Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres Index du Forum Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres
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Polars Pourpres

Sous la neige noire, de Pauline Delpech
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jarod
Serial Killer : Patrick Bateman


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MessagePosté le: Jeu Jan 25, 2007 11:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sacrifie toi pour la bonne cause lol en plus la demoiselle est charmante,elle te fait un clin d'oeil en te disant tu ne le regretteras pas lol...
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El Marco
Charlie "Bird" Parker (modo)


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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 9:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai regardé l'interview de la demoiselle ce soir sur Canal+...

Comme d'habitude, les invités n'ont que rarement le temps de parler des raisons de leur présence sur le plateau, et ce fut également le cas ce soir.
Mais encore pire, elle n'a presque pas parlé de son roman, et on en a su finalement plus grâce à elle sur la moustache de son chanteur de père, sur sa voix qui part en vrille quand elle essaie de chanter, sur le fait qu'elle a longtemps été mauvaise actrice (ce qui ne l'empêche pas de jouer dans une série télé sur TF1...), qu'elle adorerait chanter (oui, je sais, elle a dit plus tôt qu'elle chantait mal...)... Bref, rien d'intéressant.

Pire. A mon goût, elle ne savait pas des masses vendre son livre, ou du moins ne m'a pas donné envie de le lire. C'est très subjectif évidemment, cela n'engage que moi, mais j'ai eu l'impression de voir ce soir une jolie fille, habillée en fashion victim, et accessoirement écrivaine.

D'autres l'ont vue ? Vous en avez pensé quoi ?
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stfoch
Meurtrier


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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Sam Jan 27, 2007 1:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

pas mieux el marco Smile

surtout que ça promo tourne à plein régime vol de nuit , vivement dimanche , le grand journal elle profite de son nom et de son physique pour l'instant mais parle trés peu de son livre
à lire donc pour sujet concrétement
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Fredo
Michael Myers


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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Dim Fév 18, 2007 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le prologue


PARIS, 6 FÉVRIER 1934

Déjà, dans la rue, on sentait l'orage. Celui-ci ne venait pas du ciel, mais des pavés : du côté de la Madeleine, des groupes de manifestants se hâtaient, la canne plombée à la main, le chapeau rejeté en arrière, le poing serré en l'air. Les premiers barrages de police, du côté de la place Beauvau, étaient en train de céder. Le commissaire Barnabé, de loin, changea de trottoir. C'était un homme d'apparence banale, entre deux âges, vêtu comme un employé de bureau : un pardessus gris, avec une martingale boutonnée qui avait été à la mode quelques années auparavant, une veste croisée visiblement achetée au Soldat laboureur, le grand magasin de Denfert-Rochereau, un gilet de même couleur, une cravate noire ou presque. Seul le regard semblait vivant : acéré, vif, il suivait les mouvements de foule, repérant çà et là des inspecteurs « en bourgeois », des mouchards infiltrés, des provocateurs qui lançaient des cailloux ramassés sur un chantier proche. Une voiture passa, une belle Delage à douze cylindres, et le chauffeur donna un brusque coup de volant pour éviter une femme qui marchait d'un pas rapide. Vêtue de noir, elle portait un petit chapeau, presque une calotte, et une écharpe rouge sang flottait sur son épaule. Elle accéléra. Barnabé, en la repérant, se détourna. Il alluma une cigarette, se protégeant du vent aigre de février. Un allumeur de réverbères, en tablier gris, ouvrit la cloche d'un lampadaire avec sa gaffe et, soulevant la lunule en verre, introduisit la mèche allumée du bout de sa perche. Aussitôt, le réverbère donna une lumière rousse qui, au bout de quelques minutes, vira au jaune. Le halo engloba Barnabé, le forçant à rechercher plus d'obscurité. Il descendit sur la chaussée, traversant le boulevard Malesherbes : la femme fendait le flot des manifestants. Un groupe de camelots du roi, des étudiants royalistes partisans d'une destitution immédiate du gouvernement, agitaient des barres, des bâtons ferrés, prêts à en découdre avec la République. Dans les couloirs du ministère, on savait bien qu'ils étaient le groupe de combat de l'Action française. La droite et l'extrême droite s'étaient donné rendez-vous dans cette soirée fiévreuse. L'affaire Stavisky n'en finissait pas de provoquer des remous politiques terribles.
Barnabé rabattit son chapeau. Il ne tenait pas à être reconnu. La femme se glissait habilement entre les énervés. L'un d'eux, rejetant sa casquette d'étudiant en arrière, arrêta le commissaire :
- Alors, avec nous ?
- Et comment !
Dans un grand rire aviné, le camelot du roi le laissa passer. Brièvement, Barnabé repensa à Alexandre Stavisky, dont le suicide récent avait fait exploser toutes les rancœurs, les compromissions, les saletés d'une classe politique corrompue. Combien de ministres, de chefs de cabinet, de publicistes, de prébendiers avaient touché pour couvrir les escroqueries de monsieur Alexandre, dont les manigances avaient enrichi des centaines de « cols blancs » ? Depuis qu'on avait découvert son corps dans un chalet à Chamonix, victime, en apparence, d'un suicide, l'État vacillait. Le peuple de Paris n'y croyait pas.
« On l'a suicidé d'une balle tirée à trois mètres ! » clamait un homme sec, droit comme une trique. Barnabé reconnut le colonel de La Rocque, le patron des Croix-de-Feu, entouré de ses troupes. « Ils sont dangereux », se dit-il. Il remonta la rue de la Ville-l'Évêque, en direction du ministère de l'Intérieur. Quelques vélos - des estafettes venues des commissariats des 5e, 6e, 9e et 17e arrondissements - peinaient à avancer : la foule les reconnaissait aisément avec leurs sacoches en cuir, et savait que celles-ci contenaient les derniers rapports concernant l'ordre public. Daladier, le président du Conseil, pugnace et mordant, venait d'être rappelé au pouvoir en janvier. Les nationalistes voulaient sa peau. Ils allaient utiliser chaque occasion, exploiter l'affaire Stavisky au maximum, pour le faire chuter, avec l'ensemble du gouvernement.
La femme passa entre deux gardes à cheval. D'autres gardes, casqués, boutonnés, les jambières en cuir bien en place, se pressaient, la matraque à la main. Les chefs de section avaient aussi le revolver de service à la hanche. Barnabé, de loin, reconnut les Saint-Étienne à six balles dont il avait fait usage contre les Allemands, pendant la Grande Guerre. Inquiet, il chercha du regard la femme qu'il suivait. Un éclat rouge lui attira l'œil. Elle tournait dans la rue d'Anjou. Un homme entonna La Marseillaise. Aussitôt, ce fut une marée : l'hymne national roula le long des rues, comme un écho immense, et l'on entendit les troupes d'agitateurs massées non loin de là, place de la Concorde. Le bruit de verre d'une vitrine fracassée ajouta à la mauvaise humeur générale. D'un mouvement, les manifestants se tournèrent vers la Seine, dont ils étaient encore séparés par quelques pâtés d'immeubles. Barnabé se sentit emporté par la foule. Il avait du mal à contrôler sa direction.
En arrivant place de la Concorde, prisonnier de cette gangue humaine, il découvrit l'endroit noir de monde. Un excité monta sur une horloge et se mit à haranguer la foule. La femme à l'écharpe rouge traversait le fleuve, en direction de la Chambre des députés. Des pavés commençaient à voler. Les gardes à cheval, qui avaient fait mouvement, tentaient de calmer leurs montures. Les sommations succédaient aux sommations, sans effet. Barnabé nota un grand homme rougeaud, le nez strié de veinules, qui apostrophait la représentation nationale :
« Vendus ! Ordures ! Pourris ! » Une brume tenace commençait à monter de la Seine, se mêlant à la fumée d'un autobus incendié. Brusquement, un coup de feu claqua. Immédiatement, la foule reflua, en deux mouvements contradictoires. Certains poussaient, d'autres reculaient. Barnabé sentit qu'on lui marchait sur les pieds. Il aperçut à gauche, au loin, un groupe de parlementaires qui tentaient de sortir du Palais-Bourbon. Des Croix-de-Feu hurlèrent : « À la Seine ! À la Seine ! » Les députés, effrayés, tentèrent de faire demi-tour. Mais une poignée de membres des Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger, fanion en avant, leur barra le chemin. Un jeune homme aux cheveux longs fit voler le chapeau d'un petit député, trapu, l'air indécis. À distance, Barnabé reconnut Hubert Duphault, un assistant parlementaire imprudemment égaré, qui s'était distingué naguère par quelques déclarations intempestives et devenait par là même l'une des cibles privilégiées des extrémistes. Ces derniers commençaient déjà à le tirer par la cravate, dans un brouhaha indescriptible.
Il y avait des gens partout. Les manifestants descendaient des Champs-Élysées, du boulevard Saint-Germain, des Tuileries. Il y avait là des ouvriers, des artisans, des commerçants, des anciens combattants. Barnabé se mit à jouer des coudes, se dirigeant vers le quai d'Orsay, dans une nuit ponctuée d'éclats brusques, de lumières farouches. Duphault était hissé sur les épaules des Jeunes patriotes, on sentait que la foule, désormais, réclamait du sang. Celui de Stavisky ne suffisait pas. Il en fallait encore, encore, pour apaiser cette rage immense d'un peuple floué. Barnabé cherchait toujours la femme qu'il suivait, mais celle-ci avait été engloutie par les milliers de vociférants. À sa gauche, un petit homme cherchait son fils : « Vous ne l'avez pas vu ? Il a seize ans ! » À sa droite, un mécano fouillait dans sa poche, pour en extraire une poignée de billes d'acier. Au moment où les gardes allaient s'élancer, sabre au poing, l'homme lança les billes, suivi par d'autres camarades. Immédiatement, les chevaux se mirent à tituber, à se cogner, cherchant leur assise. Les cavaliers, déséquilibrés, tentaient de garder les rênes en main, mais toute velléité de frapper la foule était retombée. Des pétards, destinés à affoler les bêtes, éclataient. Un ordre claqua : « À pied ! » Les policiers se mirent en rang. Les chevaux, à terre, pataugeaient misérablement. La première charge fut brutale. Les coups de matraque commençaient à tomber. Barnabé comprit que des manifestants dressaient une barricade quelques rangs derrière lui. Certains avaient des cannes prolongées par des lames de rasoir, pour entailler les jarrets des chevaux. Un coup de feu retentit, un garde s'effondra. L'autobus incendié, poussé contre l'obélisque, flambait de plus belle. Pierre Taittinger ordonna : « Levez les cannes et forcez le barrage ! » Des membres de l'Union nationale des combattants, médailles épinglées sur le veston, faisaient écran et protégeaient les contestataires. Les nouvelles étaient alarmantes : on se battait place de l'Hôtel-de-Ville, sur les Grands Boulevards, à la Madeleine. Ici, les premiers blessés tombaient.


Source : www.franceloisirs.com
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Nico
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Lun Mar 05, 2007 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, bein je crois que le commentaire de Sofy sur Polars Pourpres ne va pas me pousser à lire ce roman...

Sofy a écrit:
grosse déception sur ce polar, une intrigue embrouillée, des personnages inexistants, une fin trop prévisible...

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El Marco
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MessagePosté le: Lun Mar 05, 2007 6:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nico a écrit:
Bon, bein je crois que le commentaire de Sofy sur Polars Pourpres ne va pas me pousser à lire ce roman...

Sofy a écrit:
grosse déception sur ce polar, une intrigue embrouillée, des personnages inexistants, une fin trop prévisible...


C'était un peu à craindre : l'esthétique de la romancière a pris le pas sur ses écrits. Et que dire de ses prestations télévisées pour parler de son "bébé"... Confused
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Inka
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Lun Mar 05, 2007 8:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai vue dans l'émission "Salut les Terriens" d'Ardisson... elle n'a pas beaucoup parlé de son livre, tout ce que j'ai retenu, c'est "qu'elle couchait" dès le premier soir, vous voyez donc le niveau... bon il faut avouer qu'elle n'a pas eu beaucoup l'occasion de parler de son livre avec les questions d'Ardisson...
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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Lun Mar 05, 2007 8:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Inka a écrit:
Je l'ai vue dans l'émission "Salut les Terriens" d'Ardisson... elle n'a pas beaucoup parlé de son livre, tout ce que j'ai retenu, c'est "qu'elle couchait" dès le premier soir, vous voyez donc le niveau... bon il faut avouer qu'elle n'a pas eu beaucoup l'occasion de parler de son livre avec les questions d'Ardisson...


Les questions d'Ardisson ne sont pour une fois pas en cause, ne t'inquiète pas. Wink
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Mag
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Mar 06, 2007 4:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

aie aie ce serait "Dark House" le retour? Laughing
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sofy
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mar Mar 06, 2007 4:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est clair que j'ai été très déçue mais bon, après les gouts et les couleurs..

C'est dommage parce que l'intrigue est sympa mais pas assez approfondie.

Les détails sur la vie du flic sans intérêt pour l'histoire sont un peu trop présents au cours des chapitres...On se perd un peu dans tous les noms des personnages et situer qui est qui par rapport à qui.. (vous voyez ce que je veux dire Shocked )

Et pour ma part, l'action qui se déroule en 1933, bof bof...
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Mag
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Mar 06, 2007 4:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

c'est bien "Dark House" réincarné, même défauts Laughing
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Elo
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Jeu Mar 08, 2007 10:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle sera en dédicace à la fnac de Cergy le vendredi 23 mars 2007 à 17h00. Wink
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El Marco
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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Lun Nov 17, 2008 6:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sous la neige noire sortira en poche au Livre de Poche en janvier 2009.
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El Marco
Charlie "Bird" Parker (modo)


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Les Rivières Pourpres

MessagePosté le: Mer Déc 03, 2008 6:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La couverture de la version poche :

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Fredo
Michael Myers


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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Déc 03, 2008 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très jolie couverture. Elle me rappelle un peu celle de Laurent Scalèse pour l'Ombre de Janus.


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Frédéric Fontès, News & Chroniques sur www.4decouv.com et C'est Culturellement Dingue sur TikTok
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