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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11606 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Dim Juin 14, 2020 3:37 pm Sujet du message: |
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Mon vote sur Polars Pourpres :
Citation: | Un thriller qui commence vite et fort, avec le mystère de ce patient 488 découvert mort au terme de ce qui ressemble à une autostrangulation. Je découvre l’œuvre de Nicolas Beuglet avec ce roman, et j’ai passé un agréable moment en sa compagnie. Un style fluide et une écriture qui ne s’embarrasse pas d’envolées lyriques ou de beaux mots (dommage, j’aime bien quand les auteurs nous prouvent que de belles tournures de phrases et un vocabulaire enrichi ne sont pas antinomiques à une lecture limpide), un scénario apte à tailler des croupières à ce que font les auteurs américains, et des ressorts presque cinématographiques. Dans le même temps, comme souvent avec ce type de littérature, j’ai eu du mal avec certains clichés et personnages (ces derniers étant souvent, à mon goût, d’une épaisseur psychologique proche de celle de l’hippocampe), sauf peut-être pour Mark Davisburry qui m’a étonnamment plu dans son rôle de méchant désarçonné par la révélation finale. Je ne compte pas les coups du sort, où notre duo tombe au bon endroit au bon moment sur la bonne personne et s’en tire de la presque meilleure des façons. Beaucoup de moments et de scènes invraisemblables, ou comment deux individus, presque lambdas, en viennent à enquêter sur un complot à l’échelon mondial, datant de la Guerre froide, impliquant notamment la CIA, et capable de bouleverser notre vision de l’univers, de la mort, de la religion, etc. Indéniablement, le style immédiat et sans fioriture de Nicolas Beuglet aide à faire défiler les quelque 550 pages de ce thriller ultra calibré, et je n’ai pas perdu mon temps ni regretté cette lecture prenante et efficace. Néanmoins, je persiste à penser que le talent de l’écrivain lui aurait permis de sortir de certains chemins déjà trop empruntés et balisés, renouveler cette sempiternelle valse des psychologies si banales des protagonistes, et nous éviter des instants tellement téléphonés qu’on a envie de décrocher avant leur arrivée. En revanche, comme je le disais précédemment, une mention particulière pour l’épilogue entre Davisburry et le confesseur, qui m’a très agréablement surpris et séduit, en finalement peu de pages, et qui apporte un éclairage intéressant et novateur à l’ensemble de l’ouvrage. |
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