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Le Poids du coeur - Rosa Montero (Métailié)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Jan 17, 2016 8:20 am    Sujet du message: Le Poids du coeur - Rosa Montero (Métailié) Répondre en citant

Après Des Larmes sous la pluie (disponible en poche dans la collection Suites de Métailié), on retrouve la réplicante de combat, ou techno-humaine, Bruna Husky dans Le Poids du coeur, le nouveau roman de Rosa Montero, qui vient de paraître chez Métailié dans une traduction de Myriam Chirousse.






Le livre :

Bruna Husky, la réplicante de combat des Larmes sous la pluie, n'a pas le moral.
Les humains l'énervent, avec leur vie à rallonge, alors que chaque seconde la rapproche de l'heure de sa mort.
Au cours d'un voyage dans le District Zéro, à la suite d'une altercation, elle recueille un peu malgré elle une fillette à moitié sauvage, obstinée et difficile, Gabi.
Très vite, sur la foi d'un mot mystérieux, elle se retrouve embarquée dans une sombre affaire de poubelles atomiques aux confins du monde connu, dans une zone où règne une guerre permanente.
L'enquête la mène sur la planète de Labari, dominée par la religion et le mépris pour les femmes.
Elle est accompagnée dans son aventure par un "tripoteur" séduisant autant qu'inquiétant et d'une jeune réplicante née de la même matrice industrielle qu'elle, Clara Husky, son portrait craché.
Cet alter ego plus jeune va la pousser à s'interroger sur son humanité et son destin.
Entourée par ses vieux amis, Yiannis l'archiviste, qui change d'humeur toutes les cinq secondes à cause de sa pompe à endorphines, Bartolo le boubi collant et goulu ; jouant les intermittences du coeur avec l'inspecteur Lizard, toujours là pour lui sauver la vie mais jamais pour lui déclarer sa flamme, Bruna Husky est une survivante qui se débat entre l'indépendance totale et un besoin d'affection désespéré, un animal sauvage prisonnier de sa courte vie.

Rosa Montero construit des mondes extraordinaires, étranges et cohérents, avec une maestria de conteuse hors pair. Elle écrit tout à la fois un roman d’aventures politique et écologique, un thriller futuriste, une réflexion sur la création littéraire, une métaphore sur le poids de la vie et l’obscurité de la mort… et rappelle l’urgence de vivre et d’aimer quel que soit le monde qui nous est dévolu.



« Un univers fascinant, un personnage inoubliable. »
Culturamas

« La première dystopie noire du siècle, toujours plus prometteuse. »
El Mundo

« Comme tous les excellents livres de science-fiction, ce roman met en scène un avenir qui résonne étrangement avec notre présent. »
Clara Dupont-Monod - Le Parisien Magazine

« Après le succès de Des Larmes sous la pluie, la madrilène Rosa Montero retourne à la science-fiction avec ce superbe thriller, où politique, écologie et amour s'entremêlent avec maestria. »
Esther Sanchez - Qué Tal París

« Fable inspirée sur le sort d'une humanité au seuil de la catastrophe, la nouvelle folie de Rosa Montero est une parabole écolo aux accents fantastiques. »
Benoît Legemble - Transfuge

« Dans ce dernier roman, on découvre un thriller futuriste, écologique et politique mais aussi une réflexion philosophique puissante qui, loin d'être fastidieuse et redondante, magnifie ce livre sortant de l'ordinaire. »
François Joly - L'Essor de l'Isère

« J'ai poursuivi les aventures de Bruna avec beaucoup d'intérêt et d'émotion... C'est un GRAND roman qui "appuie" encore plus fort et plus juste que Des larmes sous la pluie et qui confirme - mais tout le monde le sait - que Rosa Montero est un immense écrivain ! MUCHOS GRACIAS ROSA ! »
Maïté Blatz - Librairie Le Roi Livre, Paris




>> Lire le premier chapitre



>> Le site de l'auteur : http://www.rosamontero.es/

>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/escritorarosamontero/




L'auteur :

Rosa Montero est née à Madrid et a étudié la psychologie et le journalisme.
Elle travaille depuis 1976 au journal El Pais, dont elle a dirigé le supplément hebdomadaire avant d'y tenir une chronique.
Elle a remporté différents prix littéraires et publié de nombreux romans, des essais et des biographies.
Elle est très connue et respectée en Espagne.
Ses livres, en particulier La Folle du logis, sont des best-sellers.
La Fille du cannibale a reçu en Espagne le prestigieux Prix Primavera en 1997 et s'est vendu à des centaines de milliers d'exemplaires.
Après Des Larmes sous la pluie, récompensé par le Prix Tess d'or du meilleur roman fantastique de 2013 de Tess Magazine, Le Poids du coeur est sa seconde incursion dans le thriller fantastique et met à nouveau en scène le personnage inoubliable de la réplicante de combat Bruna Husky.





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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Jeu Jan 21, 2016 11:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Revoici Bruna Husky


Je l’annonçais ici-même en fin d’année dernière, Bruna Husky, la réplicante de Rosa Montero revient dans Le Poids du cœur.
Et c’est toujours aussi bon.


Six mois après Des larmes sous la pluie, Bruna Husky, la réplicante de combat qui s’est installée comme privée, compte toujours les jours qu’il lui reste à vivre, se saoule toujours au vin blanc, et court toujours après les sous.
Un boulot l’amène hors de la Zone Verte de Madrid, dans la Zone Zéro, où respirer peut s’avérer mortel.

Et c’est comme ça qu’elle se retrouve responsable d’une gamine d’une dizaine d’années, douce comme un chat sauvage qu’elle surnomme « le monstre ».
C’est peut-être pour ça qu’elle accepte une enquête qui va l’amener très loin de Madrid, où, contrairement à ce qu’on raconte, la guerre sévit toujours.


C’est marrant comme le polar (même quand il se passe dans le futur) se prête au personnage récurrent.
A ma connaissance, jusqu’à présent, Rosa Montero n’avait jamais donné suite à un de ses romans.
Et là, revoici Bruna Husky. Pour notre plus grand bonheur.

Comme dans le premier volume, l’auteur réussit à merveille sa sauce de polar-SF.
On a un personnage de privé hardboiled dans la plus pure tradition : mal dans sa peau, râleuse, sujette à la gueule de bois, en marge …
Une marge, où elle n’est pas seule, même si elle est peut-être un spécimen isolé : elle se définit elle-même comme un monstre, trop humaine pour une techno, trop techno pour les humains.

Et on a donc la SF, avec, outre la reprise du personnage de Blade Runner, le recyclage de romans de l’âge d’or : J’ai reconnu Les fontaines du Paradis de Arthur C. Clarke pour l’ascenseur spatial, et L’anneau-monde de Larry Niven pour le monde de Labari.
Et il y a sans doute d’autres références qui m’ont échappées…
C’est d’autant plus plaisant que Rosa Montero n’en fait jamais trop, n’étale pas sa science, et intègre parfaitement ces éléments à son récit.

Avec ce mélange polar-SF, l’auteur va autopsier un futur proche qui ressemble furieusement à notre présent et en explorer les marges.
Quoique… ici, comme chez nous, les marges commencent à être si étendues et peuplées, qu’on se demande si ce n’est pas la petite enclave très privilégiée de la Zone Verte, qui se protège jalousement du reste du monde qui est, finalement, la vraie marge.

La première scène qui se déroule au pied du mur qui sépare la Zone Zéro (on l’on crève très rapidement) de la Zone Verte, raisonnablement polluée, nous plonge directement dans le bain (glacé !).
Car dans ce monde merveilleux qui a interdit de vendre l’air pur (louable intention), des petits malins ont trouvé comment contourner cet empêchement de faire du fric, et ont inventé le droit de vivre dans une zone non polluée, droit monnayable bien évidemment, et très cher.
Entre les deux Zones, un mur.
Un mur comme on en connait quelques-uns aujourd’hui.
Ou comment parler de notre présent en racontant un futur possible…

Tout cela est cuisiné par la chef, pimenté de personnages secondaires fascinants, de références à des horreurs bien actuelles, et à des horreurs futures très plausibles.
Avec aussi de vrais moments de bonheur, des pointes d’humour, une tendresse évidente pour ses créations, une bonne dose de rage, et beaucoup plus de questions que de réponses.
Le tout lié par une intrigue solide qui réserve quelques surprises.

Un roman étonnant, intelligent, sensible, qui fait plaisir et fait réfléchir, fait sourire et trembler, donne même parfois envie de pleurer…
A lire donc.



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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Fév 12, 2016 2:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Entretien avec Rosa Montero pour Télérama :

Citation:

Rosa Montero : “La science-fiction est un outil extrêmement puissant pour parler de la condition humaine”


Avec Le Poids du cœur, la romancière espagnole renoue avec son héroïne, l’androïde Bruna, inspirée de Philip K. Dick.
Elle révèle ici les raisons de son intérêt croissant pour le fantastique.




Auteur célébrée chez elle, en Espagne, où elle a commencé à publier il y a plus de quatre décennies, Rosa Montero (La Fille du cannibale, Le Roi transparent...) est passée il y a cinq ans à la science-fiction, en publiant un roman hommage à Philip K. Dick : Des Larmes sous la pluie (éd. Métailié, 2013 ; coll. Suites Métailié, 2016), dont elle remet aujourd'hui en scène l'héroïne, l'androïde Bruna Husky, dans Le Poids du cœur.
Pour s'ancrer définitivement dans le genre SF ?


Après avoir écrit plusieurs romans historiques, vous voici désormais dans la sphère de la science-fiction. D’où ce goût vous est-il venu ?

Rosa Montero :
Je ne sais pas trop. J’ai toujours aimé la science-fiction, mais sans jamais éprouver un amour exclusif. J’aimais aussi d’autres genres, comme le roman noir, ou la littérature fantastique prise dans son acception la plus large : je considère les livres de Kafka comme de la littérature fantastique. Mon enfance a été marquée par une longue période d’immobilité : de 5 à 9 ans, j’ai été atteinte de tuberculose, et je ne suis pas allée à l’école. Un de mes oncles, qui était peintre, m’a apporté de vieux comics classiques de Flash Gordon. Peut-être cela m’a-t-il influencée ?

Vous rendez un hommage appuyé à Philip K. Dick, en faisant de votre héroine, Bruna Husky, une « réplicante », c’est-à-dire un de ces robots qu’il a rendus célèbres dans son roman Les androides rêvent-ils de moutons électriques ?, devenu Blade Runner au cinéma...

Beaucoup de gens l'ont écrit, bien sûr, mais ces deux romans ne sont pas réellement un hommage à Dick. Evidemment, j’aime ce qu'il écrit – davantage d'ailleurs pour ses idées que pour son style, que je trouve souvent maladroit. Mais, en réalité, ce que j’ai fait, c’est reprendre un de ses mythes modernes, celui de l’androïde dont la vie est trop courte et dont la mémoire a été implantée. J’ai revisité ce mythe comme j’aurais pu le faire avec celui d’Œdipe, par exemple. Ce qui m’intéresse, dans le mythe créé par Dick, c’est qu’il me permet de reparler d'une part de l’angoisse de la mort, d’autre part de la mémoire humaine comme construction artificielle. Ce sont deux de mes obsessions, deux thèmes que j’ai toujours traités dans tous mes livres.



“Ce qui m’intéresse est de faire des romans ouverts et hybrides.”


Avez-vous des auteurs fétiches dans ce genre SF ?

Pas vraiment. Je ne fais pas ce genre de classification. Il y a des auteurs que je trouve littérairement formidables, comme Ursula K. Le Guin. Elle est pour moi un des meilleurs écrivains du XXe siècle, et peu m’importe qu’elle écrive de la science-fiction ou non. Heureusement, au XXIe siècle, nous ne sommes pas tenus de nous conformer aux règles d’un genre. Je déteste cette notion si, par la notion de genre, nous entendons des petites cases conventionnelles qui asphyxient la créativité. Ce qui m’intéresse vraiment est de faire des romans ouverts et hybrides.
Le Poids du cœur a une part de science-fiction, mais c’est aussi un roman noir avec des détectives, un roman existentiel, un roman politique, un roman d’aventures, un roman d’amour, un roman fantastique. Et une métafiction, parce qu’il parle de l’origine de la créativité et du sens de l’art.

Vous n'avez pas, venant d'un univers plus traditionnel, essayé de jouer avec les règles du genre ?

Non, je me suis sentie absolument libre en écrivant. La science-fiction est un outil métaphorique extrêmement puissant pour parler de la condition humaine. Pour moi, les romans avec Bruna ressemblent trait pour trait à mes autres romans, et parlent des mêmes thèmes. J’ai écrit Le Poids du cœur avec la même ambition littéraire que mes premiers livres, et je crois même que c’est un de mes romans le plus personnel, le plus intime.

Bruna Husky va-t-elle devenir l'héroïne récurrente d'une série ?

J’ai voulu, en écrivant ces romans, m’offrir un monde de fiction que je pourrais visiter quand j’en ai envie. C’est une énorme tentation, pour n’importe quel écrivain, que celle de construire son propre univers. Bruna Husky est le personnage le plus puissant de tous ceux que j’ai créés. Du moins, Je le crois... Et c’est, en tous cas, celui que j’aime le plus. Elle m’emporte ! Je continuerai donc à écrire des « Bruna » de temps en temps. J’ai déjà écrit deux romans avec elle, et j’ai le troisième en tête. Mais ces romans sont indépendants et peuvent se lire l’un sans les autres.

Qu'aimez-vous, dans cette idée de créer un monde avec un héros récurrent ?

Construire un monde en soi, avec sa cohérence interne et ses personnages récurrents, est un jeu mental formidable. Je vis la moitié du temps là, dans ce monde. Je me sens alors un peu comme Dieu.


Propos recueillis par Hubert Prolongeau



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MessagePosté le: Sam Fév 20, 2016 7:07 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Sylvie Sagnes sur Cunéipages :

Citation:

« Bruna soupira. Elle oubliait parfois qu’elle était un monstre. »


Le Poids du coeur est la suite de Des Larmes sous la pluie mais peut tout à fait se lire indépendamment, et dès les premières pages c’est ce qui a déclenché mon admiration : il faut bien du talent pour planter un décor, une action et des personnages d’une manière adaptée à la fois à ceux qui connaissent déjà et à ceux qui découvrent.

Ca fonctionne impeccablement, et le lecteur se transpose aisément en 2109.
Bruna compte toujours le temps qu’il lui reste à vivre et se débat avec sa condition de rep bien trop humaine pour son bien : les manipulations dont elle a été l’objet la dotent de sentiments qu’elle n’est pas conçue pour comprendre (ni ressentir, évidemment) et la voir se débattre avec tout ça est très accrocheur.
On s’intéresse ici au nucléaire (glaçant appendice de l’auteur à la toute fin) par le biais de nombreuses scènes d’action, et j’ai trouvé ce deuxième tome des aventures de Bruna plus réussi, en tout cas il m’a embarquée avec lui.
De la pure et bonne SF.






>> La chronique de Keisha sur En lisant en voyageant :

Citation:


Quand j'ai vu la liste des nouveautés chez Métailié, Rosa Montero y était.
Sans trop m'attacher au contenu, remarquant en gros la présence de Bruna Husky, le personnage principal de Des Larmes sous la pluie (rappel, c'est une réplicante, ou techno humaine), j'ai foncé, et grâce à Anne-Charlotte, j'ai pu me délecter du dernier opus de mon auteur espagnole chouchoute.
Sans lire la quatrième de couverture, ni la présentation de l'éditeur, je me suis retrouvée sur Terre, au tout début du XXIIème siècle.
Une Terre connaissant en gros la paix, même si l'argent contribue aux différences de cadre de vie.
Du District Zéro, contaminé et toxique, la population ne peut sortir, et Bruna Husky, envoyée là-bas pour son travail d'enquêtrice privée, n'a pas l'intention de s'y attarder, mais au dernier moment, elle se voit contre toute attente recueillir une gamine sauvage qu'elle dénomme 'le monstre'.

Une autre enquête va relier la gamine à des trafics douteux, envoyer Bruna sur un monde hors Terre, et dans des endroits bien sombres.
Ses amis Yannis, Bartolo le boubi et l'inspecteur Lizard sont toujours là, mais apparaissent aussi une rep de calcul, un bel homme séduisant et une Veuve Noire...

Il n'est pas besoin de trop en savoir pour suivre notre héroïne dans ses aventures.
Son monde (notre futur?) est de plus en plus prégnant et crédible.
Bruna Husky, notre rep de combat préférée, ou techno humaine, se révèle souvent torturée, incapable de se laisser aller à des sentiments.
Mais de plus en plus humaine et poignante dans son décompte de jours lui restant à vivre, puisque les réplicants n'ont que dix ans à eux avant de disparaître.

« Il existait des dizaines de chaînes d'actualité et, de surcroît, les écrans publics étaient supposément ouverts à tous les citoyens, mais malgré cette diversité énorme il y avait des moments où tout ce qui pouvait être vu et su se résumait à la même chose, comme si les strates les plus puissantes de la société serraient les rangs pour manipuler l’information net la réduire à un seul message. »

Un appendice documentaire présente une chronologie et divers aspects de ce monde, mais il vaut mieux le lire après.
Je suis parfaitement sidérée par l'endroit secret dont elle parle et qui existe!!!
Glaçant.
Sans rien dévoiler, un tableau qui a son importance dans l'histoire...



https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cri

Je dis ça je dis rien, mais il me semble que Bruna Husky pourrait revenir dans un autre roman ?
Un potentiel immense, pour ce personnage et son monde... qui fait beaucoup écho au nôtre.
Le XXIIème siècle, c'est après demain, et il se décide aujourd'hui !


PS : je vais tenter d'être objective, oui je crois qu'on peut lire ce deuxième roman sans avoir lu le premier, mais quand même...
Je signale juste que Des Larmes sous la pluie existe en poche.



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MessagePosté le: Jeu Fév 25, 2016 7:37 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Hubert Prolongeau pour Télérama :

Citation:

Où l'on suit l'enquête d'un détective robot, proche de nous par la peur de mourir et autres questions existentielles.
Bien plus qu'un polar futuriste.



Il y a trois ans, avec Des larmes sous la pluie (paru en poche en janvier aux éditions Métailié), Rosa Montero, auteur espagnol à succès, avait fait des débuts remarqués dans l'anticipation.
Rendant hommage au Philip K. Dick de Les androïdes rêvent-ils de moutons électri­ques ?, plus connu sous le titre de son adaptation au cinéma, Blade Runner, elle inventait un détective robot, Bruna Husky, appelée « réplicante » chez Dick.

Le Poids du coeur reprend ce personnage de Bruna, en mission dans une île spatiale dominée par un système de castes, mis en place à la suite du plus gros scandale nucléaire qu'ait connu l'humanité.
Montero sait construi­re une intrigue, mêler action et réflexion, faire du futur un écho de nos inquiétudes actuelles.
Les amateurs du genre trouveront ici de quoi se satisfaire mais, plus que cette incursion réussie dans le polar futuriste, ce sont surtout les interrogations existentielles de Bruna Husky qui nous touchent.
Comme tous les robots, Bruna est condamnée à mourir à une date qu'elle connaît.
Et, fût-elle électronique, l'heure de l'extinction est cruelle.

A l'inverse de ceux de Dick, les « réplicants » de Montero éprouvent des sentiments.
Bruna a peur de mourir, se sent seule après la mort de son compagnon, se prend d'affection pour une petite fille née de la même matrice industrielle qu'elle...
Son parcours, semé de découvertes et de combats, est un lent chemin vers l'acceptation de son destin.
Même les machines ont une âme...



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