Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Fredo]

Imagine le reste, le nouveau roman d'Hervé Commère, sera publié le 12 juin prochain aux éditions Fleuve(Noir).

[Gruz]

Un vrai petit bijou, je recommande TRES TRES chaudement !
Ma chronique :
http://gruznamur.wordpress.com/2014/06/12/imagine-le-reste-herve-commere/

[Fredo]

Pas encore lu le roman d'Hervé, je lirai ta chronique à l'issue
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[holden]

pareil
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lisez ce vous voulez . . .

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[Gruz]

Vous allez adorer les zenfants

[Hoel]

Gérard Collard sors de ce corps...
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/

[clémence]

Je suis cet auteur de talent depuis le début, nul doute que ce bouquin va être une belle nouvelle rencontre. J'ai hâte de le lire...

[clémence]

Ce roman, c'est une lampe d'ambiance avec ses bulles d'encre qui s'agitent selon la température de la structure : un cadre défini contenant l'infini de possibilités dansantes et de rencontres.

Ce n'est un secret pour personne, j'aime Hervé Commère depuis le début, ses romans m'ont charmée dès le premier. J'essaie toutefois de lire ses écrits sans a priori de bienveillance, mais comment dire ...

J'ai donc fermé le roman, je ne peux pas dire terminer, puisque je vogue encore un peu dans les brumes de cette histoire, de cette succession d'histoires qui au final n'auront été ni heureuses ni malheureuses, mais simplement le reflet de la vie qui tourne, chamboule, avance et continue ; cette vie de hasard et de rencontres, cette vie qui se consume, qu'on aime et qu'on dévore, qu'on digère et après laquelle on court pour toujours plus d'intensité.

Je retiens plusieurs belles images, comme il m'en reste de livres qui m'ont marquée par ces ambiances reflétant les théâtres poétiques du quotidien.

L'eau qui monte sur la plage dans cette voiture bleue pétrole, deux apprentis truands avec des épaules un peu larges à son bord, écoutant James Brown en se sentant pousser des ailes.
Marcel, du Vercors, son piano, et Nino à Calais, ce très beau moment d'échange, de complicité simple, généreuse, au moment du déménagement du chanteur. Une perle rare d'intensité, comme on aimerait en voir, en vivre tellement plus, qui se dévoile au moment où on en a besoin, qu'on aime savoir, sentir tout près, et cette lampe d'ambiance qui passe de main en main... qu'on retrouve plus tard, sur un piano coincé dans des drôles de rails, structure originale et douce, nature et tendre, qui colle si bien à ce personnage aimant qu'est Marcel, ce fidèle, cet homme de puissance tendre.
Et que dire de la rencontre de cette nuit sicilienne avec cette folle Carole, belle, impétueuse et qui traverse la vie semant des instants d'éternité sans le savoir ? Mon dieu, que cette nuit qui bascule est sereine et somptueuse dans la confidence, dans les lumières rouges des clopes dont on devine le grésillement dans le silence, teinté du roulis de l'eau.

Ces images là, l'empreinte Commère, nul doute que je les garde au fond de moi.

Je ferme les yeux, un peu embués de la fin du livre, cette apothéose cathartique qui ne pouvait se dérouler qu'à la faveur d'un événement forcément majestueux, où est enfin permis un geste de ré-union, dans lequel on peut tout imaginer, le probable, mais surtout le reste.

Au final, je m'aperçois que ce livre, cette histoire, c'est surtout une putain de bonne énergie positive, un kif de dingue sur la longueur, un shoot qui dure, une joie puissante de rugir un yawp primaire, de hurler que la vie est belle. Parce que j'ai cette chance, c'est vrai. Mais m'est avis que cette rage criante à travers les pages est perméable à tous.

[Emil]

Un plaisir comme à chaque fois ! Des destins qui se croisent, des choix bousculés, des hasards, des non-dits, toutes ces petites choses de la vie Hervé Commère les exploite à merveille, tout cela sous sa plume devient étonnant et beau. Les personnages ne sont pas des tendres et pourtant tous débordent d'amour ou de soif de vivre, très attachants on referme le livre le cœur lourd !
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La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien

[voxac30]

[norbert]

Je l'avais déjà repéré bien que n'ayant jamais lu Hervé Commère, et là vous me donnez drôlement envie de me le prendre !
Dommage que sa couverture soit aussi moche et ratée avec cette image recomposée et ses couleurs criardes, trop "instagramées", mais sinon, j'avoue être de plus en plus tenté, ne serait-ce que pour découvrir l'auteur.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[voxac30]

[norbert]

[voxac30]

[Fab]

j'en arrive au dernier tiers et je suis tiraillé entre continuer à le lire à un rythme soutenu tellement c'est bon et me freiner volontairement pour faire durer le plaisir.
comme je regrette de ne pas l'avoir lu plutôt pour pouvoir voter pour lui pour le PPP
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À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road