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Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Jan 28, 2016 8:45 am Sujet du message: |
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norbert a écrit: | Je comprends..
Dodger a écrit: | (préparation de la fête du livre de Bron début mars, un gros barnum pour les libraires lyonnais !) |
Mais tu n'es pas libraire parisien ?! Tu t'es délocalisé dernièrement ? |
Oui, depuis juin dernier, je suis désormais lyonnais... envie de changer d'air _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Jeu Jan 28, 2016 9:27 am Sujet du message: |
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Dodger a écrit: | norbert a écrit: | Je comprends..
Dodger a écrit: | (préparation de la fête du livre de Bron début mars, un gros barnum pour les libraires lyonnais !) |
Mais tu n'es pas libraire parisien ?! Tu t'es délocalisé dernièrement ? |
Oui, depuis juin dernier, je suis désormais lyonnais... envie de changer d'air |
C'est super ça !
Quelle librairie, si ce n'est pas indiscret ? _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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Dodger Serial killer : Leland Beaumont
Age: 47 Inscrit le: 04 Mar 2007 Messages: 1205 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Jan 29, 2016 10:58 am Sujet du message: |
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norbert a écrit: | C'est super ça !
Quelle librairie, si ce n'est pas indiscret ? |
Librairie Passages.
Vi vi, Lyon, c'est vraiment pas mal. Ca change agréablement de Paris, en tout cas _________________ "Il faut donc avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)
http://cannibaleslecteurs.wordpress.com |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Jan 29, 2016 11:15 am Sujet du message: |
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Dodger a écrit: | norbert a écrit: | C'est super ça !
Quelle librairie, si ce n'est pas indiscret ? |
Librairie Passages.
Vi vi, Lyon, c'est vraiment pas mal. Ca change agréablement de Paris, en tout cas |
Et tu vas participer aussi aux Quais du Polar, j'imagine ?
En tout cas, ça fait plaisir ! Même si j'y vais beaucoup moins souvent qu'avant, il y des chances que je vienne t'acheter un bouquin un jour ou l'autre ! _________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Jan 30, 2016 10:44 am Sujet du message: |
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>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :
Citation: |
« Ma deuxième vie est celle de Furio Guerri, le monstre » annonce Furio Guerri avant d’aller s’asseoir sur un banc pour observer des lycéennes pendant leur cours de sport tout en mangeant son sandwich, après avoir pris ses gouttes.
Puis voilà la première vie de Furio Guerri, « VRP exclusif pour les Industries graphiques Aggradi ».
Un monstre aussi, mais un monstre d’égocentrisme et d’égoïsme dissimulé sous une apparence de normalité : une très belle femme, une enfant de six ans capricieuse, une maison coquette et, aimée plus que tout, une Alfa Romeo Duetto arrière tronqué.
Ce qui commence par interpeler le lecteur, c’est le point de vue du récit.
Si Guerri est toujours le narrateur, il alterne la première et la deuxième personne.
Le monstre Guerri utilise le « je ».
Le VRP Guerri, le « tu ».
Premier accroc apparent : la distance qu’implique l’emploi de cette deuxième personne semble dire que le narrateur n’assume pas cette personnalité-là, celle du Guerri père de famille et ne reconnait pour réelle que celle du voyeur.
Au fil de l’avancée du récit les traces d’incohérences apparentes continuent d’émerger, parfois très subrepticement, et viennent perturber le lecteur.
La froideur du « tu » vient ainsi rendre antipathique le VRP aux dents longues tandis que le « je » du monstre crée une proximité qui en finirait presque par paraître moins malsaine.
C’est ainsi que Simi, à travers un redoutable choix de narration, accroche son lecteur, éveille sa curiosité et le met dans l’inconfort pendant plus de la moitié de son récit.
Et quand les choses commencent à se décanter et que les préjugés induits par la manière dont Guerri a conté son histoire depuis le début viennent à perdre de la pertinence qu’on a bien voulu leur accorder, Simi se lance dans un final qui, pour être moins surprenant, se révèle à tout le moins extrêmement tendu.
Abordé avec circonspection, de crainte de se retrouver face à une énième histoire de tueur en série menant une double vie, La Nuit derrière moi est apparu en fin de compte comme un roman noir intelligent doublé d’un suspense remarquablement bien mené.
Portrait intime d’un monstre d’une effroyable banalité, le roman de Giampaolo Simi est une incontestable réussite.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Fév 09, 2016 5:16 am Sujet du message: |
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>> La chronique de François Legay sur K-Libre :
Citation: |
Il Duo
Le premier s'appelle Furio Guerri.
C'est un commercial qui sillonne les routes au volant de sa duetto pour la société d'imprimerie Aggradi.
Il fait d'excellents chiffres de vente, rembourse le prêt de sa belle maison de la province de Pise, gâte sa fille Caterina et sa femme Elisa qu'il connaît depuis l'époque du lycée et qu'il est fier d'avoir épousée car elle était celle sur qui tous les copains fantasmaient.
Son activité professionnelle fait de lui quelqu'un de solitaire mais ses collègues en général et Magnani (son formateur) en particulier l'apprécient.
Il est bien habillé, présente bien, bref il est bien sous tous rapports.
Le second s'appelle Furio Guerri même s'il lui arrive de dire qu'il s'appelle Flavio.
Il parle de lui comme d'un monstre et passe son temps dans sa duetto garée devant un lycée à épier les jeunes filles.
Quand il pénètre dans l'établissement c'est en tant que technicien informatique.
Il fait du gringue à une prof de soutien qui se prénomme Laura.
Vous aurez bien évidemment compris que le premier et le second portent le même nom car ils sont la même personne.
Je ne vous en dis pas plus.
Sachez seulement que quand on porte un costard de sociabilité, il ne faut surtout pas être un maniaque de la propreté.
Parce qu'à la moindre tache le côté obscur risque d'avoir envie de se mettre de face.
Une tache peut venir de la découverte que l'on a une femme qui nous ment.
Ou de la découverte que l'on travaille pour une entreprise qui ne fait pas de sentiments et qui a la mémoire courte en matière de reconnaissance, surtout face à la mondialisation dans l'Italie de la fin des années 1990-début des années 2000.
Ou de la découverte des deux.
Et, là, vous vous dîtes : "Il nous en a quand même dit beaucoup !"
Ah ! Là, là, si vous saviez...
Giampaolo Simi signe avec La Nuit derrière moi son neuvième roman (comme il date de 2012, depuis il y en a eu un dixième).
Alors, je ne sais absolument pas comment sont les autres, mais celui-là, pardon : quel maîtrise !
Niveau référence, comme tout le monde, il a lu et a été influencé par Stephen King (Stephen King sans le surnaturel, je veux dire) c'est évident.
Pour le reste, tout, du début à la fin, est incroyablement distillé, pesé, étudié pour que ça fasse mouche.
Les alternances de rythmes sont les bonnes, la montée dramatique est redoutable, les zones d'ombre s'éclairent aux bons moments, l'évolution de la psychologie des personnages et, surtout, bien évidemment celle de Furio Guerri sonne tellement juste qu'on en finit par se demander si l'auteur ne nous livre pas un récit autobiographique (d'ailleurs le parti pris de faire raconter l'histoire par un narrateur qui est le personnage principal, alors que le personnage principal est déjà double, est absolument géniale pour un roman dont le thème est l'identité).
C'est intelligent, c'est malin, c'est prenant, c'est implacable, c'est magnifiquement vicieux (il faut quasiment arriver à la moitié du roman pour commencer à identifier les fausses pistes !).
Rien n'est laissé au hasard, chaque phrase, chaque mot, chaque tournure est une pierre de l'édifice.
Ce n'est jamais poussif et le seul moyen d'anticiper c'est d'être bien concentré car, croyez-moi, tout y est.
Je vous le recommande vivement et vous souhaite bien du plaisir !
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Ven Fév 12, 2016 1:57 pm Sujet du message: |
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>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :
Citation: |
Un roman italien étonnant
Vous avez sans doute déjà lu beaucoup de bien de La Nuit derrière moi de Giampaolo Simi paru chez Sonatine.
Je suis globalement d’accord avec tout ce qui a été écrit, ici et là.
Furio Guerri est un sale con.
Représentant très propre sur lui, il n’hésite devant rien pour remporter des marchés ou couler des collègues.
Tout ce qui compte pour lui : rapporter l’argent pour payer l’emprunt de sa maison, l’entretien de sa bagnole (qu’il chérit), celui d’une femme splendide qu’il arbore comme un trophée, et payer tous les caprices de sa fille de six ans.
Et Furio Guerri est aussi un monstre qui planque devant les lycées pour surveiller la sortie des jeunes filles.
C’est lui-même qui se qualifie de monstre.
Quand les choses se détraquent, au boulot et dans sa famille, bien malin qui saurait dire si c’est le monstre ou le sale con qui va gagner la bataille…
J’ai mis un moment à rentrer dans ce roman tant les personnages, tous les personnages, Furio Guerri, sa potiche d’épouse ou sa fille absolument insupportable, sont de vrais repoussoirs.
Au point d’en arriver à espérer que ça pète enfin et que ça dérape dans le gore bien trash.
Et qu’ils crèvent tous, mais que ce soit rigolo.
Ce qui est, il faut le dire, une des forces de ce roman : nous faire sentir le vide total de vies réglées par le recherche du fric, dans le seul but de consommer.
Une belle description de l’Italie berlusconienne.
Et puis, à un moment, ça bascule … et étonnamment, c’est là que l’émotion arrive, petit à petit, et qu’on s’attache à tous ces êtres qui paraissaient si vides.
Qui le restent d’ailleurs en grande partie, et pourtant ils nous touchent.
A ce moment de ma petite chronique, je m’aperçois que ma perception du début du roman est un peu différente de celle de Yan, ou de Nyctalopes, même si nous arrivons à la même conclusion : Un roman bien plus fin et intelligent que le résumé et le début ne le laissent entendre, une très belle construction et le portrait sans concession de l’Italie actuelle.
Une très belle surprise.
Et si vous êtes intrigué ou dérouté par cette chronique, c’est normal, le roman est intrigant et déroutant aussi.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Mar Mar 15, 2016 12:28 pm Sujet du message: |
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La Nuit derrière moi a été sélectionné pour le Prix Le Point du Polar européen 2016
>> La chronique de Christophe Laurent, de Corse Matin, sur The Killer inside me :
Citation: |
La Nuit derrière moi : la terrible mécanique d'une violence ordinaire
Très belle surprise des éditions Sonatine.
La maison s'est fait une spécialité des histoires de serial killer, de ces thrillers où le lecteur patauge dans les cerveaux dérangés de psychopathes, mangeurs d'orteils et autres disséqueurs de globes oculaires.
Cela ne fait pas tout le temps mon bonheur.
J'ai une tendance vegan en ce moment.
Et puis il y a La Nuit derrière moi, de Giampaolo Simi, roman de la folie ordinaire, de la violence ordinaire, du dérapage criminel ordinaire.
On n'est pas dans le serial killer, ni chez un psychopathe.
Plutôt un schizophrène qui s'ignore.
Furio Guerri, représentant des Industries Graphiques Aggradi, travaille entre Pise, Florence et Livourne, ce superbe triangle italien toscan, fait de petits villages, de champs d'oliviers, de pépinières et de putes de bord de routes...
Furio est amoureux de sa femme qu'il a dragué quand ils étaient encore au lycée.
Avec elle, il a construit sa famille, qu'une petite Caterina est venue égayer.
Une maison - avec un emprunt sur trente ans - et, surtout, une Alfa Romeo Spider Duetto de 1970 complètent ce tableau digne d'un catalogue La Redoute.
Cette Alfa Romeo, voilà, le premier signe de troubles chez Furio.
Trop accro à cette voiture.
D'une façon un peu monomaniaque.
L'histoire de Furio, c'est celle d'un homme qui se défonce dans son job, VRP dans la partie culturelle de l'entreprise, le secteur le plus dénigré à vrai dire, au grand désespoir de l'intéressé.
Après une boulette dans un catalogue, ses patrons l'acculent à un + 20% pour les prochains mois.
Un objectif qui lui met une pression énorme.
Et puis voilà que sa femme, jusqu'à présent tranquille mère au foyer, décide de s'engager comme conseillère dans la campagne de son amie communiste.
Cela implique des journées dehors, parfois des soirées.
À Furio de s'organiser avec Caterina.
Et cela ne lui plaît vraiment pas.
Le doute s'installe en lui.
Il s'imagine des choses.
C'est la parano qui prend le dessus.
Giampaolo Simi, orfèvre de la narration, ciseleur du crescendo, mène son roman avec une rare intelligence et une infinie délicatesse.
Le lecteur se prend d'abord au jeu de cette famille exemplaire, de ces souvenirs de jeunesse toscane, de ce travail ingrat auprès de clients récalcitrants.
Fantasmes de normalité.
Et puis, la vrille de Furio s'impose petit à petit.
Une sorte de froideur, de rigidité psychologique, avec une image de soi totalement déformée.
« Pour un représentant, les chaussures confortables n'existent pas, il n'existe que des chaussures impeccables. Et les chaussures, c'est essentiel pour un représentant. C'est trente pour cent du travail. Un client ne les remarque peut-être pas au premier coup d'oeil, voilà pourquoi c'est le détail qui s'imprime le plus dans la mémoire. »
Furio Guerri a une fêlure.
Un peu comme son Spider Duetto qu'il bichonne et qu'il rêve de voir enfin reconnu par les experts en véhicule d'époque.
Mais comme sa voiture qui n'a pas les bons rétroviseurs, Furio a une pièce qui cloche chez lui.
Comme son Alfa Roméo, il n'est pas fini.
Malgré les attentions, les apparences, il manque quelque chose.
Ce personnage de Furio Guerri est d'une rare épaisseur, à la fois touchant et révoltant.
L'auteur parvient à nous le faire sentir proche jusque dans sa prise de gouttes du fameux lithium, passeport pour la normalité de tous les bipolaires de la planète.
La Nuit derrière moi est un magnifique roman noir sur les violences faites aux femmes.
Dans un environnement des plus conformes.
Sans en rajouter.
Et c'est ce qui fait du protagoniste un tel monstre.
C'est d'ailleurs, aussi, un roman qui aborde la schizophrénie, à travers les nombreux rêves de Furio, sa personnalité double.
Tout comme il y a une question sur la reconstruction après la peine, la difficulté à se réinsérer, malgré tout, suite au crime.
Enfin, il y a l'amour d'un père, séparée de sa fille.
Riche, juste et terrifiant.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Lun Jan 30, 2017 10:23 am Sujet du message: |
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Sortie en poche ce mercredi 1er février :
_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
Dernière édition par norbert le Sam Oct 14, 2017 10:32 am; édité 1 fois |
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Fab Serial killer : Le Poète
Age: 48 Inscrit le: 09 Avr 2011 Messages: 2418 Localisation: Brest même
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Posté le: Lun Jan 30, 2017 5:59 pm Sujet du message: |
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gros décalage de ton entre les 2 couv' _________________ À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road |
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norbert Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47 Inscrit le: 18 Avr 2007 Messages: 11683 Localisation: Rhône-Alpes
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Posté le: Sam Oct 14, 2017 10:37 am Sujet du message: |
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>> Et un très beau 9/10 de la part de Polarbear sur PP (qui compense un peu l'exécrable 1/10 de l'exécrable Fred69...) :
Citation: |
Voici un excellent roman noir avec une dimension psychologique de tout premier ordre.
"Ma deuxième vie est celle de Furio Guerri, le monstre".
Ainsi commence cette histoire.
La narration, la construction du récit est géniale.
Giampaolo Simi nous met dans la tête du monstre et nous met à distance avec sa première vie en utilisant la deuxième personne du singulier, ainsi commence le deuxième chapitre : "Ta première vie est celle de Furio Guerri, VRP exclusif pour les Industries graphiques Aggradi".
De cette double narration ressortent d'un côté les tourments du monstre, et de l'autre le déroulé des événements qui ont contribué à la fabrication de ce monstre.
Le piège socio culturel diabolique est extrêmement bien décrit, de manière progressive, inéluctable.
Grandiose!
Je vais de suite partir à la recherche d'ouvrages antérieurs de cet auteur qui me fait penser à Thomas H Cook.
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_________________ « Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy |
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