Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[norbert]

Déjà auteur de romans noirs (La Peur des bêtes, Quand je serai roi), le Mexicain Enrique Serna signe avec Coup de sang une tragicomédie qui a remporté le Prix Antonin Artaud en 2010 et a été publiée en 2013 chez Métailié.





Le livre :

Splendeurs et misères de l'orgueil masculin.

Soit un modeste garagiste mexicain quia plaqué femme et gosses pour suivre à Barcelone une bombe dominicaine, chanteuse de salsa, aussi irrésistible qu'assommante.
Soit un séduisant quadragénaire catalan, dont les femmes sont folles, mais qui est encore puceau à 47 ans parce qu'il se croit impuissant et qui en désespoir de cause a recours au Viagra.
Soit enfin, ou presque, un acteur porno argentin en fin de carrière qui perd tous ses moyens sur un tournage après être tombé raide amoureux d'une jeune et jolie étudiante qui le croit chercheur en génétique...
Quand ces trois-là se croisent, avec quelques autres qui font, ou pas, dans la dentelle, le cocktail est explosif.

Coup de sang est une tragicomédie sexuelle débridée, crue, farcesque, panique, un vaudeville délirant qui risque de choquer les belles âmes, dans lequel Enrique Serna déploie toute sa verve caustique et son humour féroce, entre passions et pulsions, entre triomphes et fiascos.
Peinture au vitriol de la sexualité contemporaine, portrait grinçant du macho, mais aussi de l'hystérique moderne, ce Coup de sang d'un des plus talentueux et singuliers écrivains d'Amérique latine est un roman crépitant de folies diverses et variées, dont la lecture réserve, jusqu'au bout, bien des plaisirs et des surprises.

(Traduit de l'espagnol (Mexique) par François Gaudry)



« La tumescence se marie ici à la romance. Il y a du drame dans les draps et une mystique du coït. Enrique Serna soutient la gageure de rendre un roman sur la jouissance masculine et ses grandes contrariétés universellement jouissif (oui, lectrices). C'est sublime et bouffon, attendrissant et ahurissant, pathétique et comique. Tant de gloires, tant de déboires ! »
Macha Méry - Le Monde

« Tellement drôle, tellement juste, souvent cru mais jamais vulgaire, Coup de sang est un énorme coup de cœur. »
Charles Dinje - L'Amateur de Cigares

« Un livre complètement jouissif sur les malheurs et les misères du mâle moderne. »
Augustin Trappenard - Le Grand Journal, Canal +

« Bien jouissif, le dernier Enrique Serna revisite la litanie qui veut que les hommes ne sont plus rien face à une belle femme – de préférence hystérique. Surtout, Coup de sang ébauche une théorie savoureuse en période de crise : le pénis pourrait bien être l’accusé idéal. »
Gladys Marivat - Technikart

« Qui a dit que le latino était macho ? Coup de sang traque moins les splendeurs que les misères de l’orgueil masculin. La couverture du livre en témoigne. »
Augustin Trappenard - Elle

« Je suis très fan de Coup de sang. C'est carrément graveleux et délicieux ! »
Jennifer Le Morvan - Librairie La Soif de lire (Strasbourg)



L'auteur :

Né en 1959, Enrique Serna a fait des études de lettres.
Romancier, essayiste, chroniqueur, il connaît un vif succès au Mexique, son œuvre est traduite en plusieurs langues et a été saluée par García Márquez.
En France, ont été publiés un recueil de nouvelles, Amours d’occasion (Atelier du Gué), et deux romans, La peur des bêtes (Phébus) et Quand je serai roi (Métailié).
Enrique Serna vit au Mexique.
_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[norbert]

Je viens de le commencer et pour l'instant j'aime beaucoup. C'est drôle, bien écrit, cru sans être vulgaire, et ça promet !
_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[norbert]

Un roman souvent drôle, décapant et qui vise juste.
Il réussit à la fois à être léger et divertissant, mais aussi à avoir malgré tout un vrai fond, traitant par le biais des innombrables mésaventures de ses trois personnages masculins principaux de l'amour et du sexe, de l'orgueil masculin - qu'il soit démesuré ou maltraité - mais toujours avec humour.
C'est décapant, chaud, pétillant et sarcastique, un roman parfait pour l'été (mais pas seulement) qui se lit avec grand plaisir !
_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy