Posté le: Mer Déc 09, 2015 9:32 pm Sujet du message:
Merci Hoel pour ces précisions concernant les traductions (je n'ai que les 5 premiers dans ma PAL). Je partage ton avis sur le fait que les six premiers soient traduits de l'anglais, c'est dommage d'avoir attendu les 4 derniers pour traduire du suédois...
En fait, le vrai plus des rééditions Rivages/Noir ce sont les préfaces (le 2e que j'ai commencé est préfacé par Val Mc Dermid, le 1er l'était par le regretté Henning Mankell...).
Et de nouveau merci, cette fois pour m'avoir appris l'existence de ce dico ! J'attends ton retour pour savoir s'il vaut le coup. _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Sam Déc 12, 2015 1:51 pm Sujet du message:
Je suis en train de terminer (encore 60 pages) :
Il y a quelque chose d'envoûtant dans les romans du duo suédois, je ne saurais expliquer quoi précisément... _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Dim Déc 13, 2015 1:30 pm Sujet du message:
Le Juge Wargrave a écrit:
Je suis en train de terminer (encore 60 pages) :
Il y a quelque chose d'envoûtant dans les romans du duo suédois, je ne saurais expliquer quoi précisément...
Après la lecture, je me rends compte à quel point le titre est juste énorme !!! _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Alors que Martin Beck s'apprête à profiter de quelques jours de vacances en famille, le voilà qui répond à un appel pressant de sa hiérarchie : un journaliste suédois a disparu en Hongrie. Pour éviter tout incident diplomatique (nous sommes en pleine Guerre Froide, de l'autre côté du rideau de fer), il serait bon de le retrouver rapidement. Martin Beck prend donc la direction de Budapest où il va aller de surprise en surprise.
Comme pour Roseanna, le rythme de l'intrigue est très lent. J'ai aimé cette lecture pour le voyage à Budapest dans les années 1960 et pour ce je ne sais quoi d'envoûtant... J'ajoute enfin que le titre est juste excellent !
Bref, je poursuis la série du duo suédois.
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Mar Avr 12, 2016 9:40 am Sujet du message:
Je poursuis ma découverte de cette série dédiée à Martin Beck écrite par les "parents du polar suédois" avec le tome 3 :
J'ai beaucoup aimé la préface de Jo Nesbo qui nous apprend, entre autres, que le roman s'inspire d'une histoire vraie s'étant déroulée à Stockholm en 1963 (4 ans avant la publication du roman). En revanche la 2e préface signée Andrew Taylor, si elle est intéressante, est bien trop bavarde puisqu'elle nous raconte, dans sa dernière partie, l'intégralité du roman !! J'ai heureusement arrêté sa lecture avant la fin, je me la garde pour plus tard, lorsque j'aurai terminé le roman.
En tout cas, je suis de plus en plus frappé par l'étonnante modernité de ces romans qui ont près de 50 ans. _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Mar Avr 12, 2016 12:25 pm Sujet du message:
Une petite parenthèse pour évoquer la réédition de Roseanna chez Rivages/Noir le 13 avril (jeudi, en fait) :
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Posté le: Mar Avr 12, 2016 5:16 pm Sujet du message:
norbert a écrit:
Une petite parenthèse pour évoquer la réédition de Roseanna chez Rivages/Noir le 13 avril (jeudi, en fait) :
C'est une très bonne nouvelle et une occasion de plus de découvrir ce formidable duo d'auteurs suédois.
Je ne résiste pas à l'envie de vous faire lire un extrait issu de
(on a découvert le cadavre d'une fillette de huit ans, probablement violée et étranglée), pp. 64-65 de l'édition Rivages/Noir :
Citation:
Savoir que tout cela s'était déjà produit et se reproduirait encore sans aucun doute était profondément déprimant. Depuis la dernière fois, on disposait d'ordinateurs, d'un plus grand nombre de voitures et d'un plus grand nombre d'hommes. L'éclairage des parcs avait été amélioré et on avait élagué une bonne partie des buissons. Le prochain coup, il y aurait encore plus de voitures, encore plus d'ordinateurs et encore moins de verdure. Kollberg s'épongea le front. Son mouchoir était à tordre.
Il y a, selon moi et avec ma petite expérience de lecture du duo suédois, un condensé de ce qu'est l’œuvre de Sjowall et Wahloo : à la fois un attachement à l'humain, au travail des policiers dont les machines ne sont qu'une aide, non une solution mais aussi un pessimisme assez fort sur le devenir de la société suédoise, modèle tant vanté à cette époque (et encore aujourd'hui), une sorte de fatalité, parce que la réponse à ces maux n'est pas technique ou technologique mais bien humaine. A un autre endroit du roman, les auteurs évoquent un policier qui pense avoir une part de responsabilité dans ce qui arrive, dans cette déliquescence de sa société, non pas individuellement, personnellement, mais comme faisant partie d'un tout.
C'est d'une part d'une grande lucidité (car les évènements qui se sont déroulés depuis parlent en "leur faveur", avec par exemple le meurtre du premier ministre Olof Palm en 1986, assassinat dont il était question dans Les Terroristes, publié en 1975...) mais surtout d'une incroyable modernité. Ce 3e tome a été écrit en 1966-1967, soit il y a 50 ans !
Dans la préface Jo Nesbo rappelle, comme les autres préfaciers des tomes précédents, à quel point Sjowall et Wahloo ont renouvelé le roman policier et surtout planté des graines qui ont germé et se nomment Mankell (Suède), Indridason (Islande), Staalesen (Norvège) etc...
Alors oui, on est très loin des romans à 100 à l'heure où un rebondissement en chasse un autre toutes les 3 pages. Mais avec Sjowall et Wahloo on est dans le roman policier hyper réaliste, presque naturaliste.
Bref, je me régale !
NB : Mille excuses pour les ¨ absents des noms des auteurs... _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Mar Avr 12, 2016 5:55 pm Sujet du message:
Ce qui me fait penser que ce sont des auteurs qui ont renouvelé le polar en Suède, sans doute au même titre que Ted Lewis puis Robin Cook, dont les oeuvres sont pourtant visiblement assez différentes puisqu'il ne s'agit pas de "procedural" (mais on y retrouve la critique sociale, etc), l'ont fait avec le polar anglais dans les années 70-80.
En tout cas je profiterai de la réédition de Roseanna pour découvrir ce duo d'auteurs. _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Posté le: Jeu Avr 21, 2016 10:53 am Sujet du message:
norbert a écrit:
Une petite parenthèse pour évoquer la réédition de Roseanna chez Rivages/Noir le 13 avril (jeudi, en fait) :
Le livre est dans le top 100 des ventes de polar en France, d'après le site datalib.net. _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Mer Sep 28, 2016 10:42 am Sujet du message:
Décidément, quelle série de qualité !
Mon avis sur
Citation:
Je continue de découvrir, dans l'ordre, la série de dix polars écrits par le couple suédois. Et je dois dire que c'est jusqu'ici (4e "tome") le plus remarquable que j'ai lu.
Tout y est : le frisson de la scène de crime, une boucherie peu commune à cette époque (le mitraillage de 9 personnes dans un bus à Stockholm, un soir de novembre 1967), une enquête minutieuse, une intrigue captivante, une atmosphère très particulière (et particulièrement réussie), des personnages qu'on commence à bien connaître au fil des enquêtes et qu'on prend plaisir à voir évoluer (ou non)... et quelle modernité dans l'écriture, dans la réflexion sur la société suédoise de l'époque ! Bref, le summum du polar scandinave se trouve dans ce roman, d'une qualité remarquable et qui m'a procuré un immense plaisir de lecture.
Edit : je viens de voir que c'est mon 60e polar scandinave (ce qui fait fait environ 10% de mes votes, une proportion qui a beaucoup baissé depuis mon arrivée sur PP, m'ouvrant à d'autres horizons). _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
Posté le: Jeu Sep 29, 2016 8:31 am Sujet du message:
Elle me tente bien cette série. _________________ "Ce qui compte dans le polar, ce n'est pas le crime, mais le monde dans lequel il se produit." Richard Price
Posté le: Sam Oct 01, 2016 9:12 am Sujet du message:
@ Janjak, je sais que tu aimes les polars scandinaves, tu vas te régaler.
@ Polarbear, je ne sais pas trop si tu aimes ces romans-là, mais si c'est le cas, n'hésite pas !
J'ajoute que le rythme des romans gagne en intensité au fur et à mesure que l'on avance dans la série (c'est en tout cas mon ressenti après 4 livres lus sur 10). Roseanna est très lent alors que Le policier qui rit est beaucoup plus rythmé (bien que cela reste du polar scandinave et que ça n'a rien à voir avec les thrillers américains, par exemple). _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).
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