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On ne mange pas les cannibales de Stéphanie Artarit

 
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patoche77
Serial killer : Leland Beaumont


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Miserere

MessagePosté le: Sam Juil 26, 2025 11:35 pm    Sujet du message: On ne mange pas les cannibales de Stéphanie Artarit Répondre en citant

Surprenant



le pitch

Noir, littéraire et singulier, le nouveau roman de Stéphanie Artarit est une petite bombe d'émotion, de suspense et d'originalité, une histoire d'amour et de vengeance implacable dans laquelle le bourreau devient la victime, et la proie, le prédateur.

Pyrénées-Orientales, 1976. Noël Rivière est le propriétaire d'un zoo familial du sud de la France.
Sa vie froide et solitaire se trouve bouleversée lorsqu'il rencontre Bambi, une adolescente livrée à elle-même, qui s'introduit chaque jour dans le parc pour échapper à la misère de son quotidien et à la violence de son frère aîné, Martin. Touché par cette gamine farouche, Rivière décide de lui offrir un emploi, de l'aider, de la protéger jusqu'à faire un choix qui va sceller leurs destins. Car le danger rôde et, sans qu'ils s'en doutent, se rapproche.
Et lorsque tout ce qui était beau et tendre aura volé en éclats, la part bestiale des personnages se révèlera dans ce qu'elle a de plus féroce, de plus primaire..
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patoche77
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MessagePosté le: Sam Juil 26, 2025 11:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mon avis

Vous voulez du noir, ça tombe bien s’en est, du bien noir, du bien flippant.
Stéphanie Artarit nous conte ici une histoire avec entre autres thème l’amour et la vengeance mais d’une manière surprenante et d’une originalité folle. Difficile de transmettre avec des mots les émotions multiples que ce bouquin étrange m’a apportées. Pas que des bonnes d’ailleurs, j’ai trouvé de petites failles, du limite crédible mais dans l’ensemble ce roman est terriblement prenant.
Les personnages sont réussis avec en tête Bambi, jeune fille de 17 ans qui vous happera l’esprit encore bien après la fin du roman, mais il y en a plein d’autres de réussit, des hommes des femmes, des enfants et puis aussi des animaux car une grande partie de l’histoire se passe dans un zoo. On assiste là à une sorte de transposition entre l‘homme et l’animal à travers une histoire aussi cruelle et malsaine qu’éblouissante et joyeuse. On sait qu’a un moment, cela va mal se passer, on ne sait pas quand, ni ou, ni pour qui quoique ,on s’en doute et quand ce moment arrive, vous en êtes presque à lâcher le bouquin en disant ce n’est pas possible. Et là tu t’aperçois que tu n’es environ qu’a la moitié du bouquin et tu te poses la question que tout le monde se posera « qu’est-ce qui va se passer maintenant, comment ça va finir et tu sais encore que cela risque de le faire pas bien. Vous avez demandé un remuage de tripes, ne quittez pas ! Mais l’auteur va changer la donne et donc tout ça est assez surprenant. Une vrai bonne surprise ce roman, pas parfait mais presque, sans tabous et donc assez dur, que t’as envie de rentrer dans le bouquin parce que bon tu es humain quoi merde !
Même si j’ai préféré la première moitié à la deuxième avec aussi une fin un poil trop rapide, Comme dirait Bambi , ce bouquin est « magique et supérieur ».
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Nov 14, 2025 5:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je repère ce qui semble bien être une pépite noire, mais avec 6 mois de retard ! Heureusement que notre bon Patoche et d'autres lecteurs ont fait le taf en temps voulu, l'ont lu et apprécié.
Direct dans ma pré-sélection pour le Prix Découverte PP 2025 !

En tout cas, On ne mange pas les cannibales a été récompensé par le Prix de la Ligue de l'Imaginaire ("Ensemble pour l'Imaginaire", en partenariat avec les librairies Ensemble), le Grand Prix du Festival Sans Nom, et le Prix des lecteurs des bibliothèques de Mulhouse 2025 :





Un résumé un poil modifié lors de sa parution :

« Une nouvelle grande voix du policier français. » Le Point

Noir, ravageur, éblouissant, On ne mange pas les cannibales est une petite bombe de suspense et d'émotion. Une histoire d'amour et de vengeance tout en tension, pour sonder la bestialité des âmes.


Noël Rivière est le propriétaire d'un zoo familial du sud de la France. Sa vie froide et solitaire se trouve bouleversée lorsqu'il rencontre Bambi, une adolescente livrée à elle-même, qui s'introduit chaque jour dans le parc pour échapper à la misère de son quotidien et à la violence de son frère aîné. Touché par cette gamine farouche, Rivière décide de lui offrir un emploi, de l'aider, de la protéger. Jusqu'à sceller leurs destins.

Pour Noël et Bambi, un bonheur fragile semble à portée de main, mais le danger rôde. Alors que les humains l'ignorent, les animaux sentent la menace qui se rapproche. Ils reconnaissent l'odeur d'une bête qui n'appartient à aucune espèce. Un monstre imprévisible et cruel qui attend son heure pour bondir et tout saccager...

« Ce roman noir est un bijou, mieux : une perle baroque, mélange de nacre et de brutalité. » Le Nouvel Obs



Prix Ensemble pour l'Imaginaire 2025
Grand Prix du Festival Sans Nom 2025
Prix des lecteurs des bibliothèques de Mulhouse 2025




Citation:
« Un polar d'une puissance et d'une finesse à vous fendre l'âme. La plume très fine de Stéphanie Artarit, ancienne journaliste et psychanalyste, la profondeur de ses personnages et le rythme du récit font d'elle une nouvelle grande voix du policier français. »
- Elise Lépine - Le Point

« Dans ce polar éthologique où la sauvagerie et l'humanité se passent la balle, l'amour l'emporte sans cliché. »
- Marie-Claire

« Ce polar signé Stéphanie Artarit a une drôle de belle allure ; c'est un page-turner qui prend son temps. »
- LiRE Magazine

« Dans ce deuxième roman, Stéphanie Artarit nous emmène au zoo en compagnie de Bambi, une gamine dépenaillée, et nous offre un livre de la jungle bouleversant et cruel. »
- Christine Ferniot - Libération

« D'une noirceur aussi émouvante qu'effrayante, On ne mange pas les cannibales éblouit par le rendu de chaque battement de coeur dans un boîtier de chair. »
- ELLE

« Un roman noir d'une efficacité redoutable. »
- La Montagne

« Une écriture agile... La tension d'un thriller avec une forme de réalisme magique. »
- Télérama

« Une intrigue originale et bluffante. »
- Librairie Pierre Lecut

« Une formidable surprise ! J'ai adoré l'écriture, les personnages où le tragique est traversé par des moments lumineux. »
- Florian, Libraire Fnac

« Stéphanie Artarit nous embarque dans un tourbillon infernal, à ne plus pouvoir discerner les proies des prédateurs... Dans mes coups de coeur de l'année, assurément ! »
- Librairie Gibert Joseph

« Stéphanie Artarit déploie une écriture fluide et généreuse, néanmoins rien n'est gratuit. Ses lignes sont des cairns, des monceaux de pierres qui scellent de précieuses informations. C'est un véritable coup de coeur ! »
- Librairie du théâtre Zannini

« Un roman où la bestialité des hommes transpire par tous les pores, une histoire sauvage et brutale, où l'autrice ne fait aucune concession pour nous préserver... »
- Librairie Les Papiers bavards

« Un roman noir et animal sur la vengeance. C'est haletant et surprenant. Une grande réussite ! »
- Librairie Dialogues




L'auteur :

Ancienne journaliste et psychanalyste devenue entrepreneuse, Stéphanie Artarit est une touche-à-tout globe-trotteuse qui, après avoir parcouru le monde, a posé ses valises en Grèce, à Athènes. Autrice d'un beau livre sur sa patrie de cœur (Athens Riviera, éditions Assouline, 2020), elle s'est lancée dans l'écriture de fictions en 2023 avec L'Argent, tout le temps, son premier roman. On ne mange pas les cannibales est son deuxième roman à paraître chez Belfond.



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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Déc 01, 2025 12:55 am    Sujet du message: Répondre en citant




La chronique de Julie Malaure dans Le NouvelObs :

Citation:
« On ne mange pas les cannibales », par Stéphanie Artarit : un polar qui réveille la bête en nous

Une famille infâme et des disparitions en série dans un zoo font de ce polar surprenant une folle suite d’amour et de vengeances.


Ce roman noir est un bijou, mieux : une perle baroque, mélange de nacre et de brutalité. Tout commence par une rencontre enchanteresse, dans des odeurs de savane et de bêtes au repos, entre Noël Rivière, un ours, le patron d’un zoo familial dans le Sud-Ouest en 1976, et Bambi, une gamine plus frêle qu’une gazelle, extirpée d’une gangue infâme : sa famille. Le père est enterré sous le cerisier, la mère est tétraplégique, les jumeaux attardés, et Bambi se laisse martyriser par un frère violent. Même le chien s’appelle Carnage…
La suite est une affaire d’amour et de vengeance carnassière. Une suite folle, hors du temps et des codes de ce qu’on s’attend à lire. Ce n’est soudain plus un polar, même si une enquête policière vient résoudre l’énigme – qui n’en est plus une pour nous – d’une succession de disparitions dans cette famille.

Dans ce deuxième roman, l’autrice, Stéphanie Artarit, ex-journaliste, rugit justice. Son bestiaire dépasse les limites du zoo et en appelle à ce qu’il reste de notre humanité, lorsqu’on réveille la bête qui sommeille en nous, chacun.





La chronique de Thomas Bauduret sur K-libre :

Citation:
Entre polar pur et mélodrame criminel, On ne mange pas les cannibales s'avère être un roman riche et atmosphérique qui sort un peu des sempiternelles histoires de flics et de tueurs en série. Stéphanie Artarit emprunte à l'imaginaire du Sud américain pour donner corps à un milieu pyrénéen captivant.

Sélection Grand prix de la littérature policière – romans francophones 2025

Mai 1976. Gardien de zoo à la frontière espagnole, Noël Rivière voit une enfant s’infiltrer régulièrement sur les lieux sans payer son ticket. Ramenée par un employé, elle dit s’appeler Bambi Rapace, dix-sept ans aux fraises, et préfère les animaux aux hommes. Vu son manque chronique de personnel, Rivière décide alors de la mettre en apprentissage. Il ignore tout de sa situation familiale, avec une mère alitée depuis un accident et deux frères jumeaux handicapés mentaux. Son père ? Également mort suite à un accident non déclaré pour toucher sa pension. Puis il y a Martin, le frère aîné devenu un tyran domestique et incestueux. Heureusement, après avoir achevé leur mère, il se fait mettre à l’ombre pour un bon bout de temps. Enceinte, Bambi est désormais sous la protection de Rivière. Puis nait la petite Féline, qu’il considère comme sa fille. Mais un jour, Martin finit bien par sortir de prison, où il n’a cessé de fantasmer sur sa sœur. Sauf que face à cette menace, celui qu’il prend pour un mouton va se révéler bien pire qu’un loup…

Stéphanie Artarit nous propose un roman difficile à classer, certainement criminel, mais plus un mélodrame moderne (sans notion péjorative : la plupart des films du grand Almodovar sont des mélodrames modernes) qui témoigne, après l’excellent Poule renard vipère, de Benjamin Pascal (un des meilleurs polars de 2024), que les auteurs hexagonaux n’hésitent plus à tisser des récits ambitieux se déroulant sur plusieurs époques. La troisième, assez imprévisible, évoque d’ailleurs un film récent très remarqué — mais préciser lequel serait déflorer à la fois le film et le roman ! Bien sûr, on ne peut que sentir l’influence obligatoire de l’ami américain et le sud de la France ressemble aux cambrousses de Erskine Caldwell ou William Faulkner, mais sans faire de la simple retransposition. Le tout avec une très belle langue précise et évocatrice montrant des personnages crédibles que l’on a envie de suivre, avec quelques surprises en cours de route, si bien que ces quatre cents pages bien tassées passent sans une longueur. Une réussite !





Chronique + interview de Stéphanie Artarit sur Le Monde du Polar :

Citation:
Stéphanie Artarit : la psychanalyste qui dissèque nos instincts les plus noirs

Stéphanie Artarit incarne parfaitement l’esprit cosmopolite et la curiosité intellectuelle qui nourrissent aujourd’hui les meilleures plumes du polar français. Ancienne journaliste et psychanalyste, cette globe-trotteuse a parcouru le monde avant de poser ses valises en Grèce, à Athènes, où elle a élu domicile depuis une dizaine d’années. Son parcours atypique, mêlant l’écriture journalistique et l’analyse des profondeurs humaines, forge une sensibilité unique qui transparaît dans chacune de ses œuvres.

Auteure d’un beau livre sur sa patrie de cœur (Athens Riviera, éditions Assouline, 2020), elle s’est lancée dans l’écriture de fictions en 2023 avec L’Argent, tout le temps, son premier roman. Ce thriller incisif sur le pouvoir et les compromis, qui met en scène l’univers des cryptomonnaies et des jeux de pouvoir politiques, a immédiatement révélé sa capacité à saisir les enjeux contemporains avec une acuité remarquable. Le roman témoignait déjà de sa fascination pour les zones grises de l’âme humaine et les mécanismes de domination.

Avec On ne mange pas les cannibales, son deuxième roman à paru chez Belfond, Stéphanie Artarit confirme son talent et s’impose comme « une nouvelle grande voix du policier français » selon Le Point. Ce roman noir, publié le 22 mai 2025, explore avec une puissance narrative saisissante la frontière ténue entre humanité et animalité, dans le cadre d’un zoo des Pyrénées-Orientales en 1976. L’intrigue suit la rencontre entre Noël Rivière, propriétaire solitaire d’un zoo familial, et Bambi, une adolescente fuyant la violence familiale.

Sa plume est à la fois poétique et percutante, dure et tendre, parfois onirique, parfois d’une cruauté implacable. L’auteur déploie un style où le jeu constant entre l’homme et l’animal, l’humanité et l’animalité, utilise un lexique sensoriel, instinctif et parfois féroce pour raconter les interactions sociales qui ne parviennent pas toujours à abolir les instincts primaires. Cette approche singulière lui permet d’interroger en profondeur la violence, non pas comme l’apanage des animaux, mais comme une caractéristique terriblement humaine.

Le succès critique de On ne mange pas les cannibales place d’ores et déjà Stéphanie Artarit parmi les voix montantes du polar français à suivre de près. Comparée par certains critiques à Karine Giebel pour son côté percutant, profondément sombre et psychologique, elle développe néanmoins un univers très personnel, nourri par son expérience internationale et sa connaissance des mécanismes psychologiques humains. Son regard aiguisé sur les rapports de force et sa capacité à créer des atmosphères oppressantes font de chacun de ses romans « une petite bombe de suspense et d’émotion ».

Lire l’interview de Stéphanie Artarit ici



Lecture à venir. Merci à Patoche et à Alice d'avoir attiré mon attention sur ce titre. Wink
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