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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma

Age: 40 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8969 Localisation: Hexagone

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Posté le: Jeu Nov 04, 2021 12:51 pm Sujet du message: J'ai épouse une ombre - William Irish |
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Résumé :
| Citation: | | C'était un aller simple. Un aller. Sans retour... Et le voyage qu'entreprend avec son billet la jeune Helen aux yeux traqués est un voyage au pays de l'épouvante. Qu'importent les fleurs, les sourires, la chaleur du foyer et l'amour partagé, quand la panique vous étreint le coeur. Le billet New York - San Francisco est un gage maudit et il faudrait des forces surhumaines pour en briser le charme maléfique. |
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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Le Juge Wargrave Ishigami le Dharma

Age: 40 Inscrit le: 17 Oct 2012 Messages: 8969 Localisation: Hexagone

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Posté le: Jeu Nov 04, 2021 12:54 pm Sujet du message: |
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Il inaugura le n°1 de la série Blême, petite sœur éphémère de la Série Noire mais plus "suspense".
Eh bien, quelle inauguration !
Mon avis :
| Citation: | Helen Georgesson est une jeune fille abandonnée, enceinte, par son compagnon. Avec seulement 17 cents en poche et des billets de train, elle quitte New York pour San Francisco, la ville dont elle est originaire. Lors du voyage, elle fait la rencontre d'un jeune couple, Patricia et Hugh Hazzard. Elle sympathise avec Patricia, enceinte comme elle. Le couple amoureux se rend à Caufield en Californie. L'occasion pour Patricia de se présenter à sa belle-famille, qui ne l'a jamais vu.
Elle ne la verra jamais... le train déraille, un accident terrible. Le couple meurt, Helen survit, tout comme son enfant qui vient de naître. Et l'incroyable se produit : la famille Hazzard prend Helen pour Patricia ; une fois remise Helen se rend à Caufield...
Tiraillée entre cette nouvelle vie apaisée et confortable et l'envie de tout dire, Helen va passer par mille émotions et le lecteur avec. Une tension insoutenable pour Helen que le lecteur prend en pitié et tremble pour elle à chaque rebondissement (dont des lettres anonymes qui risquent de tout détruire...), rebondissements qui vont s'avérer nombreux jusqu'à la fin...
Un suspense psychologique redoutable au service d'une intrigue géniale et très habilement bâtie. Un classique du roman noir, plusieurs fois adapté au cinéma.
A découvrir ou redécouvrir ! |
_________________ La vie ne devrait consister qu'à trouver les bons mots au bon moment. (Tété, Emma Stanton, 2003). |
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JohnSteed Serial killer : Leland Beaumont

Inscrit le: 08 Aoû 2016 Messages: 1131

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Posté le: Jeu Nov 27, 2025 3:30 pm Sujet du message: |
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Mon vote : 9/10
| Citation: | 17 cents. C’est la somme qu’il reste à Helen dans le train. Train qui l’emmène de New-York à San Francisco et que cet homme, avec qui elle a vécu un court laps de temps, lui a fait prendre pour l’éloigner à jamais de sa vie, comme un ultime acte de lâcheté et d’adieu.
17 cents, une somme misérable à l’image de la vie de cette toute jeune femme de 19 ans. Enceinte de surcroit. Et dans ce train, elle fait la connaissance de ces jeunes mariés, Hugh et Patricia Hazzard, enceinte également. Ces tourtereaux se sont rencontrés en Europe où ils se sont mariés. Ce train les emmène à Caulfield, chez les parents d’Hugh, afin que ces derniers fassent enfin connaissance de Patricia et où pourra naître leur enfant.
17 cents, c’est l’argent qu’elle a toujours dans sa poche quand elle se réveille dans ce lit d’hôpital à la suite de l’accident du train. Et qu’elle comprend sans vraiment réaliser qu’on pense qu’il s’agit de Patricia Hazzard, seule survivante du couple.
17 cents, c’est aussi la somme qui, non sans un sentiment de culpabilité, reste dans sa poche, alors qu’elle décide de prendre l’identité de Patricia Hazzard, tandis que ses beaux-parents découvrent enfin et avec beaucoup d’affection la femme de leur fils décédé, avec leur petit-fils. C’est d’ailleurs pour lui et pour lui éviter cette vie de misère qu’elle devient cette Patricia et bénéficie de l’amour indéfectible de ses « beaux-parents ».
Mais chaque jour elle envisage de dévoiler la vérité. Mais il y a toujours une raison qui la pousse à se retenir. Mais quand surgit un homme du passé, le drame n’est pas loin.
Véritable roman à suspense, on est à l’image d’Helen/Patricia tiraillé psychologiquement. Le premier tiers du livre installe l’intrigue, les personnages et le cadre, et n’est pas des plus passionnants. Mais une fois passé ce cap, on est constamment rempli d’empathie, de peur, … Un mélange d’émotions parcourt cette lecture et qui fait de J’ai épousé une ombre un livre incontournable de l’oeuvre de son auteur, le talentueux William Irish. |
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