Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
clo Témoin
Inscrit le: 01 Déc 2007 Messages: 54 Localisation: ile de france
|
Posté le: Sam Déc 08, 2007 9:04 pm Sujet du message: Celui qu'on ne voit pas, de Mari Jungstedt |
|
|
Auteur : Mari Jungstedt
Traducteur : Maximilien Stadler
Date de saisie : 01/12/2007
Genre : Policiers
Editeur : Plon, Paris, France
Collection : Policier
Prix : 21.00 € / 137.75 F
ISBN : 978-2-259-20554-2
GENCOD : 9782259205542
Sorti le : 02/11/2007
Le choix des libraires : Choix de Véronique de la librairie DEVELAY LIBRAIRE à VILLEFRANCHE SUR SAONE CEDEX, France - 01/12/2007
Encore un policier suédois, encore un ! mais d'une excellente qualité littéraire. Une intrigue qui nous tient en haleine tout au long du roman. Avec en plus la découverte de l'île de Gotland, paradis touristique.
A découvrir !
Les présentations des éditeurs : 16/11/2007
Après s'être disputée avec son compagnon lors d'une fête dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu'on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, tuée à coups de hache.
Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où elle et ses amies se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et ses quelques verres de vin, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit.
Celui qu'on ne voit pas.
Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe à nouveau.
Ancienne journaliste et productrice d'émissions d'information pour la télévision, Mari Jungstedt vit à Stockholm. Elle a été propulsée au premier rang des écrivains de polars suédois avec ce début d'une série policière située sur l'île pittoresque de Gotland, où elle a grandi et qui est devenue, aujourd'hui, son terrain de prédilection.
Les courts extraits de livres : 16/11/2007
La soirée se passait mieux qu'elle ne l'avait espéré. Elle avait été un peu nerveuse avant l'arrivée des invités - cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus. Mais maintenant, son inquiétude avait disparu. Après un verre d'alcool fort en guise de bienvenue, un vin blanc à l'entrée, plusieurs verres de vin rouge avec le plat principal et du porto au dessert, une atmosphère merveilleusement gaie régnait autour de la table. Kristian était encore en train de raconter une anecdote sur son chef, et des éclats de rire emplissaient le salon de la vieille maison en meulière.
Devant les fenêtres s'étalaient des champs de blé et des prés ondulants. Les coquelicots attendraient encore plusieurs semaines avant de fleurir. Plus loin, dans un dernier crépuscule hésitant, on devinait la mer.
Helena et Per avaient pris quelques jours de congé et s'étaient installés dans leur maison de campagne sur l'île de Gotland, pour la Pentecôte. A l'occasion de ces brèves vacances, ils avaient l'habitude de rencontrer les amis d'enfance d'Helena. Cette année, seul le lundi de Pentecôte avait convenu à tout le monde.
Il faisait particulièrement froid pour la saison, pas plus de dix degrés. Un vent violent hurlait et sifflait dans les cimes des arbres.
Helena rit à gorge déployée quand Per entonna une chanson paillarde qui parlait des gamins du continent courant les jupons des filles de Gotland, qu'elle lui avait apprise elle-même.
Tous les convives chantèrent le refrain : la meilleure amie d'Helena, Emma, et son mari Olle, les voisins Eva et Rikard, et puis Beata avec son nouveau mari John, un Américain qui participait pour la première fois à une de leurs rencontres. Kristian était le seul à être encore célibataire. Un bel homme, mais manifestement condamné à rester vieux garçon. Bien qu'il eût lui aussi déjà trente-cinq ans, il n'avait jamais vécu avec une femme. Au cours des dernières années, Helena s'était souvent demandé pourquoi.
Sur les rebords des fenêtres, des bougies brûlaient dans des chandeliers en fonte, et le feu crépitait dans la cheminée. Devant l'âtre, le chien Spencer couché sur une peau de bête se léchait les pattes et soupirait profondément en se pelotonnant dans la chaleur du feu.
Helena alla dans la cuisine pour ouvrir deux autres bouteilles de vin.
Elle aimait cette maison sobre dans laquelle elle passait tous ses étés depuis son enfance. Au fond, elle et Per avaient besoin de se retrouver en tête à tête, sans être dérangés. Besoin de temps pour se parler. Pour être ensemble, sans téléphone, ni ordinateur ou réveil. Mais un repas avec ses vieux amis était une bonne idée, pensa Helena, et elle se rendit compte à quel point ils lui avaient manqué.
Tout à coup, elle sentit des doigts posés sur son dos. |
|
Revenir en haut de page |
|
|
Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
|
Posté le: Mar Avr 13, 2010 2:25 pm Sujet du message: |
|
|
Je déterre cet antique sujet, ma chronique venant d'être publiée sur Polars Pourpres.
Le roman est sorti en poche récemment et faisait partie de la sélection du mois de mars du Prix des Lecteurs du Livre de Poche.
Citation: | Panique sur Gotland
Île de Gotland, Suède. Lors d'une soirée festive, Helena se dispute violemment avec son compagnon. Ce dernier, quelque peu alcoolisé, n'a pas supporté qu'elle aille danser avec un autre homme. Le lendemain, pour se changer les idées, elle part promener le chien sur la plage. Elle n'en reviendra jamais. Son corps est retrouvé dans un triste état, l'arme du crime étant vraisemblablement une hache.
La pression médiatique est forte pour le commissaire Knutas, chargé de l'enquête. L'été arrive, et avec lui des milliers de touristes. Ses supérieurs lui intiment qu'il faut à tout prix arrêter le tueur rapidement. Seulement, « celui qu'on ne voit pas » ne semble pas décidé à arrêter sa course meurtrière...
Le commissaire Anders Knutas n'est pas gâté à l'occasion de cette première enquête. Il a fort à faire face à un tueur en série particulièrement retors et insaisissable. A priori, aucun lien entre les différentes victimes. Choisit-il les jeunes filles au hasard ? C'est ce que vont devoir déterminer les policiers chargés de remonter sa piste.
Certains trouveront peut-être que Knutas manque de charisme. En effet, si l'on s'en tient aux seuls enquêteurs scandinaves, le brave Anders ne tient pas la comparaison avec son compatriote Wallander ou l'Islandais Erlendur. Si le personnage du commissaire peine à convaincre, il n'en va pas de même des descriptions de Gotland en période pré-estivale. A la manière de Johan Theorin – bien qu'un ton en dessous – Mari Jungstedt nous propose une enquête qui tient autant du thriller que du roman d'atmosphère exploitant intelligemment son contexte suédois.
Le suspense est bien présent et le lecteur se demande comment le commissaire et son équipe vont parvenir à remonter la trace d'un tueur qui ne laisse aucune indication derrière lui. Le rythme va crescendo jusqu'à un final réussi, assez riche en rebondissements et révélations.
Si l'on a assurément vu mieux en matière de roman policier nordique, Celui qu'on ne voit pas demeure un bon divertissement, qui donnera peut-être envie aux lecteurs de retrouver le commissaire Knutas dans sa seconde enquête, Les ombres silencieuses.
|
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
|
Revenir en haut de page |
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|