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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11548 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Avr 14, 2011 4:08 pm Sujet du message: Il n'aurait pas tué Patience, de John Dickson Carr |
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Citation: | Voyons... Le tour de la porte et des fenêtres a été soigneusement colmaté par du papier collant de l'intérieur du bureau. Comment ne pas conclure au suicide? Désespéré, Benton s'est calfeutré dans son antre avant d'ouvrir le gaz, point final. Présentée de cette façon, l'affaire est limpide, en effet. Seulement, la présence de Patience sur les lieux complique tout. Car Patience - un serpent de Bornéo rarissime -- a elle aussi été asphyxiée. Or, même au bout du rouleau, Benton aurait pensé à épargner sa chère bestiole. Et pour ceux que cet argument ne convaincrait pas, on a relevé un indice plus tangible : la trace d'un coup violent sur la tempe de Benton. Bigre! Reste à découvrir comment l'assassin a pu s'échapper d'une pièce qui n'aurait pas même laissé filtrer un souffle d'air... |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11548 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Jeu Avr 14, 2011 4:09 pm Sujet du message: |
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Mon avis est paru sur Polars Pourpres :
Citation: | Grand spécialiste du meurtre réalisé en chambre close, John Dickson Carr signait en 1944 ce roman. A l'instar d'autres de ses œuvres plus célèbres, comme Trois cercueils se refermeront, La chambre ardente ou La flèche peinte, ce récit s'appuie sur une affaire qui apparaît insoluble : comment un tueur aurait-il pu perpétrer son méfait sans être dans la pièce au moment de l'assassinat ? Le langage est délicieusement suranné, et le récit est ponctué de nombreuses fausses pistes, d'autres n'étant qu'ébauchées avant d'être pleinement exploitées par la suite. Les personnages sont tous très bien campés, avec une ambiance générale qui allie le charme des œuvres d'Agatha Christie au style théâtral. Les protagonistes s'observent, se jaugent, se suspectent, les vieilles rancœurs familiales se percutent, le décor de Londres bombardé par les Allemands affûtant davantage la lourde ambiance. Comme il est indiqué dans la préface, John Dickson Carr souhaitait une résolution qui pourrait se faire en quelques lignes seulement, loin des longs énoncés. Et le miracle se produit à nouveau. Même les lecteurs aguerris ou habitués à ce type de démonstrations ne pourront qu'être ébahis devant l'esprit aiguisé de l'auteur pour rendre possible l'impossible.
Sans constituer l'une des œuvres les plus connues de John Dickson Carr, Il n'aurait pas tué Patience n'en constitue pas moins un roman à énigme très efficace, sobre et réussi. La perspicacité d'Henry Merrivale est admirable, au même titre que son caractère emporté et espiègle. Un personnage que l'on a hâte de retrouver.
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