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Lazy Bird - Andrée A. Michaud

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Nov 19, 2010 3:04 am    Sujet du message: Lazy Bird - Andrée A. Michaud Répondre en citant





Elle appelle au milieu de la nuit, et demande à chaque fois : " Play Misty for me ". Oui, comme dans le film de Clint Eastwood...
Qui est cette femme qui hante bientôt les pensées de Bob Richard, animateur de radio à la station WZCZ de Solitary Mountain ?
Dès le jour où cet albinos à l'humour amer accepte de quitter le Québec et de s'exiler dans le Vermont pour y animer une émission de nuit, une menace plane autour de lui, puis les cadavres se succèdent.
Tout ça parce qu'une désaxée s'identifie à une héroïne de cinéma ?

Porté par le jazz de Charlie Parker et de John Coltrane, mais aussi par le rock de Gene Vincent ou des Doors, voici un magnifique roman noir qui, venu du froid, se confronte à la folie la plus brûlante.

L'auteur :

"Lazy Bird" est le huitième roman d'Andrée A Michaud, mais le premier à être publié en France. L'auteure a été lauréate du prix du Gouverneur général du Canada pour "Le Ravissement", en 2001, et du prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec pour "Mirror Lake", en 2006.









# La chronique de Claude LE NOCHER, sur son blog http://action-suspense.over-blog.com :

Citation:
Déjà publié au Québec, “Lazy Bird” d’Andrée A.Michaud est disponible en France dès le 28 octobre 2010 (Éditions Seuil). C’est le premier titre de cette auteure confirmée que nous découvrons.

Animateur de radio québécois, albinos, Bob Richard n’a guère d’amis, à part son chien Jeff. Il reste marqué par la mort prématurée de ses parents, quand il avait vingt ans. On lui propose une émission de nuit pour une radio du Vermont, un programme axé sur le jazz et le rock d’anthologie. Cliff Ryan, son prédécesseur, a déserté sans préavis. Pour Bob Richard, frontalier sans véritables racines, les Etats-Unis ne représentent pas un exil. “Depuis des années, je traduisais ma vie du français à l’anglais, et inversement, de même que celles des gens croisés au hasard de mes allées et venues. Plus souvent qu’autrement, j’avais l’impression d’être né dans un roman américain traduit au Québec.” C’est ainsi que le 26 juin 2007, Bob Richard s’installe à Solitary Mountain, commençant à la radio le soir même. Après quelques jours dans un motel, il loue le Blossom Cottage, dont la propriétaire est une homonyme de Rita Hayworth. Ses rares amis, il va les trouver au Dinah’s Diner. D’abord, il y a là l’aimable serveuse Georgia. Surtout, il sympathise avec Charlie Parker, autre homonyme, un sexagénaire excentrique.

Une auditrice téléphone plusieurs fois durant son programme, demandant : “Play Misty for me”. Son insistance n’est pas sans rappeler à Bob Richard un film de Clint Eastwood. Des appels peut-être inquiétants. À part Charlie et le patron de la radio, l’animateur n’est entouré que de femmes. Georgia, Polly Jackson qui anime l’émission d’avant minuit, June Fisher et sa mère Vera, Sarah Cassidy. Et puis, il y a le cas de Lucy-Ann Thomas, qu’il a surnommé Lazy Bird. Mineure, la jeune fille fuit la normalité. Si elle se montre parfois agressive avec Bob Richard, celui-ci reste protecteur. Logiquement, Lazy Bird est la première qu’il soupçonne d’être l’énigmatique Misty, mais il réalise son erreur. Cassidy, le policier local, ne parait d’abord pas accorder d’importance à son histoire. Pourtant, Misty fait bientôt planer une menace sérieuse, allant même jusqu’à blesser le chien de Bob Richard, là-bas au Québec. Maigre indice, le parfum “Late Summer” est sans doute trop courrant pour identifier Misty. Ayant croisé plusieurs fois un chevreuil albinos rôdant autour de la ville, Bob Richard pourrait y voir un signe maléfique.

Cliff Ryan, son prédécesseur à la radio, a disparu. Lui aussi semble avoir reçu les appels téléphoniques menaçants de Misty. Quand le policier Cassidy fait fouiller la décharge d’ordures, on y découvre le cadavre d’une femme. Puis c’est Lazy Bird qui choisit de disparaître, avant que Georgia ne démissionne du Dinah’s Diner. Cette dernière se sent aussi menacée. Insidieusement, la mort gagne du terrain à Solitary Mountain. Prise en charge par les services sociaux, Lazy Bird serait probablement à l’abri, si elle était capable de s’adapter à la situation. Bob Richard continue à chercher qui, dans son entourage, est la mystérieuse Misty…



Pour aborder l’histoire, il est indispensable d’imiter le héros, de s’installer avec lui dans cette petite ville du Vermont. Car le lecteur entre dans un roman psychologique cultivant une ambiance mêlant le quotidien et l’énigme. Bob Richard apprend à connaître les personnages, insolites ou instables, qu’il est amené à croiser. Sans être précisément des marginaux, ils ont un parcours de vie singulier. Secrète par nature, la nuit fait partie du décor. Comme sur un tempo de jazz lent, on avance vers une intrigue criminelle qui ne se dessine que progressivement. Qu’on ne cherche pas une stricte enquête policière. D’ailleurs, Cassidy l’explique bien : “Le crime n’est pas toujours rationnel, Richard. Il faut parfois se laisser porter par l’incohérence de la folie pour saisir le sens du mal qui l’habite.” Néanmoins, l’aspect meurtrier reste une ligne directrice du récit.

Est-il nécessaire de souligner que l’on nous propose de multiples références musicales, de John Coltrane aux Doors, en passant par plusieurs grands noms du jazz ? Le cinéma est également très présent, aux marges de ce scénario. Si ce roman est teinté d’une certaine nostalgie, c’est dans le regret que règne désormais une banalité du comportement, un manque de caractère : “Les Baby Doll et les Lolita d’aujourd’hui ne pouvaient être que des versions édulcorées de celles d’antan, des filles ne connaissant pas la véritable odeur du péché, alors que la peau des authentiques Baby Doll secrétait cette odeur à la fois acide et huileuse qui damnait les hommes.” Voilà une histoire qui, par ses diverses facettes, s’avère riche et excitante.




# Un article du site www.ledevoir.com :

Citation:
Andrée A. Michaud: nuits blanches et roman noir

Lazy Bird, son huitième roman, est un «vrai» polar tout en musique.


La bande sonore que l'on pourrait tirer de ce polar presque classique donne un avant-goût de son atmosphère. Le roman évoque Coltrane, Tom Waits, Gillian Welch, Lou Reed, Billie Holiday, Charlie Mingus, Riders on the Storm des Doors, une version de Georgia on My Mind par Willie Nelson. Du jazz, des accents de blues, des poursuites en pizzicato, la solitude feutrée d'une émission de radio nocturne. La nuit version Andrée A. Michaud.

«C'est un peu un défi que je me posais», raconte l'écrivaine, rencontrée chez elle, avec un petit trémolo dans la voix qui trahit la nervosité de celle qui se fait cuisiner. «Même si j'aime beaucoup la musique, je ne me considère pas comme une grande connaisseuse. Ça m'a poussée à faire des recherches, à me rapprocher d'un univers musical particulier», poursuit celle qui me reçoit dans une pièce remplie à craquer de livres. Sa table de travail, plus dépouillée et placée devant une grande fenêtre, donne sur un parc du Plateau Mont-Royal. À un mur, des photographies en noir et blanc de Bob Dylan et de Leonard Cohen veillent comme des icônes.

Lazy Bird, son huitième roman, raconte le cauchemar d'un homme, Bob Richard, un Québécois albinos engagé comme animateur de nuit par «la seule station de radio rentable de Solitary Mountain», une petite ville du Vermont («largement imaginaire», précise l'écrivaine). Le cauchemar d'un homme solitaire qui porte, du haut de sa quarantaine, un regard plutôt désabusé sur la vie. L'histoire d'un personnage marginalisé à la naissance et des liens qu'il tissera au cours du «sanglant été 2007» pendant lequel il sera la cible de harcèlement maniaque tandis que vont s'accumuler autour de lui les morts violentes.

Un frisson dans la nuit

«Bob Richard est un homme qui est en mouvement perpétuel, raconte-t-elle, qui va d'une ville à l'autre et d'un emploi à l'autre. Pour fuir quoi? Peut-être pour se fuir lui-même, pour oublier que, où qu'il se trouve, il ne réussit pas à créer des attaches. C'est un être qui est sans véritables racines et qui, pour cette raison, essaie de trouver un lieu où il va se sentir mieux. Il sait très bien, en même temps, que ça n'existe pas.»

Le titre est une référence directe à l'une des pièces de Blue Train, l'un des albums les plus connus de John Coltrane, colosse du saxophone et du jazz. Mais si la musique y est omniprésente, c'est surtout un film de Clint Eastwood de 1971, Play Misty for Me (Un frisson dans la nuit dans sa version française), dont la bande sonore fait elle aussi la part belle au jazz, qui sert de base au roman. Le film d'Eastwood, comme le Lazy Bird d'Andrée A. Michaud, raconte la descente aux enfers d'un animateur de radio traqué par une auditrice obsédée.

L'atmosphère du roman est un mélange de Stephen King, de CSI, de Fatal Attraction et, pourquoi pas, de beaucoup d'Andrée A. Michaud. «J'ai essayé de mettre les règles du polar à mon service plutôt que de me mettre au service des codes traditionnels du genre», précise-t-elle en rappelant avoir déjà utilisé, dans plusieurs de ses romans, certains éléments du roman policier. «Cette fois, j'avais envie d'en faire un vrai. Mais je n'ai pas l'intention de devenir une auteure de polar, ce que je suis en train d'écrire n'a rien à voir avec ça. J'avais envie de m'amuser. Et je pense que c'est encore mon univers...»

Cinéphilie avancée

Tout comme elle l'avait fait dans son roman précédent, Mirror Lake (Québec Amérique, 2006, prix Ringuet), Andrée A. Michaud a pris plaisir à émailler Lazy Bird de nombreuses références à la culture populaire américaine. Aux univers de l'Amérique de Sam Shepard et de David Mamet.

«C'est mon nouveau dada», confie l'auteure d'Alias Charlie (1994) et des Derniers Jours de Noah Eisenbaum (1998), plus connue depuis Le Ravissement, qui lui a valu en 2001 le Prix du Gouverneur général. «J'avais peut-être aussi l'impression que je n'étais pas allée au bout avec Mirror Lake. D'abord parce que l'histoire cette fois s'y prêtait bien, que ça se passe aux États-Unis et que je poursuivais ce que j'appelle mon exploration du proche territoire américain. Mais c'est aussi une façon de mettre en parallèle deux cultures: la culture québécoise et la culture étasunienne, qui sont elles-mêmes comprises dans la culture de l'Amérique du Nord à laquelle on appartient.» Les références musicales, en ce sens, allaient elles aussi de soi.

Pour ce qui est du gros clin d'oeil au cinéma qui traverse Lazy Bird, l'écrivaine rappelle que son univers est lui-même fortement teinté de références au 7e art. «Je peux difficilement faire autrement que de les mettre dans mes romans. Spontanément, lorsqu'une image me vient ou que je fais certaines comparaisons, c'est souvent des images de films qui s'imposent. Dans le quotidien, ça peut même être parfois agaçant pour mon entourage», reconnaît-elle en riant.

C'est Montpelier, minuscule capitale du Vermont, qui a servi de modèle à Solitary Mountain. «J'étais passée par là quelques années avant l'écriture du livre, et j'étais littéralement tombée en amour avec cette petite ville. Je m'étais dit qu'un jour j'écrirais un roman qui aurait pour décor Montpelier.» Dans une petite communauté, tout le monde devient rapidement suspect et tout le monde se soupçonne. C'est un terreau parfait, à ses yeux, pour planter ce genre d'histoires. «La ville n'est pas un matériau littéraire qui m'inspire», ajoute-t-elle.



Dernière édition par norbert le Lun Juil 29, 2019 6:24 pm; édité 3 fois
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MessagePosté le: Ven Nov 19, 2010 7:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

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norbert
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MessagePosté le: Sam Nov 27, 2010 4:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

La chronique de Yann Le Tumelin sur son blog Moisson Noire est à lire ICI.
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MessagePosté le: Lun Juil 29, 2019 6:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Sorti en poche chez Rivages/noir en septembre dernier, Lazy Bird d'Andrée A. Michaud vient d'être découvert par Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

Lazy Bird


Comme beaucoup de français, j’ai découvert Andrée Michaud avec Bondrée, et je n’avais pas lu Lazy Bird. C’est fait.


Bob Richard est albinos, seul au monde, amateur de cinéma et de jazz. Sans attache, il accepte un poste d’animateur radio, pour la tranche de nuit, dans la petite ville de Solitary Mountain, aux US, près de la frontière avec le Canada. Rapidement, il reçoit des coups de fils inquiétants, d’une certaine Misty, référence évidente pour l’amateur de films de Clint Eastwood qu’il est.

En parallèle ce solitaire semble attirer les âmes en détresse : Lazy Bird, adolescente en fuite, le Sauvage, un homme qui vit dans une cabane dans les bois, et quelques autres…
Mais qui est Misty ? Et jusqu’où va t’elle aller dans la folie, jusqu’au meurtre comme dans le film ?


Etonnant comme je partage les références cinématographiques et musicales de Bob Richard, et sans doute d’Andrée Michaud. Tout me parle dans ce roman, tout me remet en mémoire une scène, un chorus, un thème de Bird ou Lady Day.


L’écriture vous fend l’âme, vous partagez en permanence la mélancolie, la détresse ou la rage de Bob Richard, ses coups de cœur, ses coups de blues.
C’est tendre, déchirant, en permanence au bord de la folie et ça vous remue jusqu’au fond des tripes.


Ca parle d’amitié, de solitude, d’incompréhension, de peur, d’espoir, d’amour, de détresse, de mort. L’intrigue tissée sans en avoir l’air finit par vous surprendre au moment où vous y attendez le moins.
Un vrai bijou, mais pourquoi avons nous attendu autant pour découvrir Andrée Michaud ?


_________________
« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
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MessagePosté le: Lun Mai 25, 2020 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma chronique sur Polars Pourpres :

Citation:
Bob Richard, animateur de radio, solitaire et albinos, accepte, presque sur un coup de tête, de déménager à Solitary Mountain, dans le Vermont, pour tenir une émission sur WZCZ. Il devient rapidement la proie d’une mystérieuse voix de femme qui se fait de plus en plus envahissante. Qui est-elle et que veut-elle ? Un oppressant sentiment de paranoïa envahit progressivement Bob, à mesure que les menaces se font de plus en plus inquiétantes.

Andrée A. Michaud, à qui l’on doit également Bondrée et Rivière tremblante, revenait en 2009 avec ce pur bijou de noirceur. Le pitch est largement inspiré du film de et avec Clint Eastwood, Un Frisson dans la nuit, et ce n’est d’ailleurs pas le seul des clins d’œil que se permet l’écrivaine. De nombreuses références cinématographiques, littéraires et musicales ponctuent ce roman, et c’est un régal de les découvrir au gré du récit. Le texte, écrit en grande partie à la première personne, permet une incursion remarquable dans la psyché de Bob Richard, et l’on plonge dans son esprit torturé, dépressif et errant. L’écriture est absolument remarquable, poétique et magnifiquement tournée, au point que l’on en vient, à de multiples reprises, à relire certains passages tant la langue – empruntant parfois d’agréables québécismes – est admirable. Certains moments sont d’ailleurs de purs moments de grâce, comme les descriptions des animaux albinos qui ont accompagné l’enfance de Bob, le sort tragique de ses deux parents, ses amitiés si profondes et particulières avec Lucy-Ann qu’il a surnommée « Lazy Bird » ou avec Charlie, qu’il qualifie de « The Wild » et dont le sort ne pourra qu’émouvoir. Dans le même temps, l’intrigue est dense et riche, tandis que les cercles concentriques de cette impénétrable auditrice de la nuit autour de notre animateur sont de plus en plus rapprochés : des messages, un frigo qu’elle remplit, un chien qu’elle s’en va écraser, jusqu’aux premiers cadavres. Un scénario brillant et pénétrant de noirceur, que certaines longueurs ne viennent pourtant pas affadir. Puis arrive le dernier chapitre, intitulé Play Misty for Me, qui est un modèle du genre : la révélation ultime, forte et assourdissante, que certains auront peut-être vu venir, et qui rebat intégralement les cartes de ce roman noir si brillamment construit.

Une ode à la littérature noire, aussi désespérée qu’exceptionnellement humaine, et qui se montre exemplaire, à plus d’un titre. Indéniablement, férocement, intrinsèquement, une pépite.

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