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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma
Age: 39 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8733 Localisation: Hexagone
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Posté le: Mer Mai 28, 2014 10:34 am Sujet du message: |
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Mon commentaire :
Citation: | Je découvre la plume de Jérémy Guez avec ce roman : j'ai pris plaisir à suivre ces légionnaires englués dans une guerre qui semble perdue d'avance, une guerre dont les codes ne sont pas les mêmes des deux côtés, une guerre finalement assez méconnue.
J'ai trouvé que le roman peinait un peu à démarrer. En revanche la troisième et dernière partie, très rythmée, m'a bien accroché et j'ai fini le livre le sourire aux lèvres, content d'avoir appris des choses sur l'histoire de France et d'avoir lu une belle histoire, quoiqu'un peu trop courte à mon goût. Une réussite. |
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Ssarlotte Serial killer : Le Poète
Age: 39 Inscrit le: 01 Jan 2013 Messages: 2185 Localisation: St Maur des Fossés
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11572 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Ven Jan 09, 2015 6:23 pm Sujet du message: |
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Mon avis sur Polars Pourpres :
Citation: | Jérémie Guez s’est rapidement hissé parmi les écrivains les plus prometteurs de sa génération. Paris la nuit, Balancé dans les cordes, Du vide plein les yeux ou encore sa nouvelle La Veuve blanche ont séduit le public comme la critique. Il s’essaie ici à un genre différent, avec à la clef un voyage à la fois spatial et temporel. La Guerre d’Indochine n’est assurément pas un sujet moult fois évoqué en littérature. Trop récent, trop controversé, mal cicatrisé, ce conflit a si durablement marqué les esprits qu’il contient probablement encore trop de soufre. Aussi, le pari de l’auteur d’y plonger le lecteur était osé. Pourtant, le résultat est on ne peut plus réussi. Grâce à une plume magnifique qui sait pourtant se mettre en retrait – peu de longues descriptions, caractères dépeints rapidement, et un souci de reconstitution historique indéniable mais jamais bavard, Jérémie Guez rend avant tout un magnifique hommage aux hommes et femmes qui ont participé à cet affrontement. Sans jamais être simpliste, avec une humanité et une générosité qui transpirent à chaque page, il sait mettre en relief la fraternité d’armes, la solidarité des soldats, ainsi que les points de vue des deux belligérants. Charles Bareuil est à cet égard troublant de crédibilité. Mais c’est surtout le tireur ennemi, que l’on surnomme « Le dernier tigre rouge » qui interpelle par son profil, sa complexité intellectuelle, la subtilité des raisons de son engagement armé, avec l’ultime page du récit qui complète ce puzzle psychologique.
Magnifique épopée humaine aux scènes marquantes, comme cet avant-dernier chapitre où l’un des tireurs va épauler son adversaire, cette adroite peinture des sentiments éblouit. Non seulement Jérémie Guez confirme tout le bien que l’on pensait de lui, mais il a en plus cette capacité d’étonner et d’envoûter. Souhaitons, autant à lui qu’à son lectorat, d’autres ouvrages de cet acabit. |
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