Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Freyja]

Mon deuxième roman tenant davantage du thriller que du polar à proprement parler, je me permets de vous le présenter ici.

Je vous en fournis le synopsis puis, si cela vous intéresse, un ou plusieurs extraits supplémentaires (je vous invite à visiter le blog consacré à cette oeuvre afin de vous faire une idée et laisser d'autres critiques).


Synopsis

Depuis 1555, savants et curieux tentent sans succès d’interpréter des prédictions sibyllines couchées dans un étrange ouvrage, Les Prophéties de Michel de Nostredame. Célèbre médecin et astronome français de la Renaissance plus connu sous le nom de Nostradamus, l’auteur aurait prédit les évènements majeurs des siècles à venir et consigné le tout sous la forme d’énigmatiques quatrains en vers. De nos jours, tandis que le mystère reste entier, Frédéric et Katell, à qui une main anonyme a fait parvenir un exemplaire original de l’œuvre, se mettent en tête de la traduire. Allant de découverte en découverte, le duo prend vite conscience que les secrets contenus dans ce livre intéressent des hommes influents qui n’hésiteraient pas à tuer si leurs intérêts le commandaient.



Voici le prologue, pour commencer, et l'amorce du chapitre premier.



Prologue


France, 1554

La maison était calme, cependant que l’obscurité gagnait la cité de Salon-de-Craux dont le vieil homme, à travers la vitre de la fenêtre, discernait encore l’esquisse des rues sinueuses irradiant depuis la grand place. Non loin de la pièce où il se tenait debout, son épouse s’était sans doute déjà endormie au côté de l’aînée, la jolie et espiègle Madeleine, et son fils, César, venu au monde neuf mois plus tôt. Perdu dans ses pensées, Michel de Nostredame attendit un peu, immobile et silencieux, comme plongé dans quelque méditation singulière, avant de prendre place sur le siège en cuivre posé devant la robuste table en bois, où étaient disposés plusieurs morceaux de papier et de quoi écrire. A vrai dire, la faible lueur des bougies rendrait cet exercice encore trop pénible pour ses yeux fatigués, mais leur éclat le rassurait, lui rappelant celui de cette petite flamme intérieure qui, née de sa réflexion solitaire, lui permettait d’énoncer, en termes sibyllins, ce que la postérité, un jour, ne considérerait plus comme dénué de sens.
C’est alors qu’un profond et puissant trouble, inquiétant et familier à la fois, l’assaillit tout entier. Ces sons encore sourds tintaient à ses oreilles tel un murmure surgi inopinément d’un autre monde, assombrissant sa vision et lui tournant la tête à la manière d’un bon vin chaud. Tout en demeurant conscient, le vieil homme fut surpris par le souffle de l’incendie qui venait de prendre derrière lui, les flammes semblaient lui lécher le dos, le faisant tressaillir de peur, manquant tomber à la renverse, et de se redresser finalement, chancelant, contemplant le mur de feu couper la pièce dans toute sa largeur. Son regard se porta ensuite sur les murs cramoisis et le plafond effondré d’où les rayons de l’aube perçaient à peine. De l’extérieur, plusieurs détonations éclatèrent soudain, assourdies, comme à l’accoutumée, et Michel de Nostredame, d’un pas mal assuré, le corps affaibli par les crises de goutte toujours plus fréquentes et aiguës, avança en direction de la fenêtre. En contrebas, des engins de fer, portant sur leurs flancs un croissant de lune et une étoile, traversaient la ville en hâte, plusieurs des habitants qui n’avaient pas fui se faisant tirer, tel quelque gibier apeuré, par la troupe à pied qui progressait tout aussi rapidement à la suite de la colonne.
La vision ne persista pas longtemps, même si cet instant insolite lui sembla durer une éternité. Quand elle prit fin, le vieil homme retourna s’asseoir. La plume courait désormais sur le papier, tremblante, répandant le message de celui qui a le don de prophétie, flot de mots dont Michel de Nostredame modelait d’un seul jet, et les extrémités, et le nombre de pieds, usant de figures de style, d’anagrammes et de ses vastes connaissances pour crypter l’évènement auquel il venait d’assister, des siècles avant qu’il ne se produise. Tout autour de lui, la nuit, la paix et la sérénité des lieux avaient repris leurs droits. Petit à petit, son esprit rassemblait les pièces du puzzle, puis lui vint une idée. Cherchant du regard un texte rédigé deux semaines auparavant, il décida d’y ajouter une courte phrase dont les trois derniers mots, écrits dans la langue d’Ovide, le firent sourire presque malgré lui. D’autres images le saisirent ensuite, éparses, floues, parfois dépourvues de la moindre signification, résidu, en somme, de la vision précédente. Après quoi tout s’évanoui. Harassé, le vieil homme se leva, le pas hésitant, rassembla le papier encore humide de l’encre qui venait d’y être déposée et quitta la pièce, marcha lentement, le faible éclat des bougies, l’espace d’un éclair, miroitant dans ses yeux sombres.
Sur la table en bois, un morceau de parchemin laissait deviner un quatrain décasyllabique rédigé en latin.

Quos legent hosce versus maturè censunto,
Profanum vulgus & inscium ne attrestato,
Omnesq Astrologi Blennis, Barbari procul sunto,
Qui aliter facit, is rite, sacer esto.

Envahi par le sommeil, adossé au montant de la couche parce que n’osant trop s’allonger, les yeux rivés sur le visage doux et reposé de son épouse, Nostradamus songeait encore à l’interprétation qu’un jour, les hommes feraient de ces mots, à l’époque lointaine où son œuvre prophétique serait enfin comprise de tout à chacun. L’usage qu’en feraient ces derniers, encore incertain, n’appartenait déjà plus qu’à eux et à eux seuls. Puis le voyant s’endormit enfin.



Chapitre I


De nos jours

Aujourd’hui encore, je me demande comment ma vie aurait tourné si ce colis n’avait jamais atterri entre mes mains, si des gamins facétieux l’avaient dérobé aussitôt déposé devant la porte de mon appartement. Il s’en serait juste fallu de l’audace juvénile de l’un d’entre eux ou d’une brève hésitation de ma part pour que les évènements que je vais vous narrer ne surviennent jamais. Mon existence aurait-elle été plus heureuse ? A vrai dire, je l’ignore, mais sans nul doute aurait-elle été tout autre. En vérité, quelle que soit l’identité de cette main anonyme, car des doutes subsistent encore dans mon esprit à ce sujet, celui qui agit ainsi savait probablement ce qu’il faisait. Je m’appelle Frédéric Stuart. J’ai vingt-sept ans. L’endroit où je vis désormais importe peu. Ignorant si j’y suis vraiment en sécurité, je contemple la vallée en contrebas, seul, perdu dans mes pensées, attendant l’arrivée de l’un des rares individus que je tiens encore pour bienveillant à mon égard et qui connaît mes véritables nom et prénom, mon passé, ce qui m’a amené ici.
Je me souviens très distinctement de cet après-midi. Une journée banale. Un vendredi passé à nettoyer notre chez nous, habilement secondé et copieusement critiqué par ma colocataire, la délicieuse Katell Cottereau dont l’absence, à mes côtés, se fait maintenant cruellement sentir. Le teint clair, 1m72, de longs cheveux blonds, un visage parfait serti de deux magnifiques yeux bleus, telle figurait mon amie d’enfance, la confidente de toujours, l’amante fidèle d’un temps révolu. Elle me faisait bien rire, alors, travestie en femme de ménage, un bandana beige ceignant sa tête. Sans doute escomptait-elle éviter ainsi que la sueur dégoulinant de son front ne coule dans ses yeux, sensation désagréable qui, parmi d’autres, l’exaspérait au plus haut point.
Il est vrai que ce mois de mai avait été étouffant.
- Tu ne vas pas recommencer ! s’exclame-t-elle.
En fait, c’est ma dernière manie qui l’insupporte.
- Désolé, répondis-je, tout sourire.
J’avais en effet pour nouvelle habitude, une fois arrivé à proximité de l’entrée, de jeter le reste des poussières collectées sous mon balai à l’extérieur de l’appartement. En même temps, sans cette marotte, je n’aurais jamais été aussi près de la porte quand quelqu’un frappa trois coups brefs avant de déguerpir aussitôt. Saisissant immédiatement ce prétexte pour ouvrir, mon attention fut attirée par un objet déposé sur le seuil, devant le carré de tissu faisant office de paillasson. Un colis. Plutôt léger.
Katell tripotait la croix qu’elle portait au cou.
- C’était qui ?
Dans le couloir, personne.
- Je ne sais pas du tout.
Machinalement, je pousse le paillasson plus loin et le colis vers l’intérieur de l’appartement, entre l’encadrement de la porte et un grand meuble. Ni vu ni connu. D’ordinaire, je suis plutôt parano mais tout aussi curieux. Ceci expliquant peut-être cela. Toujours est-il que j’ai malgré tout fait profiter le couloir commun des saletés ramassées juste avant, au grand dam de ma chère colocataire. J’ai dû rester deux ou trois minutes la porte grande ouverte, je ne saurais être plus précis. Juste le temps d’éparpiller le tout, jeter un œil aux alentours et rêvasser à Dieu seul sait quoi. Me décidant enfin à rentrer, j’ai entr’aperçu trois individus. Le premier, sur ma droite, semblant revenir sur ses pas, je ne le revis jamais. Les deux autres, un couple, pensais-je alors, déboulant sur ma gauche, j’ai très peur aujourd’hui de les croiser à nouveau. Pour quelle raison, me demanderiez-vous ? C’est justement ce que je vais vous raconter ici.
Le soir même, nous devions aller à un concert.
[...]



Alors, qu'en pensez-vous ?



PS
Ce roman n'est pas encore disponible à la vente car en quête d'un éditeur.
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D'avance, merci, et bonne lecture...

[Freyja]

Chapitre I, scène 2 (pp. 10-12)


- C’est annulé, annonce Katell en raccrochant.
Il faut croire que ce n’était pas notre jour.
- Pour quelle raison ?
La conductrice ne répond pas tout de suite.
- Elle n’a pas précisé. Elle avait l’air un peu inquiète.
Je n’aime pas ce ton, celui de la Katell préoccupée. Trop fière pour vous le dire clairement. Trop peu malhonnête ou habile pour vous le cacher vraiment. Elle, c’était Angelina. Verrazzano pour l’état civil, Angie pour d’aucuns privilégiés dont nous étions. Agée de dix-neuf ans, étudiante en histoire de l’art le jour et guitariste d’un groupe de goth metal la nuit ou le samedi, notre amie nous avait convié de longue date à l’une de ses prestations. Et maintenant, il n’y avait plus de concert.
A vrai dire, j’étais déçu. Et un poil angoissé.
- C’est la police ou les pompiers ? demandais-je alors.
A la vue des gyrophares, Katell semble plus nerveuse. La nuit tombe et, le stress aidant, peut-être, les pneus du 4 x 4 noir crissent légèrement quand l’automobile se gare aux abords du lycée. C’est moi qui aperçois Angelina le premier. Vêtue d’une longue robe sombre qui répète la teinte de ses cheveux coiffés avec soin, la jeune fille attend debout, patientant un peu à l’écart d’un groupe d’adultes vêtus pareillement. Une croix stylisée autour du cou, elle approche alors lentement du véhicule, sans doute rassurée de nous voir. Je sors de la Jeep. Comme à l’accoutumée, je la serre dans mes bras. Une longue étreinte. Presque virile. Elle mesure 1m63. Même avec ses semelles compensées, je la dépasse encore d’une demi-tête. Katell la salue à son tour. C’est un peu moins chaleureux mais n’importe qui aurait compris qu’elles étaient toutes deux bonnes amies.
A trente mètres, un brancard traverse la chaussée.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? lui demande Katell.
Son teint est pâle. Un peu trop à mon goût.
- Quelqu’un a eu la mauvaise idée de mourir ici, explique-t-elle sur un ton étrangement neutre. En fait, nous devions jouer, comme il avait été convenu, dans le gymnase de l’établissement. Il y a de quoi abriter entre deux cents et deux cent cinquante personnes là-bas. C’est un endroit très sympa où l’acoustique rend vraiment bien, vous voyez. Et là dessus, un petit malin se met en tête de resquiller, tente d’accéder au gymnase par le toit et dégringole jusqu’en bas. Enfin, c’est du moins ce que les flics racontent. Résultat des courses, pas de concert.
La police prend les dépositions. J’interroge à mon tour.
- Quelqu’un de la ville ?
L’ambulance démarre lentement. En silence.
- Peut-être. La cinquantaine. Grisonnant.
- Un gothique ?
- Non, pas du tout.
- Tu as vu le corps ?
Katell se tait et sourit, scrutant les alentours.
- Certainement pas, répond Angie. Enfin, pas de près.
L’instinct du journaliste reprend peu à peu le dessus.
- Ton cadavre n’a pas le profil du fan de metal.
Katell hoche la tête puis reprend la parole.
- En tout cas, il ne se sera pas amusé longtemps.
Angelina soupire profondément, l’air las, ses grands yeux bleus écarquillés. Pour ma part, je sais bien que la presse fera ses choux gras de ce drame dans l’édition du matin, multipliant les amalgames douteux, et que, dans les semaines et mois à venir, il sera difficile aux White Panthers de trouver une salle pour jouer. Pour de curieuses et inavouables raisons, les concerts de metal ont en effet très mauvaise réputation. Pourtant, ceux qui ont fréquenté ce type de manifestation musicale savent bien qu’il est presque impossible d’y trouver de ces bagarreurs qui vous pourrissent une soirée jusque là des plus calmes, que les vendeurs d’ecstasy ne s’y aventurent plus depuis longtemps, faute de clients, et que les seules brunes et blondes qui ont à redouter les appétits des jeunes mâles sont des variétés de bière en pinte ou en canette. Signe des temps, hélas, il est presque indécent de le rappeler, politiquement incorrect, même, votre fille, votre sœur ou votre compagne a bien moins à craindre dans les toilettes pour hommes d’un concert de Marilyn Manson qu’à la buvette d’une session de rap ou de techno.
Cela, personne, ici, ne l’ignorait.
- Viens ! On te ramène, fait Katell.


Bonne lecture.
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D'avance, merci, et bonne lecture...

[gegan]

Le synopsis annonce un thriller historico-esoterique trés classique. Par contre ,il y a une grande originalité ; c'est l'utilisation du mythe Nostradamus , quand je regarde toute la liste de roman de ce genre je ne trouve qu'un petit roman francais Templiers.com et encore , c'est le mythe des templiers qui est mis en avant.
C'est donc un avantage certain sur les autres ouvrages

Je note une certaine ressemblance physique entre Nostradamus et un certain Da Vinci . Ca devrait plaire aux editeurs.

Bonne chance,
Jean Luc

http://pagesperso-orange.fr/Bibliotheque.Eleusis/index.html

[Freyja]

Tout d'abord, un grand merci pour ce message et ces encouragements.

En effet, si la construction du thriller est somme toute classique (évènement déclencheur inopiné et mystérieux, quête du "héros" secondé par des alliés, résolution d'énigmes corsées et péripéties riches et variées... avec un final très surprenant, par contre, presque vertigineux, même), le thème abordé, Nostradamus, est rarement traité en ce qui ce qui concerne la fiction romanesque ; et encore, l'auteur se borne à broder sur la vie de Michel de Nostredame, brillamment, parfois, mais n'aborde que de façon superficielle l'oeuvre a priori prophétique de ce dernier, les fameuses Prophéties, rédigées sur la période 1555-1558.

Qui plus est, tant en fiction francophone qu'anglo-saxonne (je poursuis mes recherches pour d'autres langues), jamais un roman plaçant les quatrains "prophétiques" de Nostradamus au coeur de l'intrigue n'a été publié (j'ai vérifié maintes et maintes fois). Ce qui fait que le thème est original et son traitement proprement inédit. Je mets cela sur le fait que les Prophéties figurent un ouvrage véritablement énigmatique qui oblige le romancier à devenir un exégète à part entière de cette curieuse oeuvre. Pour ma part, je suis tombé dedans quand j'étais petit, j'ai donc fait le chemin inverse, de l'exégèse au roman et non l'inverse... ceci dit, même Ian Caldwell et Dustin Thomason n'ont pas eu à plonger si loin dans l'oeuvre placée au centre de leur roman (le Songe de Poliphile... le fameux Hypnerotomachia Poliphili). J'ai réellement construit une intrigue, non pas tant autour de l'oeuvre de Nostradamus, de son "message", à proprement parler, mais en l'intégrant complètement à l'intrigue, ce qui est relativement différent. Au final, la thèse présentée dans ce roman apparaît étrangement plausible, ce qui n'était pas voulu à ce point au départ.

Concernant le Da Vinci Code, je l'ai laissé de côté, niveau inspiration, influences, etc., c'est davantage La règle de quatre qui m'a donné l'idée d'un roman intégrant l'oeuvre "prophétique" de Michel de Nostredame, même si ce roman m'a plutôt déçu. Je pense toutefois qu'un thriller historico-ésotérique de ce type pourrait intéresser plusieurs maisons d'édition, même si, pour le moment, je n'ai essuyer que des refus, hélas, y compris de grandes maisons d'édition comme les Editions Jean-Claude Lattès... mais je ne désespère pas. En tout cas, il est assez rare d'innover en matière de traitement d'un thème donné, en littérature, notamment, alors quand j'ai eu l'opportunité de faire ainsi pour Nostradamus et ses Prophéties, je n'ai pas hésiter longtemps.

Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas et surtout, bonne lecture.
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[gegan]

Je vois que vous maitrisez bien votre sujet, c'est important dans ce genre de litterature ou la reference historique compte autant que l'intrigue.

Pour les editeurs, je pense que si un certain Dan Brown etait venu presenter un des ces livres en france , il aurait eu les meme difficultés ( je rappelle que c'est seulement aprés le succés du Da Vinci code que ces livres ont été traduits en francais.)
Comme dans le cinema de genre ou le peu de réalisateurs francais qui se consacrent a ce domaine quittent la France pour l'Amerique , le monde de la litterature est visiblement dominé par une vision trés stereotipé et sans originalité.

J'ai acheté sur Priceminister le livre Templiers.com ,ou il est question des centuries de Nostradamus. C'est un petit roman, je devrais le lire vite .J'en ferais un compte rendu ici.

Jean Luc
http://pagesperso-orange.fr/Bibliotheque.Eleusis/

[Freyja]

C'est vrai, certains éditeurs sont parfois assez frileux, hélas.
Concernant Templiers.com, j'attends votre compte rendu avec impatience et peut-être le lirais-je à mon tour. J'en ai déjà entendu parlé, en tout cas.

Si vous avez des questions concernant le roman, entre autres, n'hésitez pas.
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[virgie]

Habituellement, je ne suis pas vraiment adepte des thriller historico-ésotérique, pour être plus précise je n'ai lu que le "Da Vinci Code" et je m'y suis ennuyée, mais j'ai lu le début de ton roman et je dois dire que tu as piqué ma curiosité. Je te souhaite de te faire éditer car il me semble que tu es passionné par ton sujet.
Bon courage

[Freyja]

Un grand merci pour ces encouragements et cette appréciation positive concernant mon roman. Je suis toujours heureux de constater que même des lecteurs que le genre des thrillers ésotériques ne passionne pas nécessairement sont intéressés par Le message de Nostradamus. J'espère que cet ouvrage trouvera bientôt un éditeur puis un public.

Sinon, en effet, Nostradamus et ses Prophéties figurent, pour moi, une véritable passion.
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[gegan]

Ca y est ,j'ai retrouvé mon bouquin sur Nostradamus . Il etait a ma grand mere , il date de 1939 : "Texte original et complet des propheties de Michel Nostradamus" commentées par M. Edouard.
Les commentaires sont assez limités , un prologue qui donne quelques explications sur la facon de comprendre et d'interpreter les centuries.Un chapitre sur des interpretations de grands faits historiques de 1600 a 1939. Et un chapitre final sur l'actualité du moment c'est a dire des années 30. Tous le reste du livre etant la reproduction complete des propheties.

Je vous envoie un scan des dernieres pages du livre. Il est interessant de voir la vision de l'avenir qu'on esperait trouver dans les centuries et ce ... en 1939 .


http://pagesperso-orange.fr/Bibliotheque.Eleusis/

[Freyja]

C'est très intéressant, en effet, merci à vous pour cet exemple.
Je ne connaissais pas cet ouvrage (il en existe plus de dix mille sur Nostradamus et son oeuvre), mais je vais tenter d'en savoir plus à son sujet.

En marge du roman, je me suis naturellement livré à une exégèse (forcément incomplète) des Prophéties de Nostradamus que j'espère publier à la suite dudit roman (chez le même éditeur, pourquoi pas ?)
Ce que l'on discerne des quatrains est toujours troublant et tout aussi obscur.
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[holden]

[Freyja]

En fait, je n'ai pas d'idée arrêtée sur l'authenticité des Prophéties, à savoir si les quatrains sont véritablement prophétiques ou pas. Certains indices laissent à penser que non, d'autres, ni plus ni moins nombreux ou convaincants, font supposer que Nostradamus a réellement (entre)vu l'avenir, au sens où nous l'entendons.
Il est très difficile de trancher.

Toutefois, une cinquantaine de quatrains sont d'une clarté presque limpide et permettent d'en interpréter d'autres, laissant supposer que l'auteur a écrit dans un style plus clair, parfois, pour que son oeuvre ne soit pas (totalement) absconse.

Enfin, je suis de ceux qui sont persuadés que si Nostradamus a vraiment entrevu l'avenir, il n'a que peu écrit sur la période XVIe-XXe siècle(s), l'objet de sa "vision" se situant au-delà de ce terme, peut-être au milieu du XXIe siècle.

Mais c'est un autre débat...


Avez-vous des questions concernant le roman ?
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[gegan]

Je viens donc de terminer la lecture du seul roman de ma liste qui evoquait Nostradamus : Templiers.com du camarade Antoine Blocier
http://pagesperso-orange.fr/Bibliotheque.Eleusis/Templiers.htm
C'est un petit roman sympathique (176 pages) mais il n'a pas grand chose a voir avec Nostradamus.
L'intrigue est basée sur la recherche du tresor des templiers et on y retrouve un de ces fameux serial killer qui utilise d'anciens textes ou commandements comme mode operatoire (ex : les 7 pechés capitaux pour Seven et la decade prodigieuse... ou un certain cantique religieux pour Miserere ) Ici c'est une sorte de 10 commandements auquel devaient obeir les templiers.
On ne parle des centuries que parce qu'elles contiendraient un code qui permetrait de localiser le trésor (les propheties n'etant pas de Nostradamus mais ecris par des templiers ) Mais cette partie la n'est pas du tout developpée et on y lit aucune interpretation.
Il n'y a rien d'exceptionnel ,le domaine dans lequel le livre se distingue c'est dans son proselytisme politique qui est omnipresent et parfois assez caricatural.

Jean Luc
http://pagesperso-orange.fr/Bibliotheque.Eleusis/

[Freyja]

Merci beaucoup pour cette analyse... je connaissais le roman mais, le parcourant seulement en diagonale, je n'y avais pas vu grand chose ayant rapport avec Nostradamus sinon, en filigrane, l'allusion que vous rapportez. Etonnament, encore une fois, Nostradamus, pourtant mondialement connu, n'a pas fait l'objet de beaucoup de romans, encore moins plaçant au coeur de l'intrigue, et l'auteur, et son oeuvre "prophétique".

Le message de Nostradamus est un jeu de pistes (même si ce n'est pas que ça), avec quelques énigmes intéressantes à découvrir et tout autant à résoudre. L'enjeu est vertigineux car Nostradamus, sous une forme inattendue, aurait laissé un message à la postérité, un message sur notre devenir et plus incroyable encore, un message en clair et univoque !

Nos héros vont découvrir ce fait et partir à la recherche du support sur lequel est transcrit ce "message". Bien sûr, ils ne sont pas les seuls à être en quête de ce document inestimable.

Je pense prochainement soumettre le manuscrit à Timée-Editions.

Je vous tiendrai informé(s).
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