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Les Derniers jours du Condor - James Grady (Rivages)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Oct 10, 2015 9:42 pm    Sujet du message: Les Derniers jours du Condor - James Grady (Rivages) Répondre en citant

Près de 40 ans après son fameux Les Six jours du Condor, adapté à l'écran par Sydney Pollack avec Robert Redford, James Grady remet son personnage en selle dans Les Derniers jours du Condor, qui vient de paraître en Rivages/Thriller dans une traduction de Hubert Tézenas.






Le livre :

Traumatisé par des missions à haut risque, l'agent connu sous le nom de code de « Condor » a été interné dans un hôpital psychiatrique secret de la CIA.
Libéré, il travaille aujourd'hui à la bibliothèque du Congrès.
Deux agents chargés de sa réinsertion, Peter et Faye, s'assurent périodiquement qu'il prend ses traitements et ne fait pas de vague.
Un soir, en rentrant chez lui, le Condor trouve Peter égorgé et crucifié au-dessus de sa cheminée.
« Rien de tel qu'un tableau dément pour faire porter le chapeau à un dingue », se dit-il.
Ses vieux réflexes reprennent le dessus : il rassemble quelques affaires et prend la fuite.
Le cauchemar de sa jeunesse recommence.
Le Condor est à nouveau un homme traqué qui va devoir vendre chèrement sa peau dans les rues kafkaïennes de Washington.
Son salut viendra peut-être des femmes qui vont croiser sa route...



« Un regard essentiel et attristé sur les Etats-Unis d'aujourd'hui. »
THE WASHINGTON POST



>> Le site de l'auteur : www.jamesgrady.net



L'auteur :


James Grady est l'auteur du mythique roman Les Six Jours du Condor, adapté par Sydney Pollack avec Robert Redford.
Ancien journaliste d'investigation et attaché parlementaire, il est familier des arcanes de Washington.
Cette expérience lui a inspiré plusieurs romans dont Le Fleuve des ténèbres, Tonnerre et La Ville des ombres.





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MessagePosté le: Dim Oct 11, 2015 2:16 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Laurent Greusard sur K-libre.fr :

Citation:



Souriez, vous êtes surveillé

Ce n'est pas parce que l'on est paranoïaque que le monde entier ne nous en veut pas.
C'est en se basant sur cet adage que l'agent spécial nommé le Condor a réussi à survivre sur plusieurs décennies.
Aujourd'hui, diminué, il a tellement de secrets d'État dans sa tête qu'il est constamment sous médicaments, qu'il est surveillé par une équipe dont le but est de vérifier qu'il ne fait pas de vagues, et surtout qu'il ne prévoit pas de trahir.
Un soir, en sortant du travail, le Condor se rend compte qu'il est suivi par une mystérieuse voiture blanche.
Arrivé chez lui, il reçoit la visite de ses deux agents traitants qui deviennent inquiets car ce ne sont pas eux qui ont lancé cette filature supplémentaire.
Tout se complique lorsque, en allant l'interroger, le conducteur de la voiture s'enfuit.
Quelqu'un essayerait-il de kidnapper le Condor ?
Quelques heures plus tard, alors qu'il croit que la situation est redevenue normal, en rentrant chez lui le Condor a la désagréable surprise de découvrir l'un des agents traitants chargés de le surveiller torturé dans son salon.
Il prend alors la fuite...

Ultime volet d'une trilogie qui reprend le même personnage, mais qui peut également se lire de manière indépendante, Les Derniers jours du Condor accentue encore plus, si cela était possible, l'atmosphère étouffante du monde contemporain, de sa surveillance généralisée, des complots cachés à l'intérieur des complots.
Le style de James Grady, qui s'ingénue à développer des détails sur les mesures d'espionnage et de contre-espionnage, à décrire de manière entomologique les mille et une précautions que prennent chacun des agents pour assurer leur sécurité, et les solutions de repli, va jusqu'à annoncer une masse d'éléments qui ne serviront pas, mais qui auraient pu servir.
Face à une machine de plus en plus folle (et ce troisième volet décrit dans ses dernières pages cette démesure des temps modernes, lorsque les développements technologiques démultiplient la puissance potentielle des volontés humaines), le roman raconte comment, malgré les difficultés, un homme peut s'opposer au système hyper-sécuritaire qui s'est mis en place depuis le 11-Septembre.
Mais James Grady sait raconter une histoire et faire vivre en quelques lignes des personnages secondaires (ici, la femme du binôme policier de surveillance ou son amant, une bibliothécaire, un chef de bureau des services secrets) et est tout à fait à l'aise pour décrire une scène d'actions mouvementées de manière crédible (une attaque dans le métro, un tueur à bicyclette).

Lorsque Les Six jours du Condor parut, il fut loué et adapté au cinéma par Sydney Pollack avec Robert Redford et Faye Dunaway.
Ce nouveau roman mérite autant de louange même si le doute, la suspicion et la réticence que l'auteur manifeste auprès des surveillances omnipotentes actuelles, le fait que l'administration détruise ses employés avec des médicaments pour qu'ils ne révèlent pas les secrets dont ils sont dépositaires, lui donneraient une odeur de soufre auprès des décideurs cinématographiques.


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MessagePosté le: Mer Oct 14, 2015 3:33 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur son blog Encore du Noir :

Citation:


Disparu depuis L’ombre du Condor, en 1975, Ronald Malcolm, alias Condor, alias Vin, réapparaît après quarante ans et un passage en asile évoqué il y a quelques années dans Mad Dogs.
Toujours suivi médicalement et professionnellement par l’agence qui l’emploie, le voilà de nouveau au cœur d’un complot, si c’est ainsi que l’on qualifie le fait de retrouver chez soi, en rentrant du boulot, l’agent chargé de notre suivi crucifié sur la cheminée du salon et énucléé.
Et donc, une nouvelle fois, il s’agit pour Condor de tenter de prendre son envol et d’échapper à la meute lancée à sa poursuite.

Les Derniers jours du Condor, nécessairement, font écho aux Six jours du Condor.
On y retrouve donc sans surprise les mêmes motifs : la rencontre avec une femme ainsi que l’impitoyable poursuite menée par un groupuscule cherchant à gagner en influence et en pouvoir personnels infiltré au cœur du service pour lequel Condor est censé travailler.

Ce que Grady nous dit là, c’est que tout à changé – le Rideau de fer s’est écroulé, les tours du World Trade Center se sont effondrées – mais que rien n’a changé.
La géopolitique peut être bouleversée, mais on ne change pas les hommes comme ça.
L’attrait du pouvoir pour le pouvoir, l’envie de dominer à tout prix, l’obsession du contrôle sont toujours bel et bien là.
Tout au plus les moyens de contrôle et la paranoïa sont-ils aujourd’hui un peu plus prégnants.
Ce qui n’empêche d’ailleurs pas Condor, avec ses méthodes d’un autre temps, d’avant internet, d’avant le flicage électronique généralisé, de réussir à garder un léger temps d’avance.
Non pas qu’il connaisse tout des nouveaux systèmes mis en place mais juste parce qu’il sait comment fonctionne le cerveau de ses semblables et peut ainsi anticiper leurs raisonnements fondés sur la méfiance et, surtout, une immense arrogance.
Tout cela permet à James Grady, dans ce qui est bien plus un thriller sur fond d’espionnage qu’un livre sur les espions, d’aligner les scènes tendues, y compris celles qui, d’ailleurs, ne devraient a priori pas l’être.
Ainsi voit-on s’installer une profonde tension lors des multiples scènes de sorties ou d’entrées dans diverses planques, mais aussi dans les scènes de tête à tête amoureux.

Et puis il y a aussi LA scène, le morceau de bravoure : une formidable fusillade dans le métro digne des meilleurs moments du cinéma, qui n’est pas sans rappeler les fusillades en gare des Incorruptibles, ou de L’Impasse de Brian de Palma.
Parfaitement maîtrisée, avec une écriture précise et visuelle, elle est le point d’orgue du roman et vaut à elle seule qu’on le lise.

Autant dire, que l’on ne regrette pas d’avoir attendu six ans pour retrouver James Grady.


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MessagePosté le: Jeu Nov 05, 2015 8:43 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur son blog Actu du Noir :

Citation:

Fallait pas réveiller le Condor


James Grady revient, et il revient avec un Condor qui est passé par Mad Dogs : ça donne Les derniers jours du Condor.


Le légendaire Condor a disparu de la circulation pendant des années. Enfermé dans une clinique très spéciale qui traite les agents de la CIA qui ont complètement fondu les plombs.
Depuis quelques semaines, il est de nouveau dehors.
On lui a trouvé un travail sans risque, à la bibliothèque du Congrès, et deux collègues, Faye et Peter sont chargés de passer régulièrement vérifier s’il va bien et surtout s’il prend bien ses médicaments…

Un soir, en rentrant chez lui, Condor trouve Peter égorgé et crucifié à sa cheminée.
L’histoire semble se répéter, des années plus tard.
En moins de trente minutes il prend ses affaires et s’enfuit, échappant de peu à la police.
Le voilà de nouveau traqué dans Washington, sans savoir sur qui il peut compter.


Il faudrait que je relise et revois les trois (ou six) jours du Condor pour voir ce qui a été repris ici (même si je me suis, quand même, rendu compte que ce n’est sans doute pas un hasard si l’aide de Condor s’appelle Faye).
Je me souviens par contre suffisamment bien de Mad Dogs, précédent roman traduit de James Grady pour voir qu’on est ici dans le même univers d’espionnage et de paranoïa.

Un domaine où l’auteur maîtrise totalement sa narration et son sujet.
Le lecteur se fait complètement embarquer dans cette fuite démente (dans tous les sens du terme), où la folie et les troubles de mémoire du personnage central sont le reflet de la folie d’une époque et d’un système.
Où la fuite en avant technologique commencée bien avant le 11 septembre, mais accentuée ensuite, devient la fuite d’un poulet sans tête, ou pire, la fuite d’un poulet … dont plus personne ne sait où se trouve sa tête !

C’est jouissif, c’est intelligent, il faut un peu s’accrocher au début, mais on est bien récompensé, et en bonus il y a quelques scènes d’anthologie.
A lire donc.
Les espions de James Grady ont pris des rides, se bourrent de cachetons mais n’ont rien perdu de leur patate !


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MessagePosté le: Ven Avr 01, 2016 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Bob Polar sur son blog :

Citation:

LE VOL PLANÉ DU CONDOR


Vin ou Condor, agent de la CIA, est en phase de réinsertion.
Il a mal digéré certaines missions.
On le dit fou.
Aussi, il prend des tonnes de médocs.
Un fantôme ne cesse de lui causer.
Alors, on vient lui rendre visite pour faire le point.
Il trouve chez lui l'un des agents dans un sale état.
Que peut-il faire d'autre que fuir.
La chasse est ouverte.


James Grady ne pouvait pas laisser tomber le Condor, il lui doit tout.
C'est en 1974 qu'il a ouvert ses larges ailes et il plane depuis cette époque pour se poser à nouveau en 2015.
Mais il a pris un coup de vieux le Condor.
Il se déplume, a des besoins nocturnes et puis il y a cette voix.
Cependant, il retrouve certaines de ses aptitudes lorsqu'il doit déguerpir, son instinct est toujours intact pour sauver sa peau.
Il comprend qu'on lui a tendu un piège et veut connaître le (ou les) commanditaire(s).
Malmenée par les services et collègue de l'agent assassiné, Faye va le rejoindre dans sa fuite.
Une partie de cache-cache quasi suicidaire va s'engager car ils savent que les tueurs ont tous les outils à leur disposition.


Nous ne sommes pas dans l'espionnage pur et dur puisqu'il s'agit là d'une affaire interne mais l'auteur tire les ficelles avec une telle aisance que l'on finit par discerner certains rouages des services secrets.
Les NOC.
Ces Non Official Cover - ou Officiers implantés dans des entreprises (par ex.) pour des opérations d'infiltration qui ne bénéficient d'aucune réelle couverture en cas de danger – se mettent en action.
Le Condor maîtrise l'immersion profonde.
Mais c'est une guerre intestine qui semble être au cœur de cette opération.
Le pouvoir de certains dirigeants est en jeu.
Pourquoi le Condor est-il la cible ?
Est-il un appât ?
Veut-on l'éliminer purement et simplement ?


« Brouillard : Des écharpes de brume blanchâtre se tordent devant ton faisceau. Sensation : tu as le visage humide. Odeurs : d'herbe mouillée. De pierre et de bitume. De riz sauté presque froid. Bruits : la rumeur lointaine du trafic. Des frémissements de feuillages. Le silence des anges de pierre à trompette, qui te font signe en déployant leurs ailes sur leur piédestal. »


Avec ce personnage qui tente de se relever d'un burn out, gavé de produits chimiques, éloigné des évolutions des services secrets, Grady injecte une dose d'humanité avec cette relation amoureuse qui va se nouer et qui semble raccrocher son héros au réel.
Va-t-il enfin se débarrasser du fantôme qui lui dicte ses pensées ?
Mais cette réalité n'est autre qu'une menace de mort.
Condor et ses « équipiers » vont devoir lutter et cela nous offre quelques scènes d'action ébouriffantes et un finish dignes d'un thriller haut de gamme.


« Les corps fraîchement égorgés sentent le jambon chaud et ont la consistance d'un ballon de plage sous-gonflé. »


Porté par un excellent style énergique et descriptif, Les derniers jours du Condor nous questionne sur les dangers d'une relative indépendance de certaines cellules des services secrets, sur les traumatismes psychiques des agents.
C'est nerveux, tendu et efficace, c'est du Grady.



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MessagePosté le: Dim Juil 17, 2016 11:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Sortie poche en Rivages/Noir le 12 octobre 2016.
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