Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Ironheart]

Tiens, tiens, un héros qui "voyage dans le temps" et cherche à empêcher l'assassinat de JFK...Ca me rappelle quelque chose ça !!



Stephen King est l'auteur qui a bercé mon adolescence et ma vie de jeune adulte. Je l'ai délaissé ces dernières années car je trouvais ses romans récents très en-dessous de ce qu'il avait pu écrire dans les années 80.
Mais là, le synopsis est alléchant. En plein dans la cible du thème qui me fascine au plus haut point.
Et paf, acheté !

[norbert]

[scarabe]

[norbert]

Ca tombe bien, ils en parlent ce mois-ci dans la revue Transfuge (voir rubrique "discussions variées, etc), et en profitent pour dire que King est le style d'auteur tellement populaire que même les "culs-pincés" se planquent derrière, sur les terrasses des grands cafés parisiens, pour le lire !

Transfuge va d'ailleurs bientôt ouvrir ses pages au polar (dès septembre 2013), alors déjà qu'il y a au minimum 4 grands romans ce mois-ci dans le n° en kiosque, autant dire que c'est l'occasion de l'acheter pour la découvrir !

Surtout que cette formule est terriblement originale : au lieu de donner leur avis par le biais d'étoiles et/ ou notes, non seulement ils ont parié sur le meilleur (toujours selon eux) de la culture Littérature & Cinéma (leurs 2 thèmes traités chaque mois : déjà, excellent), mais en plus ne parlent du coup et par conséquent que de ce qu'ils ont aimé.

Si quelqu'un me comprend ici, c'est définitivement la revue à lire dès ce mois-ci (6,90euros en kiosques), et, s'il l'on aime le principe (que je trouve grandiose au vu du résultat ! ), à laquelle s'abonner dès maintenant.

Pour terminer là-dessus, non seulement ils ouvrent leurs pages au Polar dès septembre 2013, envisagent déjà un gros dossier Polar pour les Quais du Polar 2014, mais, ô surprise, il y a déjà, et minimum pour le n° de ce mois-ci, ces fameux 4 bijoux de lecture sur lesquels parier :

-LE Stephen King,

- LE David Vann (aussi bon que Sukkwan Island, selon eux),

- LE thriller politique d'Eric Marty dont j'avais fait la présentation dans la rubrique appropriée (paru chez Seuil en janvier : Le coeur de la petite chinoise),

- Mais aussi LEUR livre du mois : perso, j'adore ces thèmes donc j'ai directement parié sur ce bouquin que je viens de recevoir. Yellow Birds de Kevin Powells (chez Stock). Visiblement un grand roman (noir, je pense) d'un nouvel écrivain américain sélectionné pour ...le Goncourt US !!!

Ca ne vous dit rien, tout ça ?
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[Led_Sep]

Fredo sur PP:

[Ironheart]

[scarabe]

Il ne peut pas y avoir de déception ! 22/11/63, c'est du très lourd !
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http://scribouillardelouest.wordpress.com/
http://terredunoir.blogspot.fr/
https://lesarcheos.wordpress.com

[Fredo]

Si vous n'aviez qu'un roman à lire de Stephen King, ça serait celui-ci.

Si vous n'aviez qu'un roman à lire également.

22/11/63 va réconcilier différents types de lecteurs. Je n'emploie pas le conditionnel, je n'ai jamais était aussi sûr de moi après la lecture d'un livre d'une aussi grande qualité.

Je vais tacher d'être clair d'emblée : je considère ce livre de Stephen King comme un véritable chef d’œuvre, un monument.

Donc, je disais, différents types de lecteurs. D'abord, les fans de la première heure, qui ont lâché l'affaire depuis de nombreuses années. 22/11/63 est l'un des plus beaux cadeaux que pouvait faire King à ses fans. Et à ces fans là surtout.

Ensuite, il va convaincre les gens qui n'ont jamais lu de Stephen King et ceux qui ont un méchant apriori à son encontre. Ils ont l'occasion de découvrir l'un des romans les plus fantastiques imprimé à l'heure actuelle.

Et les autres amateurs de l'auteur ne seront pas surpris. Son livre est une merveille. Si je vous disais qu'il évoque le voyage dans le temps d'un mec de 2011 trouvant le moyen d'arriver en 1963 pour empêcher l'assassinat de Kennedy, je n'évoquerai qu'un 1/50e de l'histoire.
Parce que ce 22/11/63 est surtout une superbe histoire d'amour. De ces histoires qui font briller les yeux et accélérer le palpitant. De ces livres qui comptent. Pour longtemps.

En découvrant le pitch du livre il y a quelques temps de cela, j'y voyais un écho à un autre roman de l'auteur qui m'avait particulièrement touché : The Dead Zone / L'Accident. Et depuis que j'ai refermé 22/11/63 il y a quelques minutes de cela (au moment où j'écris ces mots), je suis convaincu que Jake Epping est un écho, un ersatz de John Smith. Tellement évident que j'ai même l'impression qu'à un moment, les deux personnages se superposent. Certainement les univers partagés de King qui s'harmonisent encore une fois.

Avant de conclure, impossible pour moi de ne pas citer le petit clin d’œil que glisse Stephen King, en évoquant l'une des lectures de son héros : Une femme simple et honnête de Robert Goolrick. On se rend compte, dès ce moment là, à quel point l'écriture de Robert Goolrick a pu, même dans la plus petite proportion, influencer celle de Stephen King. Belle hommage du King pour l'un de nos auteurs contemporains les plus brillants. Entre auteurs brillants, ils doivent se comprendre. Encore les harmonies à l’œuvre.

Je pourrai "baratiner" comme ça pendant des lignes et des lignes (je n'ai pas parlé de Ça et d'Insomnie, ni de la Tour Sombre) mais la meilleur façon pour moi de vous faire comprendre le grand plaisir que j'ai eu à lire ce livre, c'est que vous en fassiez vous-même l'expérience.

Et si cette chronique vous aide à franchir le pas, je compte sur vous pour repasser ici pour y laisser un commentaire après lecture.

Petite dédicace à l'une de mes profs de français au collège, qui m'a vu débarquer un jour en classe avec un King à la main (je crois que c'était Simetierre) et qui m'a lancé un : "Stephen King, ce n'est pas de la littérature, vous devriez lire autre chose."

C'est une phrase qui m'étonne encore aujourd'hui. Parce qu'il me semble que pour un prof, la priorité à l'époque et encore maintenant, c'est qu'un gamin lise, lise et lise, point.
Parce que je reste persuadé que bourrer le crâne d'un gamin au collège avec Tristan et Iseut ou les poèmes de Léopold Sédar Senghor n'est pas la solution miracle pour lui donner envie de s'immerger dans le monde de la littérature...

Peut-être que finalement, si 4decouv existe actuellement, c'est certainement un peu à cause de cette prof... C'était il y a presque 25 ans, je n'ai jamais cessé de lire du King.

Pour commander le livre et l'acheminer vers le point de vente le plus proche de chez vous, passez par lalibrairie.com en cliquant ICI.

http://www.4decouv.com/2013/03/chronique-221163-stephen-king-albin.html
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Ironheart]

Merci Fredo pour cette bien jolie critique. En la lisant, j'ai ressenti une sacrée bouffée de nostalgie, me remémorant ces années, sûrement les plus belles de ma vie, où je dévorais le King. J'ai envie de retrouver ces sensations et je crois que 22/11/63 va m'y aider un peu.

Du coup, j'ai eu envie de me plonger dans les dernières oeuvres du maître et je viens d'acheter :

[Led_Sep]

Merci pour ton retour, Fredo !
En ce qui me concerne, je n'ai jamais arrété Stephen King depuis que je l'ai découvert.
J'en lis juste un peu moins souvent (1 par an) car j'ai envie de découvrir plein d'autres choses.
Nul doute que 22/11/63 aura bientôt sa place dans ma PaL
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Led Sep

[Xave]

Merci Fredo pour cet avis, qui donne envie de chausser ses baskets, courrir à la librairie la plus proche parce que forcément, il le vend le libraire, le dernier King. Arriver en sueur, apercevoir que le bouquin y est, forcément parce que c'est un bon libraire mon libraire, le saisir de mes mains tremblantes de désir, les mêmes mains qui saisissent mon porte monnaie, les quelques billets et pièces y trainant et entendre que..."il manque un euro Monsieur". Il est con ce libraire...ou il ne me connait pas assez...ou faut que j'y aille plus souvent...

[Fab]

magistral,magnifique,merveilleux!!!
c'est écrit avec brio,cela reconstitue brillamment et minutieusement les USA des 60's et sur un pitch très simple King nous embarque,nous transporte dans un voyage dont on aurait voulu qu'il dure indéfiniment.
jamais un livre ne m'avait autant ému
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À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road

[Birdie]

j'approche des mille pages et je redoute le moment de fermer le livre tellement c'est prenant...Stephen King ou l'art du conteur dans toute sa splendeur!On aura droit aussi ça et là à des réminiscences de Stand by me ou de Ca et c'est bien agréable.Toute une époque que l'auteur s'attache à nous retranscrire avec ferveur.Je poursuis avec bonheur, donc...

Spoiler:

J'ai adoré la façon qu'a eu Jake Epping ou plutôt George Amberson (en 1958) de faire dévier les histoires personnelles d'illustres inconnus (la famille Dunning entre autres) avant d'affronter la grande Histoire (mais je n'en suis qu'aux prémices de la rencontre avec Lee Harvey Oswald...).J'ai beaucoup aimé aussi le long épisode où le prof d'anglais s'installe à Jodie, parenthèse quasiment enchantée où l'on croise toute une galerie de personnages attachants :le lycéen qui se découvre une vocation d'acteur est vraiment très touchant!; la grande et maladroite Sadie et les épiques séances de danse...

[Le Juge Wargrave]

Emprunté aujourd'hui à la bibliothèque, lecture prévue pendant les vacances.
Une chose est sûre : s'il est choisi pour la sélection du prix Polars Pourpres, ça va revenir cher en frais de port pour le passe-livre !!!
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La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003).

[norbert]