Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[holden]

hummmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm

je vais y réfléchir
lui et ellory, ce son nos point de désacords
el fredo
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lisez ce vous voulez . . .

http://unwalkers.com

[Dodger]

[Fredo]

Mais heureusement que l'on a des points de désaccords, Holden, c'est ce qui nous permet justement de mettre le doigt sur certaines nuances. Pour celles et ceux bien sur qui veulent bien prendre le temps de nuancer leur propos, justement.
Je considère Craig Johnson comme un des rares auteurs du genre a être parvenu à trouver un ton et une voix qui colle parfaitement bien à son personnage.
Le vocabulaire, le ton, l'humour, la philosophie, le propos, etc., tout est calibré pour donner au personnage cette vision particulière qu'il a de son entourage.
Johnson prouve qu'il n'a pas besoin d'être ampoulé ou bavard pour proposer à son lecteur un texte riche et plein de résonance.
C'est évident qu'il faut aller un peu au-delà de la forme pour bien s’imprégner de ces ingrédients qui font de ces livres des lectures incontournables. Il propose une grille de lecture avec différentes strates et va à l'essentiel, pour nous mettre sous le nez le mot, l'expression ou la petite phrase qui va faire l'effet escompté. En gros, il va parvenir à mettre en place une scène en quelques phrases, quelques dialogues avec le mot qu'il faut en conclusion pour donner du poids à l'ensemble.
Il y a des auteurs qui ne parviennent pas à cette qualité d'écriture avec un livre entier ou la totalité de leur bibliographie.
Donc un auteur surestimé, non. Sous-estimé, oui ! Elle est là la nuance : dessus ou dessus. Ça explique parfaitement bien le problème : vous restez le nez collé au texte, vous vous prenez les pieds dans le tapis. Mais si vous parvenez à prendre un minimum de recul, vous vous apercevez de l'ampleur du travail d'écriture mis en œuvre par le romancier.
Mais je ne suis pas étonné des retours négatif, j'ai offert les premiers livres de la série à une collègue de boulot qui a eu du mal aussi avec ce rythme particulier.
C'est justement le point fort de l'auteur selon moi.
Et puis ce magnifique travail de traduction de la part de Sophie Aslanides, c'est une osmose rare entre romancier et traducteur.
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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok

[Hoel]

Moi j'adore Craig Johnson (enfin, surtout ses livres, même si le bonhomme est très sympa aussi).
J'ai beaucoup offert Little Bird (5-6 fois ?) et je n'ai eu que de bons échos, mais j'ai du choisir les bonnes personnes. Çà m'arrive rarement de me tromper, je sais à peu près ce qui plaît (ou pas) et à qui autour de moi...
Perso la lenteur ne m'a jamais dérangé, du moment que c'est bon. Indridason aussi c'est pas un excité de la gâchette, et effectivement, pareil pour Hillerman, James Lee Burke et plein d'autres, ce qui ne les empêchent pas d'être très bons.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)

http://hanniballelecteur.wordpress.com/

[Le Juge Wargrave]

[norbert]

Je viens d'acheter ce roman pour l'offrir ce soir à mon père (et je sais qu'après il me le refilera pour que je puisse le lire).
Je ne sais pas pourquoi, j'étais persuadé que c'était L'indien blanc la première enquête de Longmire... Heureusement que j'ai vérifié avant et que celui-ci était aussi disponible en librairie.
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[patoche77]

Bonjour

on déterre ce topic pour mon avis sur





J'ai découvert l'univers de Craig Johnson et en ressort plus que ravi .
On commence avec le number one ....comme d'hab
Une histoire ou l'on suit les aventures de Walt Longmire , shérif dans une petite ville rurale dans le Wyoming , légèrement désabusé , et qui ne souhaite qu'une chose ,une fin de carrière bien tranquille . Pas de bol ,un meurtre est commis dans sa bourgade et cela vient perturber sévèrement son quotidien .
Surtout que ce meurtre le ramène à une histoire de viol collectif ,deux ans auparavant ,d'une jeune indienne cheyenne diminué psychologiquement , par quatre jeunes du coin . En effet la victime est un des violeurs qui à l'époque n'avait eu qu'une faible condamnation au grand damne de pas mal des gens du coin .
S'agit t'il d'un meurtre sordide , d'une vengeance communautaire ,d'un accident de chasse , là est le problème de notre shérif .
Bon ,moi qui aime plutôt les trucs ou çà tabasse pas mal , je n'étais pas sur de mon choix de lecture car le rythme de l'intrigue est hyper lent , je doutais pas mal .
Je me trompais .
Ce Roman dégage un humanisme et une énorme sensibilité qui te scotche carrément sur l'histoire .
çà parle de vengeance ,de tolérance , de pardon et de partage mais pas que ...
Il y a un humour de dingue dans ce bouquin avec des dialogues très enlevées et malgré l'histoire et l'atmosphère plutôt sombre , tu souris et tu ris beaucoup et çà vous le savez ,çà me plait .
Les personnages qui entourent notre shérif sont à craquer tellement ils ont tous quelque chose d'attachants ou d'attirants .
Ce qui donne donc une galerie de portrait mémorable ,que ce soit Henri ,son ami indien aux reparties fabuleuses , Vic son adjointe efficace mais au langage plus que châtié et pleins , pleins d'autre personnes aussi intéressantes . Cela en fait du coups un roman dense ou il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil d l'histoire .
Pour ne rien gâter et se "culturer " un peu , les paysages des "Bighorns mountains "sont magnifiquement restitués ainsi que l'historique et bien sur la culture indienne .
Bon on ne peut pas empêcher quelques longueurs parfois mais çà ne détourne pas du tout du bouquin .
Vraiment un bon roman ou l'intrique en fin de compte n'est peu être pas le fait le plus important .
Encore une série de plus à suivre pour moi car une chose est sure je ne pourrais pas m'empêcher de lire la suite ...
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Je vais toujours bien.....ou presque