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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Fév 13, 2019 10:58 pm Sujet du message: Parodie à la mort, de Peter Randa |
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Citation: | Qu'est ce qui est pire que la mort ? Assister, impuissant, à sa mise en bière. Tel est le destin qui attend Charles Daivremont s'il ne trouve pas ce qui lui arrive. Chaque jour, ses membres se font plus lourds, chaque jour il se sent devenir prisonnier de son corps. Que se passera-t-il le jour où il ne donnera plus signe de vie ? Sa femme se fera un plaisir de l'enterrer vivant... avec l'aide du médecin chargé de le soigner ! Les croque-morts n'ont pas été inventés pour rien ! Dans ce roman terrifiant, Peter Randa ajoute à la peur ancestrale de finir enterré vivant l'espoir insensé de s'en sortir. Et si les portes du tombeau pouvaient se rouvrir ? Mais comment combattre le piège qui se referme sur vous quand on ne peut plus bouger ? |
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El Marco Charlie "Bird" Parker (modo)
Age: 45 Inscrit le: 30 Avr 2004 Messages: 11568 Localisation: Alpes-Maritimes
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Posté le: Mer Fév 13, 2019 10:59 pm Sujet du message: |
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Ma chronique sur Polars Pourpres :
Citation: | Charles Daivremont ne se sent pas bien, mais alors pas du tout. Marié à Irma, il ressent depuis quelque temps des difficultés à se mouvoir. Chaque mouvement devient alors un effort herculéen. Serait-ce son épouse qui serait en train de l’empoisonner, avec la complicité du docteur Chervoux, afin de mettre la main sur sa fortune ? Et si la paralysie se poursuit, ne finira-t-il pas prisonnier de son propre corps, soumis à la férocité de ses bourreaux ?
Ce très court roman, proche de la novella, est une petite pépite. Peter Randa a imaginé une intrigue efficace, machiavélique, et d’un réalisme saisissant. Plantant rapidement le décor, l’auteur fait monter le suspense et la paranoïa avec des mots simples, habilement choisis et prenants, jusqu’à ce que le piège se referme à la fin du quatrième chapitre. Le traquenard est en presque ahurissant de simplicité, fauchant littéralement le lecteur. Par la suite, on est pris d’une immense empathie pour Charles, incapable de se déplacer, pour ainsi dire mort, mais voyant et entendant tout, gardant ses facultés intellectuelles intactes, désormais la proie immobile de ses tortionnaires qui pourraient bien l’enterrer vivant. Peter Randa à qui l’on doit plus de trois cents ouvrages, maîtrise avec brio la mécanique de la tension, multiplie les rebondissements, et l’on ne peut être que médusé devant tant de maîtrise et de talent dans ce condensé d’intelligence.
Même si la fin est un peu attendue, voilà un ouvrage remarquable de modestie et d’efficience, puisqu’une centaine de pages seulement suffisent à embarquer le lecteur dans une excitation grandissante, là où nombre d’autres auteurs se seraient évertués à étirer inutilement le scénario. Et l’on ne peut que remercier les éditions French Pulp de ressortir ce texte datant de 1960 : comme quoi l’exhumation et la ressuscitation sont parfois salutaires.
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