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Dans l'ombre du brasier - Hervé Le Corre (Rivages)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Jan 05, 2019 10:06 am    Sujet du message: Dans l'ombre du brasier - Hervé Le Corre (Rivages) Répondre en citant

Dans l'ombre du brasier, le nouveau roman de Hervé Le Corre, vient de paraître chez Rivages/Noir.






Le livre :

A Paris, pendant les dix derniers Jours de la Commune.
Dans les rues de la ville bombardée où se dressent des barricades, le mal rôde.
Des jeunes femmes disparaissent, enlevées par un personnage aussi pervers que repoussant.
Parmi elles, Caroline, la bien-aimée du sergent Nicolas Bellec qui combat dans les rangs des Communards.

Antoine Roques, promu au rang de " commissaire " de police par la Commune, enquête sur l'affaire.
Mû par le sens du devoir, il se lance à la recherche de la jeune femme, bravant les obus, les incendies, les exécutions sommaires...
Et tandis que Paris brûle, Caroline, séquestrée, puis " oubliée " dans une cave parmi les immeubles effondrés, lutte pour sa survie.
C'est une course contre la montre qui s'engage, alors que la Commune est en pleine agonie.

Dans l'esprit de L'Homme aux lèvres de saphir (dont on retrouve l'un des personnages), Hervé Le Corre narre l'odyssée tragique des Communards en y mêlant une enquête criminelle haletante.



« Le Corre est un conteur des ombres et des (faibles) lumières à l'immense puissance romanesque. » L'Express

« On en ressort conquis et bouleversé ! » Le Nouveau Magazine Littéraire

« Immense roman historique à la documentation fascinante, gigantesque roman policier qui prouve une fois de plus que Le Corre est un des plus grands auteurs à lire, Dans l'ombre du brasier est de ce ces livres qui envoûtent et marquent une vie de lecteur. Il n'y a pas une virgule à bouger, juste du plaisir à prendre. Fabuleux. » Benoît Minville - librairie Fnac Paris La Défense




L'auteur :

Hervé Le Corre est l'une des grandes voix du roman noir français contemporain.
Il a remporté tous les grands prix de littérature policière.
Prendre les loups pour des chiens et Après la guerre ont connu un grand succès public et critique.
Ils ont été traduits en plusieurs langues.
Hervé Le Corre vit dans la région de Bordeaux, cadre de plusieurs de ses romans.



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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Lun Jan 07, 2019 7:27 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Yan sur Encore du Noir :

Citation:

Dans l’ombre du brasier, d’Hervé Le Corre



Il y a presque quinze ans, avec L’Homme aux lèvres de saphir, Hervé Le Corre plongeait le lecteur dans le Paris de 1870 et le crépuscule du Second Empire.
C’est quelques mois après l’action de ce roman, et dans un autre crépuscule, celui de la Commune, au cœur de la Semaine sanglante, que prend place l’intrigue de Dans l’ombre du brasier.
Et c’est aux basques de l’un des personnages rescapés de L’Homme aux lèvres de saphir, que l’on va assez vite s’accrocher.
Quoi de plus facile, dans une ville insurgée et en état de siège, que de s’adonner, comme le fait l’inquiétant Pujols, à un petit trafic d’êtres humains, en l’occurrence de jeunes femmes qui servent de modèles à un photographe avant d’être revendues à des proxénètes ?
Parmi elles, Caroline, infirmière de la Commune dont le fiancé, Nicolas Bellec, est engagé dans les combats contre les troupes versaillaises.
De son côté, Antoine Roques, ouvrier du livre et communard a, un peu contre son gré, hérité de la charge pesante de « délégué à la sûreté ».
C’est que dans le monde nouveau qu’est la Commune, et quand bien même on a pu honnir jusque là la police, bras armé d’un État oppresseur, il convient encore de maintenir l’ordre et la sécurité des citoyens.
Et bien vite, alors que se succèdent les combats, Roques va d’autant plus prendre sa mission à cœur que les troupes versaillaises sont prêtes à reprendre la ville et que le chaos s’installe : il lui faut à tout prix mettre la main sur celui qui enlève des jeunes femmes et, avant qu’il ne soit trop tard, retrouver Caroline, dernière en date de ses victimes.


Plus roman d’aventures que roman noir, Dans l’ombre du brasier est avant tout une course effrénée contre le temps dans une ville en guerre et en proie aussi bien aux combats avec les troupes ennemies qu’aux règlements de comptes entre citoyens communards et soutiens du gouvernement ou entre insurgés, animés parfois par des motivations qui n’ont pas forcément à voir avec le rêve de l’établissement de la République sociale.


Cette complexité de la Commune, des groupes qui l’animent et, partant, de ceux qui combattent pour elle, de ceux qui la combattent ou de ceux qui ne choisissent pas leur camp, Hervé Le Corre la rend à travers des personnages qui n’ont rien de monolithique et qui, tout au long de ce récit, sont amenés à faire des choix, à changer parfois, à piétiner en partie leurs principes, à abandonner un peu de leurs rêves ou, au contraire, à préférer mourir pour eux que de s’en défaire.
En cela, l’intrigue qui donne naissance au roman et qui en restera le fil conducteur – Nicolas et Caroline arriveront-ils à se retrouver ? – est avant tout prétexte à une saisissante course dans un Paris insurgé qui voit venir la fin de son idéal de gouvernement prolétarien mais se refuse à abdiquer.


À ces personnages, Hervé Le Corre offre donc un décor magistralement peint.
Il fait sentir la crasse, la fumée, la poussière et les vibrations des bombardements, donne à voir cette guerre menée par des femmes et des hommes qui n’y sont pas formés, souvent inorganisés, mais qui s’accrochent à leur espoir d’un monde meilleur et sont prêt à laisser leur peau pour qu’il ait une infime chance d’aboutir.


Pour cela il s’appuie sur une documentation que l’on suppose considérable – et sur une imagination aiguillonnée sans doute par l’empathie qu’il peut éprouver pour ce peuple en lutte – qui, pourtant, ne devient jamais pesante, mais prend littéralement corps.
On y est et on se laisse volontiers prendre dans ces journées de fureur et d’ultimes joies et espoirs.
On vit l’attente, les verres partagés dans quelque caboulot, les escarmouches et les combats qui prennent de plus en plus d’ampleur à mesure que l’offensive versaillaise se précise.


Parfaitement rythmée, l’action va crescendo, les personnages se croisent, se trouvent ou se perdent, dans un véritable tourbillon où naissent des amitiés éternelles, des haines fugaces mais parfois assassines, et où la violence du temps finit toujours par mettre les âmes à nu.


Tout cela donne un roman d’une rare ampleur, vibrant de vie, tragique et beau.



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norbert
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MessagePosté le: Jeu Jan 10, 2019 5:36 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jean-Marc Laherrère sur Actu du Noir :

Citation:

15 ans après, Hervé Le Corre revient à Paris



En ce début 2019 Hervé Le Corre retrouve l’époque qui lui avait si bien réussit avec L’Homme aux lèvres de saphir et livre un roman tout aussi magistral : Dans l’ombre du brasier.


Mai 1871, la Commune vit ses derniers jours, les Versaillais, bien supérieurs en nombre et en équipement sont aux portes de la ville et le massacre se prépare.
Dans ce chaos, le récent sergent Nicolas Bellec court d’une barricade à l’autre avec ses deux amis, Le Rouge et Adrien, un gamin de 16 ans.
Il veut défendre son rêve, mais aussi survivre pour retrouver Caroline, qui aide dans un centre de soins aux blessés.

Antoine Roques a été bombardé commissaire de police, et bien que ne connaissant rien au métier, il va tout faire pour retrouver le pervers qui enlève des jeunes filles depuis quelques jours.
Non loin, Henri Pujols, colosse défiguré enlève des gamines avec l’aide de Clovis, un cocher sale et mystérieux qui connaît la ville comme sa poche.

Alors que les obus tombent sur Paris, et que les portes tombent une à une, dans la fumée des incendies et au milieu des cris de rage et de douleur les destins de ces personnages vont se croiser.


Qu’est-ce qu’on prend dans la figure à la lecture de ce nouveau roman époustouflant d’Hervé Le Corre !


Pour commencer on finit exténué, tant il excelle à rendre la fatigue, l’épuisement, de Caroline, Nicolas ou Antoine qui ne dorment plus mais s’écroulent, courent d’un côté à l’autre pour sauver leur peau et celle des autres, tentent de maintenir un rêve moribond quelques jours, quelques heures de plus, sont assourdis par les explosions, blessés par les éclats de verre, de pierre, d’acier, tombent, se relèvent…
Exténué aussi tant on tremble pour eux, tant on espère qu’ils s’en sortiront, jusqu’à la dernière page.


Exténué, mais aussi ravi, bouleversé, enragé, et écœuré.
D’autant plus écœuré que malheureusement, les lendemains qu’espèrent des personnages qui ne se font plus d’illusion sur leur présent ne sont jamais arrivés, et que nous ne sommes pas près de les voir.


En attendant, on ne peut qu’être admiratif devant la puissance d’évocation de l’auteur qui nous fait ressentir la crasse, la violence des explosions, l’espoir malgré tout, le désespoir face au manque de moyens et aux discussions stériles, les moments de joie quand le silence se fait et qu’un rayon de soleil éclaire les quais, le plaisir simple d’un café partagé avec deux amis, la solidarité désintéressée des uns, la traitrise et la mesquinerie des autres, les odeurs, les vibrations, la peur…


Et quels personnages !
Magnifiques, fragiles, changeants, doutant parfois mais tellement solides aussi.
Vous tremblerez jusqu’au bout avec eux, et les emporterez avec vous une fois le roman refermé.



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MessagePosté le: Mar Jan 22, 2019 7:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Bernard Poirette sur Europe 1 en podcast ici :

Citation:

Le polar de Poirette - "Dans l'ombre du brasier", d'Hervé Le Corre



Parlons d'un immense roman noir français qui vient de sortir.
Ça s'appelle Dans l'ombre du brasier.


Jeudi 18 mai 1871.
La Commune de Paris a encore dix jours à vivre.
Les troupes versaillaises sont massées à l’Ouest, juste au-delà des fortifications. C’est de là qu’elles viendront et anéantiront les Rouges, combattants ou pas.
Il n’y aura pas de quartier lors de cette dernière semaine sanglante ; Mr Thiers l’a promis. Le sergent Nicolas Bellec le sait.
Pourtant, à un contre dix, comme tous les Communards, il est prêt à laisser sa peau pour ces deux mois d’utopie magnifique.
Pensez ! Le pouvoir au Peuple travailleur et à bas les Bourgeois profiteurs ! La révolution d’octobre avant l’heure...


La chérie de Nicolas, c’est Caroline, aide-soignante dans les dispensaires mobiles, au plus près des barricades. En pleine rue et en plein jour, elle est kidnappée à bord d’un fiacre noir. Noir comme le destin qui l’attend, livrée à des cinglés amateurs de sévices et de clichés pornographiques réalistes.
Vu le carnage qui s’annonce, le sort de Caroline ne mobilise pas vraiment les gardiens de la paix.
Sauf un : Antoine Roques, relieur de son état, désigné commissaire de police par le Comité Central de la Commune.
Dans la furie des combats et sous les obus qui pleuvent, le commissaire Roques se lance à la recherche de la jeune femme.


La retrouvera t-il ? Et si oui, à quel prix ?
Qui survivra et qui périra dans cet abattoir géant qu’est devenu la capitale ?
Tout cela, je vous laisse le découvrir dans le nouveau livre d’Hervé Le Corre, Dans l'ombre du brasier.
Un roman noir et historique exceptionnel ; par l’écriture, par la documentation, la puissance des situations et l’épaisseur des personnages.
Et en plus qui entre en résonance avec la crise des "gilets jaunes", que certains voudraient voir virer à la Révolution.
C’est aussi pour cela que Dans l'ombre du brasier d'Hervé Le Corre est l’un des très grands romans de ce début d’année.


Ça vient de paraître chez Rivages. Ne vous en privez pas.



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Le Juge Wargrave
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MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 12:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai écouté le Cercle Polar dédié, entre autres, à ce nouveau roman d'Hervé Le Corre et j'avais qu'une envie, aller en librairie me le prendre !
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Hoel
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MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 12:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pareil. Du coup je l'ai acheté. Pour mon père, passionné par la Commune. (Je pense le lire avant, mais chut...)
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MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 5:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pareil (bis). Entre celui-là et le Requiem pour une République de Cantaloube, ça a été un Cercle Polar prescripteur pour ma part !
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MessagePosté le: Lun Jan 28, 2019 10:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Soit j'entre dans une période "ras le bol de la lecture", soit le livre met du temps à démarrer malgré ses belles descriptions du Paris d'époque.
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Fab
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MessagePosté le: Mar Jan 29, 2019 12:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je pense qu'il met un peu de temps à démarrer. je l'ai ressenti aussi et je me suis demandé si c'est parce que j'avais d'autres préoccupations qui m'ont empêché de le commencer vraiment.
et ce n'est sans doute pas innocent. Déjà parce qu'il faut contextualiser le moment (la Commune est très souvent une période historique peu connue) et ça retranscrit finalement assez bien cette période "entre-deux" qui précède la Semaine Sanglante, sorte de Drôle de Guerre avant l'heure avec quand même le poids de la menace imminente bien plus pesant.
une sorte de faux-rythme à la fois voulu et subi avant l'action.

Les Communards se sentent sur le fil du rasoir: ils sont encore chargés d'espoir de changer les choses mais ils sentent aussi que l'étau se resserre et que ça va faire mal.
Par contre après quand ça démarre, ça démarre. C'est du grand Le Corre avec quelques "messages" qui renvoient à l'actualité.
J'en suis dans le final et je n'ai pas envie de le terminer
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MessagePosté le: Mar Jan 29, 2019 1:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui et en fait ça m'a fait sourire car en reprenant le livre après avoir posté ce message hier soir, l'intrigue s'est justement lancée de manière plus vive en seulement quelques pages. Du coup j'ai maintenant hâte de me replonger dedans !
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MessagePosté le: Mar Jan 29, 2019 6:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Punaise, c'est pire que l'île de la tentation ici ! Je vais finir par me laisser tenter !!! Laughing
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Fab
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MessagePosté le: Mer Fév 06, 2019 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

à la croisée des chemins entre le roman noir et le polar historique Dans l'ombre du brasier est un récit de la Semaine Sanglante, agonie de la Commune.
2 fils narratifs s'y croisent: celui des Communards Nicolas et Caroline et celui d'Antoine Roques élu délégué à la Sureté (sorte de commissaire de police de la période) sur la trace d'un kidnappeur de femmes qui n'est autre que le Pujols de « l'homme aux lèvres de saphir »
Il y a quelques longueurs et cela met un petit de temps à démarrer mais, comme d'habitude avec Hervé Le Corre, c'est superbement écrit et surtout je pense que ce n'est pas innocent
Déjà parce qu'il faut contextualiser le moment (la Commune est très souvent une période historique peu connue) et ça retranscrit finalement assez bien cette période "entre-deux" qui précède la Semaine Sanglante, sorte de Drôle de Guerre avant l'heure avec quand même le poids de la menace imminente bien plus pesant.
une sorte de faux-rythme à la fois voulu et subi avant l'action.

Les Communards se sentent sur le fil du rasoir: ils sont encore chargés d'espoir de changer les choses mais ils sentent aussi que l'étau se resserre et que ça va faire mal.
Par contre après quand ça démarre, ça démarre et la Semaine Sanglante ne porte pas ce nom pour rien. Barricades après barricades, rues après rues les Versaillais feront payer le prix fort aux Insurgés.
C'est du très bon Le Corre avec quelques messages qui renvoient à l'actualité ("....C'est là qu'on comprend que la foule n'est pas le peuple").
Assurément l'un des romans de 2019 en ce qui me concerne.
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MessagePosté le: Mer Fév 06, 2019 5:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sans vouloir ergoter, qu'est-ce qui t'a fait pencher pour un 8 plutôt qu'un 9 Fab ?
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MessagePosté le: Mer Fév 06, 2019 9:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

le démarrage un peu lent,les quelques longueurs
je les comprends mais ça fait une petite différence qui est parfois faible entre très bon et excellent
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MessagePosté le: Mer Fév 27, 2019 11:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'avoir étudiée de près au lycée dans le cadre de mon TPE et avoir lu un certain nombre d'ouvrages lui étant consacrée, je connais assez bien l'histoire de la Commune. Le Corre semble s'être solidement documenté, et pas uniquement concernant les faits historiques bruts. Malgré ça, ce n'est pas trop didactique et je trouve que le dosage entre le côté historique et l'action
Spoiler:
(les enlèvements, les meurtres, et les scènes de guerre bien sûr)
est bon.
Malgré la mort ambiante, Le Corre rend ça on ne peut plus vivant. Bruits, odeurs, couleurs... On a vraiment l'impression d'y être.
Ça me donne envie de relire Vallès et le Vautrin (Le Cri du peuple).
Allez, je retourne sur les barricades.
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