Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[El Marco]

Pourquoi Stanley Mackie, chirurgien compétent et réputé, a-t-il sauvagement découpé au scalpel la patiente qu'il devait opérer d'une appendicite ?
Tobie Harper, sa consour des urgences, en est encore à s'interroger sur cette explosion de démence, lorsque des cas de folie analogues se présentent. Mais curieusement, ses patients disparaissent avant qu'elle ait pu les examiner. Et tandis qu'elle tente d'alerter ses collègues sur ce qui pourrait être une épidémie, elle ne rencontre qu'indifférence, voire hostilité.
Envers et contre tout, elle va mener une enquête qui la conduira d'abord auprès de jeunes prostituées, puis dans la très huppée clinique de Brant Hill où l'on pratique des cures miracles de rajeunissement...

Je l'attaque dès ce soir.

[El Marco]

Fini ce week-end, du très bon matos.

Je ne suis pas un habitué du thriller médical, je ne pourrai donc le comparer à un autre, mais celui-ci est vraiment bon : bien écrit, bien rythmé, de bons personnages, des scènes visuelles fortes, et une intrigue qui fait froid dans le dos sans jamais décevoir. A noter d'ailleurs qu'un ou deux passages sont vraiment gores, et que leur réalisme les rend d'autant plus percutants.

Au final, un très bon thriller, très bien documenté, mené de main de maître, avec en écho une parabole très forte sur les pseudos progrès de la médecine, ou quand les toubibs jouent au docteur Frankenstein...