patoche77 Serial killer : Leland Beaumont

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Posté le: Mar Sep 09, 2025 11:25 am Sujet du message: Grindadráp de Caryl Ferey |
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Quand Caryl Férey fait du Caryl Férey ,pas de déception
le pitch
"La baie entière est noire d'animaux, les bateaux qui les ont rabattus forment une masse compacte dans leur dos, infranchissable, et pour leurs sonars, effrayante ; les hommes tapent contre les coques dans un tintamarre de kermesse, s'époumonent dans des sifflets et des cornes de brume, poussant les cétacés vers le rivage, où les tueurs les attendent."
Au milieu des cadavres de cette chasse rituelle à la baleine flotte le corps du vieux chef du Grindadráp, couvert d'étranges plaies. Les rumeurs les plus folles se propagent. Et que font sur l'île ces deux militants écologistes de Sea Shepherd, l'ennemi juré ? Se sont-ils vraiment échoués, jetés là par la tempête ? C'est une course contre la montre qui s'engage pour Soren Barentsen, capitaine de police, s'il veut éviter que la violence des éléments ne contamine les hommes.
Un huis clos magistral au coeur de la nature déchaînée et des paysages magnifiques des îles Féroé.
mon avis
Une certitude quand vous commencez à lire un Caryl Ferey, c’est que vous allez voyager. Cette fois ci direction les Iles Féroé ou vous allez découvrir ce qu’est le Grindadráp . Bon ce n’est pas ce qu’ils ont inventé de mieux ces iliens et je ne les regarderais plus de la même façon quand leur équipe de football se fera atomiser lors de rencontres internationales. Comme toujours avec l’auteur on est immergé, terme bien choisi pour une ile, dans une histoire bien noire déconseillée aux écologistes et au défenseurs du bienêtre animal mais bon là-bas c’est comme ça que ça se passe, c’est culturel dans ce petit pays et peut-être même essentielle pour leur subsistance. Grace à l’écriture toujours aussi fluide et naturelle l’immersion est totale, les scènes dantesques de naufrage ou de terrible tempête vous oblige presque à mettre un ciré, un masque et un tuba ou de vous planquer au fond de votre fauteuil préféré pendant la lecture.
Comme toujours nous avons droit à un historique des lieux, une découverte de cette culture féroïenne qui m’étais méconnue et l’auteur y rajoute une intrigue bien glauque mais palpitante servi pas des personnages principaux très empathique. Avec Caryl Férey le surnaturel est toujours présent mais là le curseur est bien poussé peut-être un peu trop, je n’ai rien contre le mysticisme mais quand même. En fin de compte cela ressemble beaucoup à ces deux romans précèdent « led et Okavango » seul le lieu diffère, l’auteur en profite pour dénoncer la folie du genre humain et comme c’est un puit sans fond ...
Finalement, ce roman est une invitation à la réflexion sur les traditions et les enjeux environnementaux j’ai adoré une bonne partie du roman sauf la fin trop rapide et trop ouverte et que j’aurais voulu différente mais bon Caryl ne m’écoute jamais. _________________ Je vais toujours bien.....ou presque |
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