils, il fuit le monde et surtout ceux qui l’aiment, son ex-femme, ses amis. Il se réfugie dans sa douleur et dans l’alcool et les bagarres. Patterson veut se faire mal, s’infliger la responsabilité de la mort de son fils, la justice n’ayant pu décider la culpabilité du médecin.
Sa rencontre avec Junior, le fils de son ami Henry ne va que renforcer cette déchéance, lui qui touche dans les affaires de drogue.
Ce duo va s’auto entraîner dans la violence la plus extrême, jusqu’à la mort.
Un roman âpre et dur dans lequel la plume de Benjamin Whitmer décrit avec subtilité mais sans faire dans la dentelle les sentiments de culpabilité extrême et d’auto-destruction que s’inflige son personnage.
Un polar à la désespérance profonde réservé à un public amateur des âmes torturées. |
Trop de violence "gratuite". Sinon, j'ai beaucoup apprécié l'écriture de Whitmer. |
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