Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Fredo]

En attendant (maj) la couverture du second roman de Sandrine Collette, voici le résumé.

[norbert]

Je serai au rendez-vous pour le second roman de cette auteure !
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[Emil]

Résumé un peu plus détaillé mais toujours pas trouvé la couv´!

[norbert]

Voilà la couv :

[holden]

je l'ai fini hier, très bien, elle confirme son talent, dans un style différent
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lisez ce vous voulez . . .

http://unwalkers.com

[norbert]

Je viens de le commencer, et une chose est sûre : le prologue est terriblement glaçant, monumental ! (La suite du récit se déroule dix ans après.)
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[Fredo]

Pareil, j'en suis au même point que toi Norbert
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[norbert]

[Dodger]

Je l'ai (enfin) commencé hier, déjà dévoré 110 pages. Sandrine Collette a vraiment un truc bien à elle, une puissance impressionnante, une manière de plaquer une tension grandissante et de ne pas lâcher le lecteur sans pour autant l'étouffer, et surtout un sacré sens des personnages et des ambiances.
Pour l'instant, elle passe le cap du deuxième roman sans aucun problème, mais j'attends évidemment de voir la suite et la fin.
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"Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com

[Fredo]

Perso, je ne suis pas super emballé. Je trouve que le pitch de base ressemble à un téléfilm lambda. La nana fraiche et jeune qui ressemble à une femme morte qui a marqué deux hommes, c'est un des thèmes de prédilections des sagas de l'été de la une. Des jeunes dans des vignes. Deux proprio zarb. La nana qui semble avoir une étrange relation avec son frère et commence à faire une fixette sur une des gueules cassées. J'ai peu d'empathie pour les personnages. Parait que la fin promet sa dose de surprises. J'attends donc d'être surpris.
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[norbert]

Moi j'ai été bien emballé jusqu'à la fin, qui m'a bluffé d'ailleurs et dont l'épilogue est d'une noirceur totale.

Je te trouve un peu sévère Fredo sur ce coup-là, parce qu'à ce moment-là, combien de thrillers à serial-killers ressemblent à un épisode de série TV (des Experts en passant par Esprits criminels ou Cold Case), ce qui n'est pas forcément mieux ? En tout cas, personnellement à aucun moment je n'ai eu l'impression de lire une sorte de téléfilm en lisant ce roman, loin de là puisque je l'ai trouvé au contraire totalement envoûtant.

Et pourtant je ne partais pourtant pas avec un à-priori super positif après la mini-déception qu'avait été pour moi Des noeuds d'acier.

Or, au contraire - et là je rejoins l'avis de Dodger - j'ai dévoré ce roman en à peine deux jours. J'ai trouvé que l'écriture de Sandrine Collette était plus travaillée, plus mature que dans son précédent roman, à la fois fine et évocatrice, l'atmosphère distillée dès le début est bien rendue, tendue par le désir entre Camille et Octave, avec ce phénomène d'attraction-répulsion. Le milieu viticole est totalement crédible, avec notamment quelques descriptions de la forêt qui m'ont fait penser à La Fille de la Pluie de Pierric Guittaut par leur force, et les personnages principaux sont plutôt bien campés et attachants.

En tout cas, j'ai trouvé qu'après un premier roman qui était déjà un roman noir (bien que perçu par beaucoup comme un thriller), Un vent de cendres était une belle réussite, et un bel exemple de renouvellement aussi de la part de son auteur. Voilà qui est très prometteur pour la suite !
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[Dodger]

[holden]

[Dodger]

Voilà, terminé ! Si la fin est effectivement impressionnante, voire flippante, et d'une noirceur sans concession, elle ne m'a pas totalement bluffé, en grande partie parce que j'avais deviné la révélation importante de l'intrigue, à savoir que

Spoiler:

Octave et Andréas ne sont qu'une seule et même personne.

Dommage, d'ailleurs, que Sandrine Collette ne glisse aucune explication à ce sujet :

Spoiler:

qui a véritablement survécu ? Le prologue laisse penser qu'il s'agit d'Andréas, mais on n'est sûr de rien... Peut-être n'est-ce pas si important au bout du compte, mais j'aurais bien aimé savoir.

En tout cas, Un vent de cendres confirme largement pour moi le talent étonnant et déjà très mature de Sandrine Collette, capable de développer de superbes personnages, des ambiances de roman noir belles et originales où la tension s'installe progressivement, poisseuse et envahissante. A suivre, sans aucun doute !
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[Fredo]

Je n'ai pas trouvé de personnages dans le lot qui m'aura aidé à bien m'installer dans l'histoire. Y a peut être que Lubien qui me semble attachant. Les autres sont distants. Camille est tellement troublée qu'elle en devient difficile à "lire" dans le sens psychologique. Elle en devient même tête à claque.
Les patrons sont décrits comme des êtres blessés et fous. Fous d'amour peut être. Mais pareil, je ne les connait pas. Ils restent distants. Il me reste à lire quelques pages encore.
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok