Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Athanagor]

JH Ch. avis objectif sur txt perso ! Suite si affinités !

Chapitre 1 :
Qui d’autre que moi pourrait vous raconter cette histoire ? Qui d’autre que moi pourrait répondre à cette question, étant donné que c’est la première phrase de cette histoire dont vous ignorez tout ?
Je me présente : je m’appelle Dagomard Deutou. Je suis Privé. Quand on dit « Privé » en général, on pense à tous ces ratés qui ont du mal à finir les fins de mois. Et, par la force des choses, acceptent des missions pour manger… Il faut bien avouer que si cette image m’agace au plus au point, je… oui… c’est dur à admettre… laissez-moi du temps… lisez-moi moins vite, votre regard me stresse… Oui, je l’avoue : je contribue parfaitement à la pérennité de ces stéréotypes… Je vis seul. Mes amis sont souvent ces gens qui m’ignorent. A l’inverse, souvent, j’ignore qui sont mes ennemis, contrairement à eux. Vous me suivez ? (Si oui, ça me changera, parce que d’habitude, c’est plutôt moi qui suit… Je continue) Je n’ai jamais eu de chance dans la vie. J’ai toujours manqué de ce qui m’aurait permis d’avancer correctement : parents, amis d’enfance, un environnement propice à mon évolution, du talent dans des domaines artistiques ou sportif. En fait, mon seul point fort, c’est mes fulgurances intellectuelles. C’est aussi mon point faible car elles n’arrivent pas toujours au bon moment. C’est pourtant à partir de ce constat que je me suis mis à mon compte. Depuis que j’ai pris cette décision, je suis en recherche perpétuelle de l’enquête qui va me permettre de devenir enfin quelqu’un… et de, mais je sais que je mets la barre très haute, changer de bureau pour avoir un ventilateur au plafond et des stores vénitiens en bois.

Dans ma vie, j’ai enquêté sur des histoires en tout genre : du bon père de famille effondré qui soupçonne sa femme de le tromper (au final, sa crainte était fondée : elle le trompait avec le mari de sa maîtresse), au présentateur du journal télévisé de direct8 qui voulait enquêter sur son téléspectateur (au final, sa crainte était fondée : c’était une erreur de l’institut Médiamétrie qui s’est rendu compte un peu tard que la personne sensée regarder la « chaîne du direct » était morte d’ennui… devant ARTE), en passant par le classique patron qui soupçonne son employé de travailler pour la concurrence (au final, sa crainte n’était pas fondée : son employé n’avait JAMAIS travaillé pour lui).

Mais là, c’est une histoire d’un autre niveau que je vais tenter de vous narrer.
D’ailleurs, en parlant de « niveau », l’expression tombe à pic car elle commence en montagne. D’ailleurs, en parlant de « tomber à pic », c’est bien trouvé car je vais commencer par vous parler de la chute mortelle de l’alpiniste réputé Tommy Erek. Les journaux télévisés ont parlé de cette mort accidentelle durant à peine quelques secondes. Vous savez, elle a fait partie de ces sujets qui servent à créer des transitions faciles : on passe des morts provoquées par les guerres, et on finit naturellement ce chapitre douleur en parlant d’un mort en montagne. Ensuite, la transition est aisée car ils peuvent embrayer sur les vacances en montagne. Bref… Je vous laisse juge.

Voici les faits tels qu’ils ont été rapportés dans « EscaMad », le magazine des grimpeurs de l’extrême :
« La dernière de Tommy EREK
Tommy EREK ira toujours plus haut, grâce à nous. Il était parti pour dompter une fois encore le plus haut sommet de l’Afrique : Le Uhuru. Nous voudrions lui rendre hommage, loin de toutes les polémiques honteuses qui circulent, un hommage sincère, sans détours ni ambages.
Si vous nous lisez aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. Nous voulons rendre un hommage à notre ami, celui qui nous a permis de hisser haut et fiers nos couleurs de grimpeurs de l’extrême. Nous avons été les premiers et assurément pas les derniers à croire en lui. Il a été le premier à croire en nous. Il venait de faire un carton au cinéma avec le film-documentaire dont il était le héro : « le lierre et la torture ». Lui qui se surpassait. Il était un touche à tout : la musique, avec son 8ème album, la presse, le mannequinât, les associations d’aide à la réinsertion… c’était un self-made-man de génie et un chef d’entreprise respecté… Il a fait une entrée remarquée au palmarès des gens qui comptent dans l’économie de ce pays. Tout le monde connaît son visage…
Bref, Tommy, merci. Nous ne t’oublierons pas… »

Lu comme cela, il est évident qu’on peut se demander pourquoi EscaMad m’a demandé d’enquêter sur sa mort : un alpiniste qui dévisse, ce sont, malheureusement, les risques du métier. Mais là, ce que l’article ne mentionne qu’en introduction, les polémiques qui entouraient cette mort, mettaient à mal, non seulement la réputation de Tommy EREK, mais également tous les emplois créés par ce fabuleux grimpeur de défis. A fortiori, vous l’aurez compris, les emplois derrière lesquels ils se cachaient les incluaient, eux, les journalistes du magazine. La qualité de leurs travaux était sérieusement remise en cause. Leurs travaux et leurs reportages.

Voici donc l’histoire dans laquelle j’interviens enfin.
Le corps de l’alpiniste a été retrouvé au pied d’une falaise… (Là, ça ne s’est pas vu, mais j’ai hésité à poursuivre l’écriture de ma phrase… En effet, les premiers éléments de l’enquête ont révélé des détails à ne pas mettre devant tous les yeux. C’est pourquoi ce moment de mon récit va donc se voir reclasser dans la catégorie : interdit aux enfants non accompagnés).
Le corps de Tommy a été retrouvé au pied d’une falaise… (Là, pour info, les points de suspension, ce n’est pas parce que j’ai de nouveau hésité à continuer : ils sont juste un effet ménageant le suspens ; Suspens qui, je m’en rends bien compte, vient d’être légèrement cassé avec cet aparté inutile…)
Le corps de l’alpiniste qui tentait l’ascension du Uhuru, en Afrique a été retrouvé au pied d’une falaise… Son corps a été retrouvé… décapité… au pied d’une falaise… du Vercors…

Mon enquête commence ici : je suis au pied d’un mur… et il ne faut pas que je dévisse… moi.
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CréAuteur du monde de True Duck.

[Elo]

Que dire....(en plus je suis la première à répondre)...

Une petite question tout d'abord. Pourquoi avoir mis comme titre "je cherche mon style" ?
Pour moi, (ce n'est que mon avis ) tu as déjà ton style propre. Un style unique. Le style Athanagor © (d'ailleurs n'oublie pas, dès qu'on se voit, je veux mon autographe ! )

Enfin, tout ça pour dire que......ELLE EST OU LA SUITE ???
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It's not who you are underneath, it's what you do that defines you

[Michalon]

Pas besoin de chercher un style...t'as trouvé un stylo bien rigolo !!

Juste une petite remarque :
Puisque Dagomard raconte son histoire, ça suppose donc qu'elle est finie ou que ce début est une sorte de flash-back..c'est bien ça ?

[Athanagor]

[Nico]

[Michalon]

[Athanagor]

[Fredo]

Merde je voulais faire une vanne sur le titre, "Je cherche mon stylo", j'allais t'envoyer un PM Athan, pour te demander si tu avais regardé DTC...

Bon, je ne le fais pas, donc...
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Steve-O]

Tu sais déjà tout le bien que je pense DE TON STYLE (si si il existe bien celui ci) donc j'en rajoute pas.... Par contre c'est vrai que les appartés ont tendance à casser un peu le rythme si il y'en a trop...

J'attends la suite... Miam miam
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In girum imus nocte et consumimur igni