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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Jan 22, 2005 5:31 pm Sujet du message: Tokyo de Mo Hayder |
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Le nouveau roman de Mo Hayder se nomme Tokyo.
Il sera disponible le 15 Mars 2005, aux éditions Presses de la Cité.
En faisant quelques recherches sur le web, j'ai trouvé ça :
http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=200
Le livre a pour sujet les exactions Japonaises de Nanking en 1937. Le sujet était abordé je crois dans le dernier Deaver, le Singe de Pierre.
MAJ : la traduction est de Hubert Tézenas et la date de sortie est désormais le 17 Mars 2005
_________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
Dernière édition par Fredo le Dim Juin 04, 2006 5:05 pm; édité 3 fois |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Avr 03, 2005 5:41 pm Sujet du message: |
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Quand je découvre la biographie de l'auteur et le résumé de ce dernier livre, j'en viens à me demander si ce roman n'est pas en partie auto-biographique.
Présentation de l'éditeur
Quand Grey débarque à Tokyo sans argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher... Obsédée par un passé tumultueux, elle a quitté son Angleterre natale dans le seul but de retrouver un vieux film disparu. Ces images seraient l'unique témoignage visuel des atrocités commises par les Japonais à Nankin en 1937. Un seul homme pourrait aider Grey. Un survivant du massacre, professeur à l'université Todai. Mais ce dernier,
méfiant, refuse de répondre aux questions de la jeune femme. Perdue dans une ville étrangère où elle ne connaît personne, Grey accepte un emploi d'hôtesse dans un club de luxe fréquenté par une clientèle d'hommes d'affaires et de yakuzas. Parmi eux, un vieillard en fauteuil roulant entouré de personnages terrifiants, et qui doit, paraît-il, sa longévité à un mystérieux élixir, qui suscite bien des convoitises...
Sous la plume de l'auteur de Birdman, Tokyo est à la fois une métropole futuriste regorgeant d'obscurs secrets et un thriller littéraire de haute volée, où la tension monte crescendo, jusqu'au vertige.
Enfin terrible, Mo Hayder délaisse ses études à l'âge de quinze ans. Après dix années d'errance londonienne, elle achète un aller simple pour le Japon, où elle veut devenrir geisha. Elle y exerce les métiers de serveuse, garde du corps, hôtesse dans un club de Tokyo, éducatrice et professeur d'anglais, avant de partir pour les Etats-Unis afin d'y entreprendre des études de cinéma.
Marquée à vie par les expériences traumatisantes dont ont été victimes plusieurs de ses amies, elle reconnait volontiers sa fascination pour le morbide qui hante ses livres, Birdman et l'Homme du Soir (Presses de la Cité en 2000 et 2002), deux ouvrages devenus en peu de temps des best-sellers internationaux. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Avr 17, 2005 1:24 pm Sujet du message: |
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C'est un bon Hayder. Que je conseille à ceux qui ont aimé les précédents mais qui ont buté sur le coté morbide de l'histoire.
Ici, Mo Hayder est un peu plus édulcorée même si certains points du récit ne sont pas forcément crédible : le passé de son héroïne est étrangement similaire à ce que cache cette fameuse pellicule...
En tout cas, elle décrit parfaitement le raffinement japonais, l'importance du paraître et de la place des choses.
C'est avec un certain attendrissement que nous suivons les tribulations de cette jeune femme au Japon, qui cache un lourd secret et qui explique pourquoi la découverte de ce vieux film pourrait l'aider à affronter son passé tumultueux. _________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Fév 18, 2007 7:42 pm Sujet du message: |
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le Chapitre 1
Tokyo, été 1990
Quelquefois, il faut prendre sur soi. Même quand on est épuisée, qu'on a faim et qu'on se retrouve dans un endroit totalement étranger : comme moi à Tokyo cet été-là, toute tremblante d'anxiété devant la porte du professeur Shi Chongming. Je m'étais aplati les cheveux de manière à ce qu'ils aient l'air aussi coiffés que possible et j'avais passé un certain temps à améliorer l'aspect de ma jupe démodée trouvée à la friperie Oxfam en l'époussetant et en repassant à la main les faux plis causés par le voyage. J'avais écarté d'un coup de pied le vieux sac de voyage qui m'avait accompagnée dans l'avion pour que ce ne soit pas la première chose qu'il voie en m'ouvrant, parce qu'il était très important que j'aie l'air normale. Je dus compter jusqu'à vingt-cinq et respirer profondément plusieurs fois avant d'oser parler.
- Bonjour ? risquai-je, le visage collé à la porte. Il y a quelqu'un ?
Je laissai filer quelques secondes, l'oreille tendue. Il me sembla détecter un vague bruissement à l'intérieur, mais personne ne vint m'ouvrir.
J'attendis encore un peu, le cœur battant de plus en plus fort, et je frappai.
- Vous m'entendez ?
La porte s'ouvrit et, surprise, je fis un pas en arrière. Shi Chongming était immobile sur le seuil, élégant et poli, et me dévisageait en silence, les bras le long du corps comme quelqu'un qui s'attendrait à passer à la fouille. Il était incroyablement petit, presque une poupée, et autour du triangle délicat de son visage ses longs cheveux parfaitement blancs lui tombaient sur les épaules comme un châle de neige. Je restai muette, la bouche entrouverte.
Il posa les paumes à plat sur ses cuisses et s'inclina vers moi.
- Bonjour, dit-il en anglais d'une voix douce, presque sans accent. Je suis le professeur Shi Chongming. Et vous, vous êtes ?
- Je... je suis... je suis étudiante, bégayai-je. Si on veut. A l'université de Londres, ajoutai-je en lui tendant la main après avoir relevé la manche droite de mon cardigan.
Il m'étudia d'un air pensif, enregistra mon visage blême, mes cheveux plats, mon cardigan et mon gros sac de voyage informe. Tout le monde a la même réaction en me voyant pour la première fois et, pour être franche, j'ai beau faire semblant, je ne me suis jamais vraiment habituée à ce genre de regard.
- J'ai passé près de la moitié de ma vie à souhaiter vous rencontrer, dis-je. J'attends ce moment depuis neuf ans, sept mois et dix-huit jours.
- Neuf ans, sept mois et dix-huit jours ? répéta-t-il, amusé, en haussant un sourcil. Tout ça ? Eh bien, vous feriez mieux d'entrer.
Je ne suis pas particulièrement douée pour lire dans les pensées des autres, mais je sais qu'on peut repérer la tragédie, la vraie tragédie, quand elle se cache sous la surface d'un regard. On peut presque toujours deviner par où quelqu'un est passé quand on y regarde d'assez près. J'avais mis un temps infini à retrouver la trace de Shi Chongming. Il avait plus de soixante-dix ans et je trouvais stupéfiant que, malgré son âge et les sentiments que devaient lui inspirer les Japonais, il soit ici, professeur invité à Todai, la plus grande université du Japon. Son bureau donnait sur la salle de tir à l'arc, dont la toiture complexe était cernée d'arbres sombres ; on n'entendait que le croassement des corneilles qui voletaient entre les chênes verts. La pièce était surchauffée, et trois ventilateurs électriques brassaient l'air sale en ronronnant. J'entrai sur la pointe des pieds, émue d'être enfin là.
Shi Chongming souleva la pile de dossiers qui encombrait un fauteuil.
- Asseyez-vous. Asseyez-vous. Je vais faire du thé.
Je m'assis brusquement, mes grosses chaussures serrées l'une contre l'autre, mon sac de voyage sur les genoux. Shi Chongming alla en boitant remplir au lavabo une bouilloire électrique sans faire attention à l'eau qui éclaboussait de taches sombres sa tunique de mandarin. Les ventilateurs faisaient doucement frissonner les piles de documents et de vieux ouvrages qui encombraient les rayonnages du sol au plafond. Dès mon entrée j'avais repéré, dans un coin de la pièce, un projecteur. Un projecteur de seize millimètres poussiéreux, à peine visible entre deux énormes piles de dossiers. L'envie me démangeait de me retourner pour le regarder, mais je savais qu'il ne fallait pas. Je me mordis la lèvre et concentrai mon attention sur Shi Chongming, qui s'était lancé dans un long monologue sur ses recherches.
- Peu de gens savent quand la médecine chinoise est apparue au Japon, mais on trouve des traces de sa présence ici dès l'époque Tang. Le saviez-vous ?
Il servit le thé et me tendit un biscuit sous cellophane sorti d'on ne sait où.
- Le moine Jian Zhen l'a enseignée ici même au VIIIe siècle. On voit aujourd'hui partout des pharmacies de médecine kampo. Il vous suffira de sortir du campus pour vous en rendre compte par vous-même. Fascinant, n'est-ce pas ?
- Je vous croyais linguiste.
- Linguiste ? Non, non. Autrefois, peut-être, mais tout a changé. Vous voulez savoir ce que je suis ? Je vais vous le dire : vous n'avez qu'à prendre un microscope et observer avec soin le nœud qui est au point de jonction de la biotechnologie et de la sociologie, fit-il avec un sourire qui me permit d'apercevoir ses longues dents jaunes. C'est là que vous me trouverez : Shi Chongming, un tout petit bonhomme au titre pompeux. L'université me considère comme une prise de choix. Ce qui m'intéresse, c'est de comprendre ce qui dans tout ceci...
Il s'interrompit tandis que sa main balayait la pièce pour indiquer les livres, les planches couleurs d'animaux momifiés et même un tableau mural intitulé Entomologie du Hunan.
- ... ce qui dans tout ceci est arrivé avec Jian Zhen et ce qui a été ramené au Japon par les soldats en 1945. Par exemple, voyons...
Ses doigts errèrent un instant sur les textes familiers, sélectionnèrent un vieil opuscule qu'il déposa devant moi et ouvrit à la page d'un écorché d'ours dont les organes internes étaient curieusement représentés dans des tons pastel, rose et menthe.
- L'ours noir d'Asie, par exemple. Est-ce après la guerre du Pacifique que les Japonais ont décidé d'utiliser la vésicule biliaire de leur ours de Karuizawa contre les maux d'estomac ?
Il mit les mains à plat sur la table et plongea ses yeux au fond des miens.
- Je suppose que c'est ce qui vous amène, n'est-ce pas ? L'ours est un de mes centres d'intérêt. La plupart des gens qui frappent à ma porte sont intéressés par cette question. Vous êtes environnementaliste ?
- Non, répondis-je, étonnée par le calme de ma propre voix. Pour être franche, non. Ce n'est pas ce qui m'amène. Je n'ai jamais entendu parler de... de l'ours de Karuizawa.
Incapable de me retenir plus longtemps, je me retournai pour jeter un coup d'œil au projecteur et je dus me forcer à ramener mon regard sur Shi Chongming.
- Je... je veux dire que ce n'est pas de médecine chinoise que je suis venue vous parler, repris-je.
- Non ? fit-il en ôtant ses lunettes et en me scrutant avec une intense curiosité. Ce n'est pas de ça ?
- Non, répondis-je en secouant la tête. Non, pas du tout.
- Dans ce cas... Vous êtes ici pour ? demanda-t-il après une pause.
- Pour Nankin.
Il s'assit derrière son bureau, fronçant les sourcils.
- Excusez-moi, pouvez vous me rappeler qui vous êtes ?
- Je suis étudiante à l'université de Londres. Ou plutôt je l'ai été. Mais je n'étudiais pas la médecine chinoise. Plutôt les atrocités de la guerre.
- Holà ! dit-il en levant la main. Vous vous trompez de personne. Je ne peux rien pour vous.
Source : www.franceloisirs.com |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Dim Juin 24, 2007 5:59 pm Sujet du message: |
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Mon avis sur le roman : voici un copier/coller de l'avis que vous trouverez sur le site de Polars Pourpres ici .
Grey débarque à Tokyo sans un sou en poche dans le seul but de découvrir un mystérieux film, le seul qui puisse témoigner des atrocités commises par les soldats japonais à Nankin, en Chine. Son périple l'amènera à devenir hôtesse dans un club où il lui sera proposé de découvrir le possible secret de jeunesse d'un infirme protégé par la Nurse, une femme aux allures de golem...
Ceux qui ont apprécié Birdman et L'Homme du Soir retrouveront ici la patte littéraire de Mo Hayder : son goût pour les ambiances sombres, les personnages torturés, les explosions de violence et de sexe. A cet égard, Tokyo n'a pas à rougir des précédents écrits : les protagonistes sont d'une grande noirceur, troubles à l'envi et mémorables. Le découpage du récit entre les deux lieux et époques — Tokyo de nos jours et Nankin en 1937 — apporte un dynamisme au déroulement de l'intrigue et excite l'intérêt du lecteur. Le suspense est très bien maintenu jusquà la fin, multipliant alors son lot de surprises et coups de théâtre, accompagné d'une violence qui va crescendo. Vous vous souviendrez longtemps des exactions commises par les Japonais, le style gore de Mo Hayder étant particulièrement visuel.
Tokyo est donc un roman choc, une plongée vers l'horreur avec des moments particulièrement durs. On regrette d'autant plus les longueurs du début du roman : il fallait certes installer les divers personnages ainsi que l'ambiance, mais de nombreux chapitres auraient certainement pu être écourtés. Il n'en demeure pas moins qu'il faut absolument prendre la peine de passer ces moments superflus pour découvrir un pavé de noirceur et de sang, couronné par le grand prix littéraire des lectrices de Elle et par le prix SNCF du polar européen. |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Juin 24, 2007 6:20 pm Sujet du message: |
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Yep, comme tu le dits Marco, que l'on aime ou pas le fond des romans de Hayder, force est de constater qu'elle sait y faire pour la forme. Elle sait y faire coté ambiance. Et c'est ce qui survit le plus après avoir tourné les dernières pages de ces romans, de Tokyo ou de pig Island par exemple, c'est leur ambiance qui hante encore le lecteur.
Et puis avec Tokyo, elle parvient à alterner une sensibilité, une délicatesse, avec la chair de poule et l'horreur pure et dure.
_________________ Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok |
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Hoel Patrick Kenzie (modo)
Age: 36 Inscrit le: 06 Oct 2005 Messages: 11458 Localisation: Au bout du monde
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Posté le: Lun Juin 25, 2007 7:21 am Sujet du message: |
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Vos commentaires me confortent dans mon idée première, à savoir, lire ce bouquin au plus vite.
Merci Marco. _________________ Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire... J'ai la certitude d'être encore heureux.
Jules Renard (1864-1910)
http://hanniballelecteur.wordpress.com/ |
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Xavier Meurtrier
Age: 59 Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 472 Localisation: Paris
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Mag Serial killer : Le Poète
Age: 52 Inscrit le: 15 Nov 2005 Messages: 2278 Localisation: Dans le Sud !
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Posté le: Mar Juil 03, 2007 2:40 pm Sujet du message: |
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Un gentil client que je sers tous les jours me l'a offert. J'étais super contente tout a commencé lorsque j'ai vu qu'il avait les "Rivières Pourpres" à la main, j'ai pas résisté pour parler polar du coup je lui ai donné le lien du forum et les noms de nos auteurs français comme Franck Thilliez ou encore Chattam.
Pour en revenir à Mo Hayder je n'avais donc pas lu celui-ci. |
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anais Témoin
Age: 60 Inscrit le: 16 Juil 2007 Messages: 38 Localisation: lille
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Posté le: Ven Juil 20, 2007 5:10 pm Sujet du message: |
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j'ai adoré ce livre
D'un côté l'on suit les avantures et rencontres de dans les bas-fonds de Tokyo, de l'autre on partage les doutes du jeune Shi Chongming plongé dans l'horreur de la guerre de Nankin.
Ce récit met en valeur deux personnages complexes qui ont bâti leurs existences sur quantité de fêlures et d'obsessions. c' est un bijou avec un suspens implacable , un roman étouffant à ne pas mettre entre toutes les mains: certaines scènes sont d'une violence inouïe et vous hanteront longtemps après avoir tourné la dernière page!
on se dit non ce n'est pas possible ça n'a pas pu arriver !
j'ai moins apprécié " birdman " j'ai trouvé l'intrigue plus conventionnelle _________________ « Une bibliothèque est une chambre d'amis » -- Tahar Ben Jelloun |
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Fredo Michael Myers
Age: 48 Inscrit le: 10 Avr 2004 Messages: 8982 Localisation: Paris
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anais Témoin
Age: 60 Inscrit le: 16 Juil 2007 Messages: 38 Localisation: lille
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Posté le: Mer Aoû 29, 2007 2:57 pm Sujet du message: |
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Fredo a écrit: | Je viens seulement de remarquer la différence entre la cover du livre et de l'édition poche : sur cette dernière , le visage de la japonaise présente trois marques , comme des cicatrices ... |
je n'ai pas remarqué
_________________ « Une bibliothèque est une chambre d'amis » -- Tahar Ben Jelloun |
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belougas4ever Complice
Age: 58 Inscrit le: 01 Mai 2007 Messages: 100 Localisation: Ramonville loin du Québec
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Posté le: Dim Sep 09, 2007 9:31 am Sujet du message: |
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J'ai lu ce livre pendant les vacances, j'avoue avoir bien aimé. La description de certaines coutumes chinoises m'a plu.Je pense qu'il a quelques éléments autobiographiques dans cet oeuvre.
Le lien fournit sur ce site m'a franchement ...; je vous laisse deviner. Comment peut on arriver a tel niveau d'inconscience et commettre de tel atrocité.
Reste que nous avons un devoir de mémoire. Ce roman nous plonge dans une horreur que j'estime en déca de la réalité. Pour que de tel horreurs ne se reproduisent plus jamais. _________________ J'aurai pas assez d'une vie entière pour lire tout ce qu'il ya lire de bien |
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anais Témoin
Age: 60 Inscrit le: 16 Juil 2007 Messages: 38 Localisation: lille
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Posté le: Lun Sep 10, 2007 9:23 am Sujet du message: |
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belougas4ever a écrit: | J'ai lu ce livre pendant les vacances, j'avoue avoir bien aimé. La description de certaines coutumes chinoises m'a plu.Je pense qu'il a quelques éléments autobiographiques dans cet oeuvre.
Le lien fournit sur ce site m'a franchement ...; je vous laisse deviner. Comment peut on arriver a tel niveau d'inconscience et commettre de tel atrocité.
Reste que nous avons un devoir de mémoire. Ce roman nous plonge dans une horreur que j'estime en déca de la réalité. Pour que de tel horreurs ne se reproduisent plus jamais. |
bonjour
mo hayder a vécu quelques années au japon , ça se sent en effet
c'est vrai qu'on a du mal à imaginer que certaines horreurs ont vriament eu lieu _________________ « Une bibliothèque est une chambre d'amis » -- Tahar Ben Jelloun |
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