Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[taylor]

Découvrez les aventures vraies d’une jeune étudiante nouvellement londonienne qui se fait appeler « Belle de jour » la nuit (en hommage au film français « Belle de jour » incarnée notamment par Catherine Deneuve). Les confidences sans tabous de Belle de Jour sont crues et drôles à la fois, la jeune femme assume d’exercer le plus vieux métier du monde (tout en préparant sa thèse de doctorat) et aime ça…

L’héroine se tourne vers cette activité, car en arrivant à Londres pour chercher du travail, il faut faire face au quotidien, payer les factures, manger, s’habiller…..

Elle fait donc le choix de vendre son corps et s’en accomode assez bien. Rassurez vous, vous n’aurez pas droit à des scènes de pillonage intempestif (Gidéon Cross et Christian Grey passez votre chemin Messieurs), non, mais plutôt un guide de survie et de savoir vivre chez les call-girls.

Belle de jour est la Madame de Rothschild des call-girls : vous saurez donc ce que doit faire, ne pas faire et ne SURTOUT pas faire lorsque vous exercez ce métier. Car ce livre montre que le sexe peut être alimentaire (veuillez éloigner tout de suite l’image de vous taper toutes sortes de légumes et fruits, ce n’est pas ce que j’ai dit….. quoique).

C’est un job comme un autre, bon certes les conditions de travail diffèrent quelque peu d’un poste d’assistante de direction : les horaires sont flucutuantes, les demandes également et l’instrument de ces messieurs plus ou moins en forme.

Il y a très peu de scènes affriolantes (votre lingerie sera sauve) mais beaucoup d’anecdotes et de conseils pratiques sur le sexe en général et le votre, Mesdames, en particulier qui peuvent servir pour tout un chacun.

C’est un roman drôle et sexy sur une femme d’aujourd’hui qui a fait un choix peu conventionnel et qui l’assume pleinement.

[norbert]

Voilà une bien belle chronique, tu m'auras fait rire à plusieurs reprises d'ailleurs (c'est qui ce Gideon Cross ?) !

Pourtant, ce type de journal-confessions de la part d'"escorts" "hauts de gamme" qui écrivent sous des pseudonymes évocateurs a plutôt fait florès depuis ces dernières années dans la production , "boostant" par là, j'imagine aussi, le CA de petites maisons d'éditions spécialisées en littérature érotique qui ont bien du mal à survivre si justement, elles ne savent pas aussi rebondir sur des succès commerciaux, que ce soit par le biais de ce type de textes ou alors en surfant aussi sur d'autres succès tels que Cinquante jouissances de Grey (ce qui fait beaucoup, quand même).


PS : Et puisque tu parles de ces pilonneurs qui risqueraient d'être déçus par ce livre, peut-être connais-tu à ce sujet La Musardine et un certain Esparbec ?
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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy

[taylor]

Non je ne connais pas Norbert. Mais si ma chronique t'a fait rire c'est l'essentiel.

[norbert]

[taylor]

t'inquiètes j'avais compris. J'avoue m'être un peu laché sur les jeux de mots

[clémence]

Alors, j'ai lu le roman sur conseil du site Unwalkers, fin mars.
Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus "poussé" littérairement parlant, je veux dire, sortant des clichés et travaillé au niveau des textes. Je me suis au final un peu ennuyée, même si en effet le contexte est plutôt drôle surtout quand on apprend au final la véritable identité de l'auteur. Cette néanmoins assez touchante autobiographie a le mérite de faire passer le lecteur de l' "autre côté". Donc, s'il fallait noter le roman selon les critères PP, je mettrais un 6/10, pour le voyage.