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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Dim Mar 13, 2011 9:37 pm Sujet du message: |
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Walter a écrit: | En fait toutes les librairies proposent cette offre de Rivages |
Bien sûr ! Tu fais bien de le préciser Walter. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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Horatio Meurtrier
Age: 48 Inscrit le: 01 Avr 2009 Messages: 230 Localisation: Loiret
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Posté le: Lun Mar 14, 2011 11:22 am Sujet du message: |
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Merci pour l'info en effet. |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Lun Mar 28, 2011 9:25 pm Sujet du message: |
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J'ai lu les deux nouvelles en question (j'en parle par ici).
Hoel a écrit: |
La fille de mes rêves
The Girl of My Dreams a initialement été publié en 1979 dans la célèbre revue Ellery Queen's Mystery Magazine.
« Hier, j'ai acheté un revolver.
Je ne sais plus où j'en suis ; je ne sais vraiment pas quoi faire.
J'ai toujours été un jeune homme doux, timide, conventionnel et honnête. Depuis maintenant cinq ans – depuis que j'ai quitté l'université faute de moyens, à dix-neuf ans – je suis employé au rayon des chemises de Willis & DeKalb, Vêtements pour Hommes, Succursales dans les Principales Villes, et je dois dire que d'une façon générale je m'estime satisfait de mon sort. Même si, dernièrement, le nouveau directeur, M. Miller, m'a paru quelque peu crispant – le mot n'est pas trop fort –, le travail lui-même a toujours été agréable, et je me voyais bien continuant à mener une petite vie paisible à cette même place. »
Ronald Grady, le narrateur, rencontre dans ses rêves la somptueuse Delia.
Dans la (triste) réalité, ce vendeur de chemises est contrarié par le remplacement de son ancien directeur par le terrible M. Miller. Les journées sont longues et il lui tarde de s'endormir pour retrouver Delia dans ses songes.
Une nouvelle intelligente, très originale, qui nous montre qu'entre rêve et réalité, la frontière est parfois ténue.
Intrigue conjugale
Domestic Intrigue a pour sa part été publié pour la première fois dans le magazine The Saint Detective Magazine, en 1966.
« Si seulement c'était William qui était riche, plutôt que Robert. Mais William était pauvre, et, comme il était poète, il n'y avait guère d'espoir qu'il fît fortune un jour. En ce qui me concerne, je reconnais que je suis une enfant gâtée, que l'idée de renoncer au confort et au luxe que m'apportait l'argent de Robert était de nature à me rendre blême, tout comme celle de renoncer à William. J'avais un besoin impérieux de l'un et de l'autre, de l'amour de William et de l'argent de Robert. »
Un homme parvient à entrer au domicile de la narratrice en se faisant passer pour un employé d'une société de sondage. Rapidement, Madame Carroll se rend compte que ce « vilain bonhomme » en sait beaucoup trop sur sa vie privée.
Selon sa mère, tous les hommes sont des salauds. Mais qu'en est-il vraiment ? Tiraillée entre son amant et son mari, Madame Carroll n'est pas au bout de ses surprises.
Utilisant le fameux triangle amoureux, point de départ d'une innombrable quantité d'œuvres – on pense notamment au grand classique de James M. Cain, Le facteur sonne toujours deux fois, et à ses adaptations sur grand écran – Westlake nous propose une nouvelle efficace, riche en suspense. |
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Ven Jan 27, 2012 6:26 pm Sujet du message: |
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Deux "nouveaux" Westlake chez Rivages pour bien commencer l'année.
Un roman écrit en 1967 sous le nom de Joe Tucker (l'un des très nombreux pseudos de l'auteur).
Et une œuvre vraisemblablement écrite dans les années soixante mais publiée seulement de manière posthume (en 2010).
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Lun Jan 20, 2014 3:51 pm Sujet du message: |
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Dans quelques jours (1er février) paraîtra chez Rivages le 14e et dernier épisode du cambrioleur-loser préféré des fans de Westlake, j'ai nommé Dortmunder.
A cette occasion j'ai fait le ménage dans cette série (ajouts d'épisodes et de mots-clés, ordre des tomes, corrections en tous genres…).
Les Dortmunder dans l'ordre, ça donne ça.
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Jules Renard (1864-1910)
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Memess Serial Killer : Patrick Bateman
Inscrit le: 09 Mar 2007 Messages: 920
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Lun Jan 27, 2014 6:52 pm Sujet du message: |
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Memess a écrit: | Il ne reste plus qu'à faire pareil pour la série des Parker ! |
Y a qu'à demander.
Ça m'a pris un peu de temps, mais voilà...
Rappelons que les "Parker" ont été écrit sous le pseudonyme de Richard Stark mais que nous avons choisi sur Polars Pourpres de regrouper tous les romans écrits par cet auteur sous son vrai nom, à savoir Donald Westlake (très prolifique, il a écrit sous de nombreux pseudonymes !).
La série Parker de Richard Stark (A.K.A. Donald Westlake)
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Mis à part les derniers, une grande majorité des titres est aujourd'hui épuisée.
Avis aux éditeurs, les amateurs prendraient bien un Omnibus je pense.
Pour l'ordre, j'ai utilisé Wikipédia et Fantastic Fiction notamment.
Encore du noir a fait une super rétrospective Parker (chronique de chacun des titres). La numérotation diffère quelque peu puisqu'il a fait le choix d'intégrer les quatre "Grofield" à la série Parker.
Grofield est un personnage secondaire de la série Parker à qui Richard Stark a consacré quatre titres en marge de cette série.
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Jules Renard (1864-1910)
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Dernière édition par Hoel le Mar Jan 28, 2014 1:16 pm; édité 1 fois |
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Memess Serial Killer : Patrick Bateman
Inscrit le: 09 Mar 2007 Messages: 920
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Jeu Mai 15, 2014 1:40 pm Sujet du message: |
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Les tiroirs de Donald Westlake devaient être bien remplis, les éditeurs n'arrêtent pas de trouver de nouveaux textes. Voici donc un nouveau roman posthume (le dernier ?) qui paraît ces jours-ci chez Rivages.
Peu après la fin de la guerre du Vietnam, le comique Koo Davis, habitué des tournées "sur les théâtres d'opérations en soutien aux troupes" et grand ami des militaires, est enlevé par un groupuscule révolutionnaire prêt à n'importe quoi pour ne pas sombrer dans l'insignifiance. Mais n'est pas révolutionnaire efficace qui veut...
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Jules Renard (1864-1910)
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Posté le: Ven Déc 26, 2014 9:53 pm Sujet du message: |
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J'ai commencé hier
un recueil de nouvelles qui mettent en scène Dortmunder, personnage récurrent chez Donald Westlake.
C'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis ; pour le moment, je trouve ça pas mal, plutôt bien écrit, futé. Pas de coup de coeur mais le moment de lecture est tout de même sympa. _________________ http://destinationpolar.blogspot.fr/ |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Ven Déc 26, 2014 11:00 pm Sujet du message: |
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Il a quasiment autant écrit qu'Agatha Christie !! _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Lun Avr 27, 2015 4:31 pm Sujet du message: |
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Rivages poursuit la publication des enquêtes de Mitch Tobin, écrites par Donald Westlake sous le pseudonyme de Tucker Coe.
_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Aoû 05, 2015 7:39 am Sujet du message: |
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Mon avis sur Polars Pourpres :
Citation: |
Donald Westlake, écrivain majeur de la littérature américaine, n’est plus à présenter. Encensé par la critique, adulé du public, de multiples fois adapté au cinéma, il n’a cessé de ravir plusieurs générations et d’influencer quantité d’auteurs. Cette Pomme de discorde n’est probablement pas le plus connu de ses œuvres, mais sa lecture n’en procure pas moins un grand plaisir. Si ses mots et son style sont finalement simples, ils n’en demeurent pas moins prenants et terriblement efficaces. Il y a comme une sorte d’enchantement derrière ce texte, et l’on éprouve les plus grandes peines à abandonner le récit tant il est prenant. Les personnages sont nombreux, constituent autant de suspects potentiels, au point que Mitch Tobin doit recenser les pensionnaires de L’Étape avec, pour chacun d’entre eux, les raisons de leur internement, pour commencer à y voir clair. Avec une immense économie de moyens et un sens incontestable des répliques, il plante un décor peuplé de protagonistes, certes aliénés ou mâchés par l’existence, mais nullement caricaturaux. Sans recourir à des pétarades ou autres effets pyrotechniques, Donald Westlake nous entraîne dans les couloirs de cette étrange maison, où rôde un mystérieux Dewey que lui seul semble avoir rencontré, jusqu’au dénouement, à la fois éclatant de sobriété et de justesse.
Parcourir la bibliographie d’auteurs aussi féconds que Donald Westlake, c’est la certitude d’y trouver, au hasard d’une chronique ou par sérendipité, une pépite oubliée, comme celle que l’on dénicherait sans dessein particulier à l’intérieur d’une malle oubliée dans un grenier. Souhaitons-nous encore d’aussi belles découvertes, car cette Pomme de discorde est une véritable gourmandise.
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11571 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Lun Fév 22, 2016 8:11 pm Sujet du message: |
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Citation: | Difficile de trouver des complices convenables de nos jours. Parker, financièrement aux abois, a rejoint six autres types à Cincinnati pour s'emparer d'un stock d'or, mais il doit renoncer à ses plans lorsqu'il découvre que l'un d'eux porte un micro. C'est le début d'une série noire, car ensuite, le parfait imbécile qui les avait mis sur un coup d'enfer compromet tout par son émotivité et sa liaison avec la femme du banquier visé. Pour finir, un redoutable chasseur de prime débarque en plein braquage à la recherche du porteur de micro, que Parker a étranglé. Sans oublier les flics, qui ne vont pas tarder à s'en mêler. Parker se rend parfaitement compte que la situation est en train de lui échapper, mais il ne peut rien y faire. Et bien sûr, les choses dégénèrent.
"Je m'étais dit qu'une façon d'aborder l'émotion dans le genre policier était de la supprimer totalement... ce fut la première aventure de Parker." Ainsi parle Richard Stark, double noir du Grandmaster Donald Westlake et auteur de la série Parker, l'antihéros implacable de Comeback, Backflash, Flashfire, Firebreak et Breakout, tous parus chez Rivages. Gangster mythique au charme trouble et fascinant, Parker représente pour Jean-Patrick Manchette la dégradation ultime du mythe du cow-boy, rattrapé par la civilisation moderne et le salariat. |
Mon avis sur Polars Pourpres :
Citation: | N’importe quel amateur de littérature policière connaît Donald Westlake. Dans le pire des cas, il n’en a qu’entendu parler. Dans la meilleure des perspectives, il s’est déjà régalé d’au moins un de ses romans. Ici, on retrouve la patte si caractéristique de l’écrivain : une écriture remarquable d’efficacité, avec une forte économie de moyens et de vocabulaire. L’essentiel est retranscrit en mots simples, accessibles, sans la moindre fioriture, et les chapitres défilent à une vitesse effarante. Ce qui est aussi typique de l’auteur, c’est cette manière si personnelle de créer, en quelques coups d’une plume effilée, des protagonistes croustillants et de les nouer ensuite par des relations interpersonnelles qui vont les faire se télescoper au gré du récit. Parker, en cambrioleur froid et professionnel. Beckham, ancien amant de la femme du directeur de la banque et en cheville avec un étrange médecin pour se forger un alibi en béton lors du hold-up. Reversa, une détective bien plus perspicace qu’on ne le pense. Roy Keenan et sa collaboratrice Sandra Loscalzo, deux chasseurs de primes prêts à tout pour retrouver le mouchard qui avait fait capoter le premier casse de Parker. McWhitney, ayant sur le dos ce duo de chasseurs de primes et prêt à tout pour s’en défaire. Elaine Langen, l’épouse du banquier, qui révèle des ressources inattendues pour protéger son ancien compagnon. Avec une rare maîtrise, Donald Westlake va faire se côtoyer tous ces individus et en désintégrer certains, pour notre plus grand bonheur.
Si l’intrigue, très classique, n’est assurément pas la qualité maîtresse de ce roman, c’est néanmoins un régal que de se plonger dans une œuvre de Donald Westlake. Son imposante bibliographie s’apparente à un grenier où s’accumulent des coffres que l’on ouvre et dont on (re)découvre toujours avec ravissement les contenus.
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