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Hoel
Patrick Kenzie (modo)
Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11356
Localisation: Au bout du monde
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 Posté le: Sam Fév 14, 2009 4:43 pm Sujet du message: Rasta Gang, de Phillip Baker |
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Rasta Gang, de Phillip Baker
| Citation: | | Brooklyn, années 70. Danny Palmer est un adolescent jamaïcain dont la famille a récemment émigré aux Etats-Unis. À l’instar du héros de La bête au ventre (E. Bunker), il se retrouve vite prisonnier de la logique des quartiers, des posses, des luttes ethniques et des guerres de territoire. Rasta Gang raconte l’histoire de la difficile assimilation des nouveaux arrivants des Caraïbes dans l’importante minorité ethnique noire, déjà à l’étroit, et de la lutte acharnée des rastas pour s’imposer dans les rues chaudes de Brownsville, à coups de flingue, de cocaïne et de pognon. La langue de Phillip Baker, mélange de musicalité antillaise à contretemps et de vocabulaire empreint de dignité de l’Empire britannique, marie le patois rastafarien des conteurs aux éclairs lyriques des drames élisabéthains. Son style remarquable est si efficace qu’il finit par devenir invisible, alors que tout est là : sang, sexe, sueur et satiété dans une narration sans temps morts au rythme syncopé et envoûtant. Entre le conte initiatique et le récit hyperréaliste de la vie du ghetto à la manière de The Wire (Pelecanos), ce roman s’impose comme le Scarface rasta. |
J'en suis au deux tiers et pour l'instant c'est vraiment du lourd.
Mon avis bientôt.
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)
Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11356
Localisation: Au bout du monde
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| Posté le: Mer Fév 18, 2009 5:34 pm Sujet du message: |
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Mon avis est paru sur Polars Pourpres.
Et sinon, bonne nouvelle puisque les éditions Moisson Rouge vous proposent de gagner 4 exemplaires de Rasta Gang.
Pour remporter l'un des exemplaires, il suffit de répondre aux questions qui figurent sur cette page avant le 4 mars.
Bonne chance à tous !
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
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Xave
Meurtrier
Age: 50
Inscrit le: 03 Sep 2008
Messages: 379
Localisation: Val d'oise
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| Posté le: Mer Fév 18, 2009 7:01 pm Sujet du message: |
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ça me fait penser aux bouquins de Pelecanos qui s'intéressent au bas fonds de Washington. La trilogie avec Derek Strange et Terry Quinn est un vrai régal.
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"c'est dur à imaginer mais pour les enquêteurs, l'art et la manière, ça ne change pas grand chose. En revanche, si le légiste a raison, pour la victime, l'acide vivant ou mort, la différence a dû compter pas mal"
Pierre Lemaitre-Alex |
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)
Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11356
Localisation: Au bout du monde
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| Posté le: Ven Fév 20, 2009 6:21 pm Sujet du message: |
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L'éditeur cite d'ailleurs Pelacanos sur sa quatrième de couverture.
| Citation: | | Entre le conte initiatique et le récit hyperréaliste de la vie du ghetto à la manière de The Wire (Pelecanos), ce roman s’impose comme le Scarface rasta. |
Je n'ai pour ma part pas encore eu l'occasion de découvrir cet auteur.
Le(s)quel(s) me conseillerais-tu prioritairement ? 
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Jules Renard (1864-1910)
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Xave
Meurtrier
Age: 50
Inscrit le: 03 Sep 2008
Messages: 379
Localisation: Val d'oise
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| Posté le: Ven Fév 20, 2009 6:49 pm Sujet du message: |
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Si tu parles de Pelecanos, fonce sur "Blanc comme neige", le premier de la trilogie Derek Strange, un très bon moment pour ma part.
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"c'est dur à imaginer mais pour les enquêteurs, l'art et la manière, ça ne change pas grand chose. En revanche, si le légiste a raison, pour la victime, l'acide vivant ou mort, la différence a dû compter pas mal"
Pierre Lemaitre-Alex |
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jeanjean
Témoin
Inscrit le: 15 Jan 2009
Messages: 44
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| Posté le: Ven Fév 20, 2009 6:55 pm Sujet du message: |
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| Un qui revient souvent comme l'un des meilleurs de Pelecanos, c'est Un nommé Peter Karras, l'histoire d'un fils d'émigrants grecs dans les années 30. |
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter
Age: 47
Inscrit le: 18 Avr 2007
Messages: 11598
Localisation: Rhône-Alpes
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| Posté le: Ven Fév 20, 2009 11:40 pm Sujet du message: |
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Je n' ai lu que 2 Pelecanos, dont le dernier, et j'ai vraiment aimé Hard Revolution, je suis rentré à fond dedans. Beaucoup moins avec le dernier par contre, très "procedural".
En tout cas merci pour ce concours! |
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)
Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11356
Localisation: Au bout du monde
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| Posté le: Lun Fév 23, 2009 10:19 am Sujet du message: |
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Merci les gars pour ces conseils sur Pelecanos.
Je note.
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Jules Renard (1864-1910)
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Laurent.V
Meurtrier
Age: 53
Inscrit le: 21 Oct 2008
Messages: 498
Localisation: Nantes
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| Posté le: Ven Fév 27, 2009 5:42 pm Sujet du message: |
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Une petite question.
J'ai vu sur le web, que l'histoire avait l'air très violente ?
C'est le cas ?
Merci.
Laurent. |
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Nico
Commissaire Niémans (site admin)
Age: 43
Inscrit le: 28 Oct 2002
Messages: 9306
Localisation: Région Parisienne
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| Posté le: Ven Fév 27, 2009 5:53 pm Sujet du message: |
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La critique d'Hoel avait effectivement l'air d'aller dans ce sens :
| Hoel a écrit: | | Le sujet qu’il aborde, allié à son extrême réalisme, fait de Rasta Gang l'un des romans les plus violents que j’ai eu l’occasion de lire. En conséquence, s’il est à mes yeux un excellent roman noir et une œuvre incontournable sur la vie dans les rues américaines, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. |
_________________
Nico - Webmaster de Rivières Pourpres et Polars Pourpres |
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)
Age: 35
Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 11356
Localisation: Au bout du monde
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| Posté le: Ven Fév 27, 2009 5:54 pm Sujet du message: |
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Oui Laurent.
J'ai insisté assez lourdement sur ce point dans mon avis paru sur Polars Pourpres, puisqu'il s'agit d'un des romans les plus violents que j'ai eu l'occasion de lire, ce qui n'enlève rien à sa qualité.
La violence physique est omniprésente (guerre des gangs oblige) et d'autres passages sont difficiles psychologiquement pour le lecteur (certaines scènes se déroulant en prison notamment). Les rares moments de paix n'en sont que plus agréables.
Si tu as du mal avec la violence (même quand elle sert le propos du livre, ce qui est heureusement le cas ici), il vaut peut-être mieux que tu passes ton chemin car pour le coup, il s'agit vraiment d'un roman noir, dans ce qui se fait de plus foncé à ce niveau là.
Et quand à ta trouvaille sur le web, je mettrai une petite pièce qu'il s'agit de l'article de Jean-Marc d'Actu-du-noir, que vous pouvez lire sur cette page.
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Laurent.V
Meurtrier
Age: 53
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Messages: 498
Localisation: Nantes
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| Posté le: Ven Fév 27, 2009 6:37 pm Sujet du message: |
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Merci des précisions.
Je n'avais pas lu la critique de Hoel sur PP. (J'y vais rarement sur PP)
Ces violences sont une orgie de descriptions glauques et sanglantes ?
Si c'est le cas, je passe mon tour.
Laurent. |
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Hoel
Patrick Kenzie (modo)
Age: 35
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Messages: 11356
Localisation: Au bout du monde
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| Posté le: Ven Fév 27, 2009 6:43 pm Sujet du message: |
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Non, il ne s'agit pas "d'une orgie de descriptions glauques et sanglantes". C'est juste un climat de violence permanent, des morts comme s'il en pleuvait, et surtout le pire comme si de rien n'était (c'est normal dans le contexte du livre).
Si le livre te tente, tu peux toujours essayer et t'arrêter si c'est "trop" pour toi.
Et si tu ne veux pas investir dedans, tu peux essayer de le gagner sur PP (et je peux même te le prêter en Passe-Livre ).
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Laurent.V
Meurtrier
Age: 53
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| Posté le: Sam Fév 28, 2009 2:06 pm Sujet du message: |
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| Hoel a écrit: |
Et quand à ta trouvaille sur le web, je mettrai une petite pièce qu'il s'agit de l'article de Jean-Marc d'Actu-du-noir, que vous pouvez lire sur cette page. |
Perdu, je parlais de la critique sur Pol'Art Noir.
| Citation: | On se dit, à la lecture, que l'auteur en fait parfois un peu trop dans l'étalage de violence, et que tout le monde à une furieuse tendance à défourailler pour un oui ou pour un non, parfois pour un simple regard, mais le témoignage est là, intense, qui fait aussi froid dans le dos.
Danny Palmer est un personnage complexe qui porte sur ses épaules quelques pans croisés de l'histoire des rapports entre les États-Unis et la Jamaïque. Édifiant.
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| Hoel a écrit: | | et je peux même te le prêter en Passe-Livre |
Merci de ta proposition, mais j'ai beaucoup d'autres livres à lire.
Laurent. |
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