Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[Vanessa]

De bien curieux événements se déroulent à Ashdown, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinitre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil.
Par quelles mystérieuses coïncidences tous les personnages vont-ils s'y retrouver ? Et quelles transformations vont-ils subir ?
Une fresque foisonnante et rigoureuse où l'illusion amoureuse va jusqu'à l'extrême limite de sa réalisation, et où la véritié sort toujours des rêves.
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Vanessa

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[Vanessa]

Dans La maison du Sommeil Jonathan Coe nous raconte la vie de quelques étudiants en universités dans les années 80 qui résident dans la demeure d'Ashdown, une demeure assez atypique en haut d'une falaise. Il y a Sarah narcoleptique qui fait en plus des rêves très/trop réalistes, Véronica qui est féministe, Grégory un futur médecin qui a des pratiques sexuelles particulières, Robert qui n'a d'yeux que pour Sarah et pour qui il est prêt à tout et Terry un fou de cinéma.
Nous les retrouvons 10 ans plus tard, en dépression, transformé, insomniaque.... tous pensent à Ashdown et à ceux qu'ils y ont croisé. Asdown qui est devenue une clinique du sommeil où la rumeur prétend qu'il y a eu un mort et qui a pour directeur un homme qui se prend un peu pour un savant fou...

Au début du livre Coe indique ceci "Les chapitres impairs de ce roman se déroulent pour l'essentiel dans les années 1983-1984. Les chapitres paris se déroulent pendant la deuxième quinzaine de juin 1996." J'ai eu un peu peur de me perdre dans le livre avec ces changements de périodes, mais pas du tout, c'est très clair, les transitions sont très bien faites.

La maison du sommeil n'est pas un polar, c'est l'histoire de personnes toutes très différentes, avec leurs problèmes, très bien raconté, très agréable à lire, le livre n'est pas du tout ennuyeux et j'ai trouvé les informations sur le sommeil intéressantes.
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Vanessa

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[El Marco]

Deux ajouts à la base :

[Dodger]

On en revient à un sujet qu'on a déjà abordé, mais je trouve discutable l'ajout de ces romans à la base de Polars Pourpres en tant que "roman noir" pour le premier, "roman à suspense" pour le second.
Les classifier de cette manière est un peu réducteur, surtout pour Testament à l'Anglaise, dont la complexité et la densité ne peuvent se limiter à l'appellation de roman à suspense. C'est aussi un roman satirique, une étude de moeurs, une saga familiale, et d'autres choses encore... et le tout écrit dans un style très littéraire.

Si cela peut faire connaître Jonathan Coe (qui est pour moi l'un des meilleurs auteurs britanniques contemporains) au plus grand nombre, tant mieux. Mais est-ce bien la fonction de la base Polars Pourpres ?

Pour en revenir à la Maison du Sommeil, c'est également un très beau roman, très singulier, dont il se dégage une atmosphère assez onirique. Je sais qu'il surprend pas mal de lecteurs de Coe, mais je l'apprécie beaucoup également.

[Laurent.V]

Je viens de le finir et je suis d'accord avec Dodger. Ce n'est pas un roman à suspens. Hormis les cinquante dernières pages qui sont très "Agatha Christie".

Laurent.

[clémence]

Concernant la maison du sommeil, effectivement, ce n'est pas un roman noir, et je trouve que l'histoire n'est pas vraiment passionnante.
Les personnages sont assez transparents.
J'ai attendu en vain d'etre surprise, me disant que ce n'était pas possible que la fin soit si prévisible, mais, eh bien... ce roman ne fera pas partie de ceux qui m'ont marquée! J'ai mis au moins 3 semaines à le lire, et me suis presque forcée à le finir...