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Entre hommes - Germán Maggiori (La Dernière Goutte)
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Mar 10, 2016 10:02 am    Sujet du message: Entre hommes - Germán Maggiori (La Dernière Goutte) Répondre en citant

Considéré depuis sa parution en 2001 comme un roman culte, Entre hommes, de l'auteur argentin Germán Maggiori, paraît aujourd'hui dans l'excellente collection Fonds Noirs des éditions La Dernière Goutte, traduit par Nelly Guicherd.






Le livre :

Dans un luxueux appartement de Buenos Aires, un sénateur, un juge et un banquier se retrouvent pour participer à une orgie en compagnie de deux travestis et d'une jeune prostituée.
Mais l'affaire tourne mal : la jeune prostituée meurt d'une overdose en pleine action.
Or, toute la scène a été filmée par une caméra dissimulée derrière un faux miroir et la vidéo compromettante a disparu.
C'est alors qu'entrent en scène deux flics, l'un obsessionnel, l'autre ex-tortionnaire alcoolique, chargés de retrouver l'enregistrement, deux voleurs prêts à tout pour parvenir à leurs fins et une bande de jeunes drogués embarqués bien malgré eux dans cette histoire.

Sur fond d’une société en décomposition, Germán Maggiori signe un polar vertigineux, frénétique et saturé d’adrénaline.



« Féroce et décadent. » El País

« Le meilleur polar argentin de tous les temps. » Perfil




>> Le site de l'éditeur : http://www.ladernieregoutte.fr/



L'auteur :

Digne héritier de James Ellroy et de Jim Thompson, Germán Maggiori est né en 1971.
Entre hommes, qui est considéré en Argentine comme un livre culte, a été qualifié par la presse de « meilleur polar argentin de tous les temps ».



_________________
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Dernière édition par norbert le Lun Mar 14, 2016 4:10 am; édité 1 fois
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Mar 12, 2016 11:15 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Patrice sur Quatre Sans Quatre :

Citation:

[...]

L'extrait

« Les policiers grimpèrent dans le premier véhicule qu'ils trouvèrent à la porte de la Division, la Falcon blanche. Garmendia prit sa place au volant, sortit la flasque de la poche de son blouson de cuir et s'envoya une gorgée. Almada prit le guide Filcar dans la boîte à gants et chercha l'adresse de l'Oiseau Bustos indiquée sur les photocopies agrafées à la photo.
- C'est à La Boca, prenez cette avenue et mettez la sirène, ordonna-t-il tout en sortant son pilulier en argent pour avaler deux Valium sec.
Ils étaient perturbés. Le Monstre vida sa flasque d'un trait et se sniffa quelques traces de cocaïne sur le revers de la main. Le Timbré remuait les lèvres, il récitait à voix basse une rafale d'articles en même temps qu'il vérifiait le parfait état de son Browning FM de service. Des interférences continuelles se glissaient à travers l'émetteur de la Falcon. Des voix de CB amateur, des conversations de téléphonie mobile et même quelques radios locales venaient se mêler aux demandes d'interventions de divers commissariats. Au milieu de ce concert de voix, on entendit la voix de Gardel qui chantait Por Una Cabeza. Garmendia le Monstre essaya de siffler la mélodie mais la drogue l'avait laissé sans salive et sa langue lui collait aux lèvres. Malgré les effets indésirables, la cocaïne restait la seule substance qui l'aidait à maintenir un semblant de stabilité, qui lui permettait de raisonner quand les événements le dépassaient et l'aidait à garder ses esprits, faisant barrage à la bête féroce qui gouvernait ses émotions instables. Garmendia était un fou qui évoluait aux bords de la raison. »



L'avis de Quatre Sans Quatre

Quand on voit les flics qui peuplent ce bouquin magnifique, on se demande pourquoi l'Argentine a besoin de truands ?
La différence est bien mince si ce n'est, peut-être, que les policiers peuvent se permettre de tabasser les gens en plein jour dans la rue sans soulever la moindre réaction, il vaut mieux éviter d'être dans leur viseur.
L'enquête du Monstre et du Timbré est un défi à l'équilibre mental de tout individu normalement constitué.
Ils vont devoir tout d'abord louvoyer entre toutes les officines plus ou moins officielles policières et de renseignements militaires ou gouvernementales qui aimeraient récupérer les images de la petite sauterie.
Il est même possible que ce soit l'une d'elles qui a organisé le tournage en sous-traitant avec des truands.

Entre Hommes attaque pied au plancher et ne faiblit pas une seconde avant la dernière page.
Les multiples pièces du puzzle se développent indépendamment les unes des autres, dans des mondes séparés qui s'ignorent.
Pas un pour relever l'autre cependant, ils sont imbibés des glaviots de la réalité, de la sanie ambiante, d'amoralité totale et d'une philosophie de fuite en avant dopée à la cocaïne mal coupée.
Une fois entré dans la spirale du roman, on est pris par la frénésie, l'urgence absolue toujours présente, la parano, les voix qui résonnent parfois dans les têtes.
C'est un récit qui s'avale le souffle court, abruti par la violence et la folie qui en suinte, saoulé par l'horreur qui en devient banale.

Écrit au couteau, des entailles de sang vif qui surgissent, des portraits sanglants, taillés au fil tranchant de la vie des bas-fonds d'où l'on n'aperçoit jamais la surface.
À peine quelques allusions fugaces au monde des travailleurs et des gens quotidiens, le reste se déroule en profondeur, dans la noirceur, entre hommes qui connaissent la règle capitale : tuer le premier, il n'y a pas de seconde chance.

Germán Maggiori remet sur le tapis la grande question du destin.
De l'inéluctabilité de celui-ci
, tant les hommes qui habitent ce polar ne semblent, à aucun moment, aptes à éviter les gouffres béants juste devant leurs pas.
Ils s'agitent, s'ébrouent, échafaudent, s'illusionnent, bâtissent des plans raffinés, des résolutions définitives, ne tenant même pas le temps de les formuler, mais trébuchent systématiquement sur les embûches innombrables.
Un monde d'hommes, de tous les hommes, une absence totale de femmes, elles n'y ont pas de place autre que mères ou putes, et encore, soit elles meurent vite, soit elles sont suppôts du Diable, enfin rien qui puissent sauver les gauchos dingues qui courent après leur queue.

Ce polar sue l'Argentine par tous les pores.
Son passé peuplé de suppliciés et de tortionnaires
, la crise financière terrible qui a précipité des pans entiers de la population dans la misère, la pauvreté endémique, le mépris envers les autres nations sud-américaines que l'on trouve déjà dans Un Fils de Pub aux Abois de Natalia Moret (La Dernière Goutte) ou Puerto Apache de Juan Martini (Asphalte), le tout trempé dans le cynisme et la fulgurance ultra violente à peine apaisée par le clochard céleste putride et ses poèmes lucides qui sort du puits comme la vérité à poil.
Caractéristiques également, les surnoms magnifiques, souvent animaux, définissant toujours à merveille ceux qu'ils désignent.

Je ne sais pas si c'est le meilleur polar argentin de tous les temps, ce qui, entre nous, ne tient que jusqu'à être détrôné par le prochain plus meilleur, mais c'est indubitablement un des plus aboutis que j'ai lus, tous pays confondus.
Il s'en dégage une force évocatrice, une humanité fantasque qui fleurit au plus profond de l'abject, sur le fumier des exclus.


[...]

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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Mar 15, 2016 2:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le coup de coeur de Benoît Minville :

Citation:


Un Thompson argentin

Un roman noir qui sent l'asphalte.
Avec une langue qui déboule en rafale, Maggiori allume la mèche et laisse ses personnages de flics pourris et de losers exploser en vol.
La Dernière Goutte frappe fort avec un roman qui fera date pour tout amoureux de polar truculent et sombre.



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Fredo
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MessagePosté le: Mar Mar 15, 2016 8:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je note ça...
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Dim Mar 20, 2016 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il a rejoint le haut de ma PAL, une de mes prochaines lectures.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/
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norbert
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MessagePosté le: Dim Mar 20, 2016 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien joué, Hoel, je sens que c'est une petite bombe celui-là aussi. Wink
D'ailleurs, je vais m'intéresser de plus près à cette collection et à ce que publie cette maison, j'ai glané quelques conseils et j'en profiterai pour les soumettre à la base.
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norbert
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MessagePosté le: Jeu Mar 24, 2016 7:18 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Nicolas Garcette sur son blog Crimes et délits en Amérique latine :

Citation:

Un grand roman noir sur l’Argentine contemporaine : Entre hommes de Germán Maggiori


« Buenos Aires confidentiel : une orgie de politiciens, de banquiers et de travestis, filmée par une caméra cachée, est le point de départ d’une intrigue complexe qui met à nu les vices privés dissimulés derrière les supposées vertus publiques de certains citoyens.
Un juge fédéral impliqué essaye d’effacer ses traces, un officier de police mémorise le Code Pénal au moment même où il le transgresse, un policier travaille comme travesti, un commissaire saisit et aspire de grandes quantités de cocaïne : Germán Maggiori offre une intense galerie de personnages marginaux et capte le pouls accéléré, les jargons et les codes secrets des classes les plus basses et les plus hautes d’une société en décadence.

Dans la meilleure tradition du roman noir, avec des échos d’Arlt et d’Ellroy,
Entre hommes possède la plasticité démesurée du film noir.
Maggiori se nourrit de la chronique policière et de la culture de masse pour élaborer ce thriller qui revitalise le genre. »



Telle est la quatrième de couverture de la première édition de ce roman argentin très noir publié en 2001, alors que le pays était ravagé par une des pires crises économiques et sociales de son histoire.
Il faut l'affirmer d'emblée: ce livre dépasse toutes les attentes que sa quatrième de couverture pourrait susciter.


Et pourtant, cette édition disparut rapidement des librairies de la célèbre avenue Corrientes, celle qui ne dormait jamais, mais dont les commerces fermaient à l'époque les uns après les autres, gagnée elle-aussi par l'obscurité qui recouvrait progressivement le pays.

Les exemplaires vendus circulèrent.
Les lecteurs se multiplièrent.
Le roman devint culte.

En 2013, il a été enfin réédité par Edhasa.

En 2016, il est être enfin disponible en français, grâce aux efforts de la maison d'édition La Dernière Goutte.


Entre hommes, c'est une langue crue, brutale, argotique, celles des petites frappes et de certains notables, celles de ceux qui ne cherchent qu'à survivre, celles des pourris et des salauds, celle de la banlieue de Buenos Aires, le fameux Conurbano Bonaerense, sorte de trou noir urbain, qui absorbe toute lumière et duquel ne filtrent que l’abjection et l’ignominie.
Le récit est un flux vital ininterrompu qui emporte tous ses personnages et le lecteur avec eux.
Pas de trêve.
Juste des embardées, des accélérations, des coups, du sang et des morts.
La corruption des hommes est la norme, la violence est la loi.


Depuis, c'est... pire.
Dans un entretien réalisé en 2013 à l'occasion de la réédition de son roman, Germán Maggiori constatait :
"une dégradation du monde marginal qu'incarnaient les personnages du roman, qui est la conséquence, entre autres, de la dégradation des toxiques qui se consomment. Aujourd'hui, les grandes bandes criminelles ont perdu du terrain face aux jeunes voleurs et aux voleurs à moto, et ceci, c'est l'œuvre du paco* et des trafiquants qui le vendent dans les bidonvilles. On a perdu les codes, les degrés d'organisation et le peu de dignité qui restait. Aujourd'hui, les cimetières des quartiers pauvres sont remplis de tombes de gosses, adolescents ou préadolescents, victimes directes ou indirectes de ces vices. Ce qui ne change pas, c'est l'absence de l'État, ou sa présence intermittente, comme dit Auyero**. Et les flics, qui continuent à être aussi violents et corrompus qu'alors."


Notes:

* Le paco ou pasta base est élaboré à partir des résidus chimiques produits au cours de la fabrication de la cocaïne. C'est la drogue des pauvres, hautement addictive et hautement destructrice.

** Javier Auyero est un sociologue argentin. Il a publié en 2013, en collaboration avec María Fernanda Berti, un ouvrage remarqué sur la violence dans les quartiers pauvres de la banlieue de Buenos Aires : La violencia en las márgenes, Una maestra y un sociólogo en el conurbano bonaerense, Serie Discusiones, Junio de 2013, Katz Editores.



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Fredo
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Dim Mar 27, 2016 10:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Livre dans la pile, je ne vous félicite pas...
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Avr 17, 2016 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique d'Adrien Battini sur La Cause littéraire :

Citation:

Entre hommes - Germán Maggiori


Il existe différents biais pour que le lecteur-flâneur trouve son bonheur sur les étals des librairies : se fier au nom de l’écrivain ou à la réputation de l’éditeur, voire succomber au travail opéré par le graphiste sur la couverture.
Parfois, c’est la technique un brin racoleuse de la manchette agressive qui peut s’avérer payante, à l’instar du roman de Germán Maggiori, Entre hommes, présenté par La Dernière Goutte comme le « meilleur polar argentin de tous les temps ».
Grâce à cette accroche, l’escapade dans une terre policière relativement méconnue n’en était que plus tentante.


Avec sa scène orgiaque en guise d’introduction, qui mêle représentants de la classe politique, de l’élite bancaire et de la prostitution transgenre, l’ambiance du roman est vite plantée.
Le gras et le sordide viennent danser avec la drogue dans un ballet sexuel qui ne pouvait accoucher que de la mort.
Et comme la scène a été filmée et que les protagonistes de la vidéo aimeraient se passer de sa diffusion, la cupidité s’aiguise et les premières pages empilent les meurtres avec frénésie.
A partir de là, quelques précisions s’imposent sur la composition du roman.


La quatrième de couverture pourrait induire le lecteur en erreur en érigeant Maggiori en héritier de James Ellroy et de Jim Thompson.
La comparaison est malvenue, pas tant sur la qualité du texte que sur la famille littéraire dans laquelle on peut le situer.
A contrario d’un Ellroy dont l’attention se porte principalement sur la mécanique de l’enquête, cette dernière y est quelque peu malmenée.
Maggiori jongle entre les différents personnages à la limite du roman choral et s’autorise des parenthèses, des retours en arrière ou des accélérations qui surprennent.
L’écrivain serait bien plus proche (et à plus d’un titre) du Thomas Pynchon de Vice caché avec cet énorme parti pris d’une résolution partielle au goût si particulier.


Il ne fait pourtant aucun doute qu’Entre hommes est un roman policier remarquable et qui donne cette impression enivrante que l’on n’a jamais lu ça ailleurs.
La Dernière Goutte revendique « le verbe qui claque, qui gifle et qui fuse » et l’on comprend pourquoi ils se sont emparés du manuscrit.
Le cadre policier est avant tout une invitation à voyager dans les bas-fonds d’une Argentine au-delà du désenchantement, mélange de braqueurs tarés, de flics corrompus, de prostituées violentées et du petit peuple perdu des bars miteux.
Maggiori crée en outre l’exploit de n’écrire aucun personnage sympathique, un choix désarçonnant mais qui rend la peinture de la lâcheté, de l’avidité, de la fuite en avant, de l’hypocrisie et de la violence encore plus hypnotique.
Sans véritable fil rouge ni chevalier blanc rédempteur, un héros improbable émerge néanmoins au fil de la lecture.
Maggiori iconise de manière brillante « l’homo toxicus », cet oiseau de nuit devenu maître de la jungle urbaine, happé par ses chimères et détenteur du futur d’une humanité accro à sa propre autodestruction.


Entre hommes est un roman fascinant à l’imagerie cruelle et mordante.
Cette virée argentine à la fois sombre et désabusée fait passer le lecteur par toutes les émotions, du rire sincère au malaise vomitif, ce qui reste, convenons-en, l’apanage des meilleurs polars de tous les temps.





>> À noter que, grâce aux coups de coeur et soutiens des libraires (dont l'inattendu Gérard Collard), le roman venait de grimper hier à la 25e place du top 100 des meilleures ventes de polars (tous formats confondus) sur Datalib !
Le premier tirage ayant été rapidement épuisé, le roman est cours de réimpression et le réassort des librairies est imminent, d'après l'éditeur.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Dim Avr 17, 2016 11:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il faut être abonné pour avoir accès aux données Datalib ?
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MessagePosté le: Dim Avr 17, 2016 12:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Juge Wargrave a écrit:
Il faut être abonné pour avoir accès aux données Datalib ?

Aucune idée, là c'est l'éditeur qui montrait le classement.
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Dim Avr 17, 2016 12:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de gratter sur le site, on peut avoir accès librement aux ventes des 7 derniers jours. Le voici pour les polars/SF :

http://www.datalib.net/fonctions/top_ventes_public.php?page=1&cat=3
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MessagePosté le: Dim Avr 17, 2016 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Juge Wargrave a écrit:
Je viens de gratter sur le site, on peut avoir accès librement aux ventes des 7 derniers jours. Le voici pour les polars/SF :

http://www.datalib.net/fonctions/top_ventes_public.php?page=1&cat=3


Ah oui, bien joué !
Entre hommes est malgré tout à la 32e place malgré la rupture de stock, et The Whites de Richard Price à la 20e place (belle entrée dans le classement de Pottsville, 1280 habitants de Jim Thompson paru jeudi) ! Smile
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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Dim Avr 17, 2016 3:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai été content de voir que Grossir le ciel, dans le top 10, cartonne en poche !
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MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de la revue Le Bonbon Nuit (n° de mai) :

Citation:

Entre hommes
Germán Maggiori



Tenez-vous-le pour dit : ce polar est une bombe internationale.
Un concentré de brutalité extrême et de violence aveugle.
Une partouze avec des prostituées et des travestis tourne mal, un malfrat filme la scène, les flics doivent retrouver la cassette qui mouille clairement un politicard véreux.
Le problème, c'est que tout et tout le monde est véreux, corrompu, violent et sans limites.
Flics, voyous, malfrats, criminels, politiciens, tous nagent dans une mare de sang et de poudre qui peut mener très, très loin...
Et vous ne posez pas le livre tant que vous n'en savez pas plus !



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