Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

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Quand j’ai vu le nombre de pages cher Alain ( pas pu résister), je me suis dit, punaises comme pour le léopard de Nesbo , ca sent la rupture de ligaments…..et après, putain plus de 700 pages, j’avoue avoir eu peur, car il faut le tenir le lecteur sur autant de pages, de surcrôit avec un auteur que je ne connais pas, mais quand même Alain Page c’est :

d’après le Dictionnaire des Littératures Policières, de Claude Mesplède :
Pseudonyme de Jean-Emmanuel Conil, Alain Page est né en 1930.
Il exerce divers métiers — notamment dans l’enseignement — et entame sa carrière littéraire au milieu des années cinquante par le biais de la poésie et du roman policier historique.
Auteur prolixe (une centaine de titres à son actif), il crée le personnage de L’Ombre, sorte d’Arsène Lupin gentleman cambrioleur, ou encore l’agent secret Nicolas Calone qui sera le héros d’une quarantaine de romans d’espionnage.
Parallèlement, Alain Page travaille également pour le théâtre, la radio, la télévision (il est l’auteur de deux épisodes de la série Cordier, Juge et Flic) et le cinéma. On lui doit notamment le scénario du célèbre film de Gilles Deray, La Piscine (1969), ou l’écriture et la réalisation de Taxi Boy (1986).
Côté écriture, il fait quelques incursions vers le fantastique avec Les Compagnons d’Eleusis (1975), ou la science-fiction avec Le Mutant (1978).
Son roman le plus connu reste Tchao Pantin, écrit en 1982, et porté à l’écran l’année suivante par Claude Berry, avec Coluche immortalisant à l’écran le personnage de Lambert ; le film recevant en 1983 cinq Césars.

Concernant donc Eleusis, ce serait la troisième fois que l’auteur parle de ce sujet, une série télé, un livre réedité aux éditions du rocher et le dernier en date que je viens de finir, verdict…..après lecture



Excellent, ou comment mettre une baffe à tous les jeunes écrivains…..Monsieur Page remet les pendules à l’heure. Jeunes y a du boulot encore, Ecrivain c’est un vrai métier.

C’est le roman d’aventure ésotérique maitrisé de bout en bout, sur la forme, le fond, l’écriture, les dialogues, la trame, portant un regard à la fois sombre mais éclairé sur notre monde, sur l’économie, sur l’homme.

Pas une longueur, et pas une fin à la mord moi le …., tout se tient, et surtout la fin ce qui est assez rare dans le genre.

Voilà, j’ai rien de plus à dire, soit vous passez à coté d’un excellent livre soit vous vous laissez transporter corps et âmes à travers les pages du livres.

ceci est un postulat
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[El Marco]