Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

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En ce début d'année 1498, les brumes hivernales pèsent plus que de raison sur le gigantesque dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore, plongeant Florence dans l'humidité glaciale. Mais, pour l'heure, les habitants ont d'autres préoccupations : depuis la chute des Médicis, la vindicte populaire gronde, avivée par les sermons du charismatique moine Savonarole, et la découverte de cadavres atrocement mutilés échauffe davantage encore les esprits.
Témoin d'un des meurtres, Niccolò Machiavel, jeune secrétaire de chancellerie, met à profit sa connaissance des rouages politiques pour mener son enquête et se trouve bientôt plongé au cœur du plus grand scandale de l'époque. Sous nos yeux se dessine alors une comédie macabre qui pourrait bien réduire en cendres la fragile paix d'une ville où les hommes sont tour à tour pions, fous ou cavaliers.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur (mais pas le dernier haha). Pour ceux qui aiment quand il y a de l’action, ils seront servis. Le premier chapitre s’ouvre une scène de tortures du tonnerre : à lire c’est beurk mais à supporter c’est beurk beurk, surtout quand on sait à quoi pensait l’auteur quand il a imaginé cette scène, on se dit qu’il a l’imagination fertile et qu’il vaut mieux être ami avec lui.
J’ai beaucoup ce roman : d’une part pour l’intrigue, d’autre part pour le côté historique (l’Italie après la chute des Médicis). Cette période est très peu connue et au détour des pages, on se rend compte que l’équilibre était extremement précaire.
Mention spéciale pour la fin que je n’ai pas vu venir... mais qui explique le titre du livre. Je n’en dis pas plus. Lisez-le.
Raphael si tu me lis, je sais que tu as passé beaucoup de temps sur ce livre mais je l’ai lu en 4 h 30 mais franchement dès que je l’ai ouvert je me suis laissée emporter jusqu’au terminus.