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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)

Age: 46 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11926 Localisation: Alpes-Maritimes

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Posté le: Mer Nov 27, 2024 6:25 pm Sujet du message: Place aux immortels, de Patrice Quélard |
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| Citation: | Au printemps 1915, Léon Cognard, lieutenant de gendarmerie bourlingueur et anticonformiste, quitte sa brigade bretonne pour rejoindre le front de Picardie et prendre le commandement d’une prévôté de division d’infanterie. Sa nouvelle position est des plus délicates entre une bureaucratie tatillonne et l’hostilité légendaire des fantassins à l’égard des gendarmes, ces empêcheurs de tourner en rond considérés comme des planqués.
Lorsqu’il est confronté à un suicide suspect au sein de l’unité dont il doit assurer la police, Léon traite l’affaire avec son opiniâtreté habituelle. Mais celle-ci l’entraîne dans un engrenage qui risque bien de faire trembler la Grande Muette sur ses fondements…
Certains crimes ne doivent-ils pas demeurer impunis ?
À la guerre, y a-t-il encore de la place pour l’idéalisme ?
Et surtout, quelle valeur reste-t-il à la vérité quand seule compte la victoire ? |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)

Age: 46 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11926 Localisation: Alpes-Maritimes

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Posté le: Mer Déc 31, 2025 7:55 am Sujet du message: |
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Mon vote :
| Citation: | 1915. Le lieutenant de gendarmerie Léon Cognard est affecté sur le front de la Somme, chargé d’une forme de maintien de l’ordre avec « vingt-trois gendarmes […] pour approximativement vingt mille hommes ». Autant dire que la tâche est lourde, d’autant que cette maréchaussée n’est guère appréciée des soldats. Deux faits vont alors survenir : la mort du lieutenant Le Corre puis le suicide du caporal Guyadier. Ces deux faits sont en réalité liés.
Un très bon roman à suspense, où percent trois qualités majeures à mes yeux : l’incroyable travail de documentation de Patrice Quélard, la densité du protagoniste (lettré, doué pour l’oralité, tenace au point d’être obsédé par l’enquête à laquelle il s’attache, adepte de la savate mais pas invulnérable), et la qualité de l’écriture. Je regrette un peu que l’intrigue passe parfois au second plan (le suicide du caporal n’apparaît que vers la moitié du roman) ainsi que certaines touches d’humour pas nécessairement bienvenues (mais c’est très subjectif), mais voilà indéniablement un livre fort, remarquable d’intensité et fort bien mené, qui me donne envie de poursuivre avec le second tome, d’autant que le final – avec les explications nécessaires et le duel – s’achève brillamment.
P.S. : décidément, j’adore les votes de Franck 28. « Un cheval et un chat, qui ont une belle place dans l'histoire » ? Faux. Rossinante et Greffier sont évoqués mais ils ne jouent absolument aucune partition spécifique dans ce livre. Moralité : quand on ne bricole pas à la va-vite un petit commentaire insipide en s’inspirant de ceux des autres lecteurs, mieux vaut éviter d’être original, au risque de se faire à nouveau pincer.
8/10 |
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