Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[El Marco]

David Newton, s'il en réchappe, se souviendra longtemps de la jolie Peggy Lister vue de dos, sur une plage, obstinément fascinée par le doux ressac des vagues... Un monument de candeur et de beauté, un appel à l'amour... Une menteuse aussi pour le pire des secrets. De ces vérités tragiques qui tournent inexorablement au cauchemar...

[scalese]

El Marco, si ça t'intéresse, tu peux voir l'adaptation du roman de Matheson. Le film est réalisé par Lautner, avec Claude Brasseur, Alain Delon et Mireille Darc.

[Fredo]

[El Marco]

Oui, bien vu Laurent. Je comptais en parler un peu après avoir donné mon avis sur le roman (à venir sous peu sur Polars Pourpres), mais tu m'as devancé, et c'est très bien ainsi.

[El Marco]

Mon avis vient a été publié sur Polars Pourpres :

David Newton tombe amoureux fou de la belle Peggy Lister au hasard d'une plage américaine. Il ignore encore que la jeune femme dissimule sous ses allures de fille effacée et timide une personnalité étrange ainsi qu'un passé entaché de sang.

Le thème de la femme fatale est un classique de la littérature policière et du cinéma, et ce roman de Richard Matheson pourrait sembler assez prévisible. Il n'en est rien. Ecrit au milieu des années 1950, Les Seins de Glace se posait en pionnier de ce thème, et qui plus est grâce à une intrigue bien ficelée. Le roman est court et se lit presque d'une traite tant le lecteur est happé par le récit. Le style est dépouillé, allant à l'essentiel, avec malgré tout des dialogues savoureux et des remarques croustillantes. Les divers protagonistes sont dépeints rapidement mais brillamment, peuplant le récit de personnages ambigus et plus complexes qu'en apparence. On ne trouve dans le roman aucune longueur, aucun temps mort ; il a été parfaitement calibré pour tenir en haleine jusqu'à la toute dernière page.

Au final, Les Seins de Glace s'impose sans conteste comme un classique de la littérature policière, un roman particulièrement noir, à découvrir ou à redécouvrir.

[scalese]

El Marco, les amis de Matheson sont mes amis. Sérieusement, je suis heureux que tu apprécies cet auteur exceptionnel, l'un des plus grands à mon avis. Bonne continuation.

[El Marco]

[scalese]

J'insiste pour que tu lises les nouvelles de ce géant, parues en trois volumes aux éditions J'ai Lu. Tu vas ADORER !

[El Marco]

C'est noté. Merci, Laurent.