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chouchou Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 53 Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 768
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Posté le: Jeu Déc 21, 2017 11:20 pm Sujet du message: Juste après la vague – Sandrine Collette (Denoël) |
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4ème de couverture:
Citation: | Une petite barque, seule sur l’océan en furie.
Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots.
Un combat inouï pour la survie d’une famille.
Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île.
Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants.
Une histoire terrifiante qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l’amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille.
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_________________ Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre. |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Ven Déc 22, 2017 12:41 am Sujet du message: |
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Tu fais bien d'ouvrir ce sujet chouchou, c'est la période ou jamais de lire des romans Denoël. 🎄 _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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chouchou Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 53 Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 768
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Posté le: Ven Déc 22, 2017 12:34 pm Sujet du message: |
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Hoel a écrit: | Tu fais bien d'ouvrir ce sujet chouchou, c'est la période ou jamais de lire des romans Denoël. 🎄 | _________________ Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre. |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Sam Déc 23, 2017 11:54 am Sujet du message: |
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On ne peut pas dire que Sandrine Collette nous ressert X fois la même histoire ! C'est top de se renouveler à chaque roman ! _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Mer Jan 03, 2018 2:57 am Sujet du message: |
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Je sors l'objet de l'enveloppe, le saisit, puis l'observe sous toutes les coutures (très belle couv) en me disant "tiens, c'est bizarre, ils n'ont pas mis de tampon SERVICE DE PRESSE".
Et puis je l'ouvre, et là, surprise... 😮
Déjà que j'étais assez content de le commencer, mais là...
Merci Denoël ! Merci Sandrine Collette !
Comment je vais faire pour le descendre s'il est tout pourri maintenant ? _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11680 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mer Jan 03, 2018 7:44 am Sujet du message: |
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What the **** ?!!! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Mer Jan 03, 2018 10:19 am Sujet du message: |
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Chanceux Hoel !
On attend ta chronique avec impatience ! _________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Emil Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 42 Inscrit le: 16 Mai 2011 Messages: 2519 Localisation: Normandie
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Posté le: Ven Jan 12, 2018 7:08 pm Sujet du message: |
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Sortie avancée !
Reçu hier à ma librairie, aujourd'hui dans ma pile _________________ La seule chose que l'on puisse décider est quoi faire du temps qui nous est imparti - JRR Tolkien |
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scarabe Serial killer : Leland Beaumont
Age: 49 Inscrit le: 11 Sep 2009 Messages: 1296 Localisation: Annecy
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chouchou Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 53 Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 768
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Posté le: Mer Jan 17, 2018 11:40 am Sujet du message: |
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Mon avis:
Citation: | Ce pourrait être nulle part, ce pourrait être partout. Ça semblerait être maintenant ou bien dans un autre temps. Le unités de lieu et de temps sont subalternes dans la narration de cette tragédie, où se mêleront des oppositions issues de forces naturelles et des cas de conscience lacérant des âmes meurtries, ce qui incline le récit à un dénuement, rattaché tel le muscle à son os. La force, le poids de l’histoire contée se logeront, donc, dans l’affrontement de destins infléchis par la colère de la terre, et où ambivalence, nuance, révolte sont bannis des mots clefs du roman.
«Une petite barque, seule sur l’océan en furie. Trois enfants isolés sur une île mangée par les flots. Un combat inouï pour la survie d’une famille.
Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes, comme des soubresauts de rage. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours, car la nourriture se raréfie. Seuls des débris et des corps gonflés approchent de leur île.
Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants. »
L’on aime à reconnaître que Sandrine Collette est dans un renouvellement constant au fil de son oeuvre. Cependant se proposent à ses lectures des thématiques communes et, alors, l’on pourrait imaginer qu’elles sont constitutives de sa volonté d’écrire ou d’un inconscient expiatoire. L’une de celles-ci, principale, que j’ai isolée pour chacun de ses tableaux est l’enfermement. Et dans cet acte, il apparaît de même sous une forme symbolisée par le radeau, et par l’île absorbée par les flots. Mais effectivement ce renouvellement s’affiche, par contre, au travers les thématiques associées et le cadre stylistique.
La morale, l’éthique, la conscience de parents rongées par un choix inacceptable, la culpabilité, traduisent la noirceur et le drame se jouant devant nos pupilles écarquillées. Écartelés par des incertitudes, suffocant dans leur lien parents/enfants, la souffrance ultime est à son apogée et le besoin impérieux, inextinguible de rédemption se joue des évidences.
Un livre, pour sa lecture, c’est l’essence d’une unité de temps, d’état d’esprit et d’adhésion à un message. L’attractivité, le magnétisme dans cet opus n’ont pas atteint le niveau du précédent. Le discours sous jacent reste plus fermé à mes yeux en balayant moins de sujets propices à la réflexion. Le paraphe du littérateur est bien là avec aussi ce désir de chercher d’autres sentiers parcourant les itinéraires du mots. La farouche volonté d’imprimer une tension reste toujours bien présente. J’aimerais voir Sandrine Collette s’emparer de sujets permettant d’entrevoir un horizon plus large et de méditer les critiques de notre société. (comme pour « Les Larmes Noires sur la Terre » sans pour autant en produire une resucée stricto sensu- on ne compte pas quand on s’engouffre corps et âme!)
Livre réussi, indéniablement, qui ne m’a pas apporté les mêmes plaisirs que le précédent!
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_________________ Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre. |
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Ironheart Annie Wilkes
Age: 50 Inscrit le: 25 Juil 2007 Messages: 5041 Localisation: Le Gard
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Posté le: Jeu Jan 18, 2018 5:18 pm Sujet du message: |
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Sandrine Colette nous sort un post-apocalyptique ? Non, j'y crois pas !
Vite, ma carte bancaire !
Trop de la chance, Hoel ! |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Jeu Jan 18, 2018 6:13 pm Sujet du message: |
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Ah oui, tiens, j'ai pas diffusé mon avis ici.
Oui, quelques rescapés après une catastrophe naturelle, je pense qu'on peut le qualifier de post-apocalyptique.
Il est paru sur Polars Pourpres aujourd'hui, jour de sortie officielle du roman.
Citation: | Vague à lames
Six jours plus tôt, un flanc du volcan s'est effondré dans l'océan provoquant un gigantesque tsunami et une montée du niveau de la mer jamais vue de mémoire d'homme. Une famille nombreuse, résidant sur une colline, est encore saine et sauve. Clairement, le promontoire où se trouve leur maison leur a sauvé la vie. Mais la butte est devenue une île où viennent s'échouer au gré des vagues débris et corps. À cause du déluge, l'eau ne cesse de monter. Pata et Madie observent, angoissés, l'avancée inéluctable de la mer sur leurs terres. Ils ont bien une barque qui pourrait, avec de la chance, leur permettre d'atteindre les terres hautes. Mais elle ne peut accueillir, au mieux, que huit personnes. Seulement, le problème, c'est qu'ils ont neuf enfants...
Juste après la vague est le sixième roman de Sandrine Collette. Contrairement à certains auteurs, on ne peut absolument pas lui reprocher de nous proposer une sempiternelle resucée du même texte. Après s'être fait connaître avec un huis clos miseryesque, Des noeuds d'acier, elle nous a entraînés vers les sommets escarpés des Alpes dinariques (Six fourmis blanches), guidés à travers les steppes arides de Patagonie (Il reste la poussière) ou, plus proche de nous, confrontés à la rudesse d'une casse francilienne (Les larmes noires sur la terre). Ici, elle se renouvelle encore, nous proposant un suspense psychologique qui, par bien des aspects, tient de la robinsonnade.
Les conditions – exceptionnelles – exposées et les personnages brossés, le cœur de l'intrigue, à savoir ce dilemme atroce de parents qui doivent abandonner certains de leurs enfants pour espérer sauver les autres, intervient assez vite. Nous n'en dirons pas beaucoup plus pour ne pas déflorer l'intrigue.
L'écriture de Sandrine Collette est redoutable d'efficacité tout en laissant affleurer les sentiments des personnages. On ressent leurs atermoiements et on est comme eux, déboussolés et paniqués, sans qu'elle ait besoin d'en faire des tonnes.
Si le potentiel de départ était énorme, on a parfois l'impression qu'il n'a pas été exploité au mieux. L'intrigue pêche parfois un peu par facilité. Plutôt linéaire, la seconde partie du roman manque de rebondissements et les quelques péripéties proposées par l'auteur sont globalement si téléphonées qu'elles ne surprendront guère les lecteurs aguerris, qui resteront peut-être sur leur faim.
Il n'en demeure pas moins que grâce à l'écriture de l'auteur et au charisme de certains personnages – on pense à Louie notamment – on est vite embarqués dans cet univers post-apocalyptique aussi singulier qu'universel. Une fois ferré, Juste après la vague – pageturner efficace et non dénué de sentiments – ne relâchera pas le lecteur, prisonnier des rets tressés par Sandrine Collette.
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_________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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chouchou Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 53 Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 768
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Posté le: Jeu Jan 18, 2018 7:32 pm Sujet du message: |
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"Resucée" est un mot commun Hoël.... _________________ Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre. |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11460 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Jeu Jan 18, 2018 8:53 pm Sujet du message: |
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Oui, j'ai vu ça après coup et j'ai trouvé ça plutôt cocasse car ce n'est pas un mot très usité. Si j'ai écrit ma chronique avant de lire la tienne (pas d'influence directe) je ne pense pas que ce soit une coïncidence pour autant. Le sujet s'y prêtait. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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chouchou Serial Killer : Patrick Bateman
Age: 53 Inscrit le: 01 Mar 2014 Messages: 768
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Posté le: Jeu Jan 18, 2018 11:12 pm Sujet du message: |
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Ah complètement Hoël! Mais cela dénote une idée précise sur la genèse de son oeuvre et de cet ouvrage, en particulier. _________________ Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre. |
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