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Grace - Paul Lynch (Albin Michel)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Jan 05, 2019 11:43 am    Sujet du message: Grace - Paul Lynch (Albin Michel) Répondre en citant

Salué par la critique outre-Manche comme une révélation et déjà très remarqué en France avec Un ciel rouge, le matin et La Neige noire (dispos au Livre de Poche), l'Irlandais Paul Lynch est de retour avec Grace, son nouveau roman récompensé par le Prix Kerry du Meilleur roman irlandais de l'année, qui vient de paraître chez Albin Michel dans une traduction de Marina Boraso.






Le livre :

Irlande, 1845.
Par un froid matin d'octobre, alors que la Grande Famine ravage le pays, la jeune Grace est envoyée sur les routes par sa mère pour tenter de trouver du travail et survivre.
En quittant son village de Blackmountain camouflée dans des vêtements d'homme, et accompagnée de son petit frère qui la rejoint en secret, l'adolescente entreprend un véritable périple, du Donegal à Limerick, au coeur d'un paysage apocalyptique.
Celui d'une terre où chaque être humain est prêt à tuer pour une miette de pain.

Après Un ciel rouge, le matin et La Neige noire, le nouveau roman de Paul Lynch, porté par un magnifique personnage féminin, possède une incroyable beauté lyrique. Son écriture incandescente donne à ce voyage hallucinatoire la dimension d'une odyssée vers la lumière.



« Paul Lynch, doté d’un style plein d’audace, grandiose et hypnotique, est de ces écrivains qui osent plonger dans les recoins les plus ténébreux de l’âme humaine. » The Irish Times

« Un voyage au noir pendant la Grande Famine Irlandaise de 1845 où la plume magnifique de Lynch rencontre l'horreur du réel. » Just A Word

« Un livre bouleversant, d'une grande beauté lyrique et parfois hallucinatoire. C'est comme si Steinbeck rencontrait Cormac McCarthy. » The Washington Post




>>Le site de l'auteur : https://paullynchwriter.com/

>> Sa page Facebook : https://www.facebook.com/paullynchauthor/




L'auteur :

Originaire du Donegal, Paul Lynch vit aujourd'hui à Dublin.
Journaliste et critique de cinéma, il écrit régulièrement dans le Sunday Times, l'Irish Daily Mail et l'Irish Times.
Son premier roman, Un Ciel rouge, le matin (Albin Michel 2014), salué unanimement par la presse comme une révélation, a été finaliste en France du Prix du Meilleur Livre étranger.
Après La Neige noire (Albin Michel, 2015), son nouveau roman, Grace, a reçu le prestigieux Kerry Group Irish Book of the Year en 2018.






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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mer Jan 16, 2019 3:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Nicolas Winter sur Just A Word :

Citation:

Grace


An Drochshaol




Acclamé pour son premier roman, Un ciel rouge, le matin, Paul Lynch avait récidivé avec La Neige noire.
C’est aujourd’hui avec Grace que l’écrivain irlandais revient en France après avoir reçu une nouvelle fois les louanges de la critique outre-Atlantique et dans son pays natal, l’Irlande.
C’est dans ce dernier que prend à nouveau place l’intrigue de Grace, quelque part à mi-chemin entre voyage initiatique et road-trip historique dans un pays en proie à la Grande Famine.
Guidé par une enfant jetée sur les routes boueuses d’un monde impitoyable, le lecteur s’enfonce peu à peu dans le noir.


« Elle rit parce que tout va de travers. Elle rit parce qu’elle ne sait plus distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas. Elle ne sait plus si les gens sont vraiment ce qu’ils prétendent être. S’il existe une seule parole douée de signification. Si tout en ce monde n’est pas une gigantesque farce, et le monde une fable inventée de toutes pièces. C’est peut-être cela, grandir. Apprendre les choses qu’on vous a cachées. Que la réalité du monde réside dans ses mensonges et ses tromperies; dans tout ce que l’on ne peut pas voir, dans tout ce qui échappe à notre connaissance. Là voilà, la réalité du monde. Et l’unique bonheur d’une vie est le temps de l’enfance, quand on est encore plein de certitudes. Son rire est si fort qu’elle ne sait plus si elle rit ou si elle pleure, ni s’il existe vraiment une différence entre les deux. »


Voyage au bout de la faim


C’est avec Grace que le récit s’ouvre, une petite Irlandaise traînée en dehors de son lit par une mère saisie de folie. Bien vite, au couteau, elle lamine la chevelure de son enfant pour en faire un champ de bataille qui la laisse déposséder de son sexe. Grace devient ainsi un petit garçon à même de battre la campagne pour trouver du travail et rapporter de la nourriture à sa famille.
Nous sommes en 1845 dans le village de Blackmountain en Irlande et un terrible fléau se propage dans le pays : le mildiou. Détruisant les récoltes de pommes de terre, le parasite laisse hommes et femmes sans rien, prêt à tendre le cou au monstrueux spectre de la famine. C’est le début d’une époque terrible qui va durer plus de cinq ans et emporter un million d’êtres humains avec elle.


Comme nombre de ses compatriotes, Grace n’a plus rien et doit trouver un moyen de survivre dans une contrée qui tombe rapidement dans le cauchemar de la faim. Une faim tenace, terrible et obsédante.
Paul Lynch capture dès les premières pages le désespoir de l’époque et dresse un portrait post-apocalyptique saisissant d’un pays qui s’effondre.
La cruauté et la brutalité du destin de Grace témoignent de la catastrophe et son voyage emmène le lecteur sur les traces de l’indicible et de la misère.
[...] elle finit par croiser d’autres miséreux comme elle, voleur, ouvrier ou simple escroc. Mais Grace, au fond, est-elle vraiment seule dans cette apocalypse qui n’en finit pas ?


« Ce qui se passe en ce moment ressemble parfaitement à la fin du monde, la seule différence, c’est que les riches continueront à vivre sans souffrir. Les dieux nous ont abandonnés, voilà mon idée de la situation. Et le temps est venu que chacun devienne son propre dieu. »


Ces fantômes qui nous hantent


Au sein de ce récit au noir, Grace ne rencontre pas seulement des hommes de rien. À travers la lande et les sombres ruelles de villes devenues charnier, la petite fille capte des fantômes et des esprits. Elle entraperçoit de fugaces visions surnaturelles et, surtout, converse avec son défunt frère qui prend même parfois sa place, lui prêtant sa force et sa hargne lorsque Grace faiblit. Il chantonne et l’invective, la pousse et la remotive. Colly devient ainsi l’autre personnalité de Grace portant avec elle l’âme complète de la famille qu’elle laisse derrière elle. Une mère sacrifiée, un petit frère disparu et tant de morts en sursis qu’elle finira par abandonner.
L’Irlande, devenue champ de mort et de désespoir, se prête à merveille à cette trame quasi-surnaturelle où dieux et esprits contemplent les hommes qui se débattent en vain.
Paul Lynch touche l’âme ancestrale de son pays et tente de donner corps aux croyances qui ne cesseront jamais de pousser Grace en avant.
Même lorsqu’un usurpateur prétend parler au nom de Dieu, même lorsqu’elle laisse en arrière un bébé sûrement condamné. Les fautes et le péché deviennent à leur tour d’autres fantômes, d’autres sources de remords et de regrets mais la vie est dure au pays de la faim.
Si dur que l’humanité elle-même semble ne plus avoir de sens. Si dur que Grace semble parfois devenir folle car… on ne peut pas vivre comme ça, tout simplement.


« L’esprit est enclos dans son propre cocon et explore, la nuit venue, des profondeurs plus secrètes que tout ce que peut sceller un visage en plein jour. »


(Re)devenir une femme


L’autre point remarquable du roman de Paul Lynch, c’est sa façon d’aborder le personnage féminin au XIXème siècle.
Grace commence avec le corps de l’enfant et finit, forcément, avec la beauté d’une femme faîte.
Malheureusement, lorsque les temps sont durs, et lorsque l’ordre s’effrite, ce sont les femmes qui payent le plus lourd tribut en premier. L’homme en face redevient bête, un loup dont la force n’est plus sous clé.
Alors Grace se doit de devenir un garçon pour survivre. Elle se doit de mentir pour ne pas attiser l’appétit des hommes qu’elle croise ou risquer de gagner moins qu’eux en se tuant au travail. La femme, encore et toujours, est un trophée, une denrée ou une gêne.
Jusqu’à ce que Grace refuse d’être une parmi d’autres, lorsqu’elle repousse ce Père symbolique qui le trompe et décide d’aller sur son propre chemin, vers chez elle pour y retrouver sa mère qui ne pouvait pas, ne pouvait plus.
Entre les lignes, Paul Lynch livre le portrait d’une femme d’une extraordinaire résilience qui incarne également une figure intemporelle, celle de l’affamée qui résiste et qui se bat.
Bien au-delà de la période historique décrite, le récit nous montre l’horreur de la faim, et ce pourrait être à côté de chez nous, aujourd’hui, dans un pays pauvre ou ravagé par la guerre, la chose serait la même, l’abjection serait semblable.
Grace n’est pas qu’un personnage de fiction mais l’incarnation d’un drame humain qui traverse les âges.


Grace capte la misère et le beau par la plume poétique en diable d’un Paul Lynch au sommet.
Voyage au bout de la nuit et de la misère, voilà un roman qui agrippe et serre le cœur du lecteur avec la force du Diable.
En attendant la lumière, en attendant un temps meilleur.



>> Lire l'intégralité de la chronique


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Fév 17, 2019 11:12 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Fabienne Pascaud dans Télérama :

Citation:

On aime beaucoup

Grace


Que leur reste-t-il, à ces paysans irlandais dévastés par la famine ? Pour la jeune Grace, seul subsiste le fantôme de son frère. Et pourtant, « cette vie est lumière… »



« On ne peut pas vivre comme ça. » Tel est un des leitmotive de cette sauvage saga de la pauvreté et de la misère, de la faim et de la solitude.
Les rêves, les cauchemars, les superstitions et les revenants sont les seules richesses de ces paysans irlandais jetés dans la grande famine de 1845. Elle dura sept ans. Décima tout un peuple et entraîna nombre de survivants aux confins du monde d’alors, dans des rafiots de fortune vers l’Amérique.
De son verbe luxuriant, de la beauté quasi fantastique de ses paysages noirs où suintent l’horreur et la splendeur d’une nature devenue vrai personnage, le romancier irlandais Paul Lynch rend un fol hommage à ces figures d’absolus perdus. Il leur dresse un tombeau tragiquement romanesque et élève jusqu’à l’épopée leurs parcours de rien, au bord du rien, jusqu’au bout du vide pour certains. Un cheminement que n’auraient pas renié les paumés de Samuel Beckett, autre Irlandais amoureux de son peuple.
Pourtant la jeune héroïne, Grace, trouvera rédemption à sa façon. Après un redoutable parcours initiatique. D’abord sa mère la chasse à 14 ans de la ferme, pour éviter un viol peut-être, pour supprimer une bouche à nourrir, aussi, dans la trop nombreuse fratrie. Son jeune frère, Colly, fuit avec elle, avant de se noyer dans une rivière. C’est son fantôme désormais qui ­accompagnera Grace tout au long de son odyssée de survie…


Dans un pays où les terres ne donnent plus rien, où les fermes sont désertées et circulent sur les routes les squelettiques silhouettes de mendiants partout repoussés — comment ne pas penser aux réfugiés d’aujourd’hui via ces Irlandais intemporels condamnés à l’exode ? —, Grace va d’horreur en épouvante.
Jusqu’au délire. Jusqu’au silence. Entre mort et vie, réel et songes, elle ne sait plus où se logent la réalité et le vrai. « Toute chose en ce monde est et n’est pas ce qu’elle est », répète-t-elle. Et puis, celle qui « chemine à travers une nuit de ténèbres et de chaos qui jamais ne livre sa vérité » se tait. Et finit par trouver la paix dans cette monstruosité de survivre, ce monde où seuls les morts manifestent de la tendresse. « Cette vie est lumière » seront ses derniers mots. Et ceux du livre.
Nul mysticisme pourtant dans ce fulgurant roman où l’on dévore les ­cadavres, où le mal et et le bien sont à jamais enchevêtrés et l’air plein d’an­ges et de sorcières. C’est l’existence même, matérielle, sensorielle, sensuelle, sordide et enchanteresse qui donne le courage de continuer. La vie même.







>> La chronique d'Ariane Singer dans Le Monde :

Citation:

« Grace », de Paul Lynch, un petit chaperon roux dans l’Irlande affamée


Une adolescente apprend à survivre dans la campagne irlandaise de la Grande Famine, au XIXe siècle. L’écrivain dublinois signe un roman flamboyant.




Au milieu du XIXe siècle, l’Irlande voit, hagarde et impuissante, s’abattre sur elle ce qui ressemble bien à une malédiction. Eléments déchaînés, climat déréglé, récoltes saccagées et même, selon certains, « pluies de grenouilles »… Il ne s’agit pas là d’une répétition des dix plaies d’Egypte, mais de la succession d’épreuves qui frappa l’île entre 1845 et 1852. La Grande Famine qui résulta de la destruction des cultures de pommes de terre eut pour conséquences la mort de près d’un million d’habitants et une émigration massive, en direction des Etats-Unis, surtout.
C’est cet épisode tragique que Paul Lynch (né à Limerick en 1977) a choisi pour toile de fond de son troisième roman. Un livre épique d’une splendeur noire, dont la force tient autant à la litanie de drames qui le composent qu’aux efforts désespérés de ses protagonistes pour y survivre.


Il y met en scène une jeune adolescente de 14 ans, Grace, que sa mère, Sarah, veuve et à nouveau enceinte, envoie chercher du travail dans la ville voisine pour qu’elle l’aide à subvenir aux besoins du foyer et de sa myriade d’enfants. Octobre touche à sa fin. Après lui avoir coupé les cheveux à ras – « Aux filles de ton âge, on ne propose rien qui vaille » – dans une scène liminaire dont la brutalité annonce la tonalité du reste du livre, elle intime à son aînée de ne revenir qu’à la fin de la saison, quand elle se sera « rempli les poches ».


Paysages désolés

Dans cette suite à Un ciel rouge le matin (Albin Michel, 2014), son premier roman très remarqué, Paul Lynch relate une nouvelle odyssée. Après l’histoire de Coll Coyle, un métayer contraint de fuir aux Etats-Unis au lendemain du meurtre accidentel de son cruel propriétaire, c’est donc celle de sa fille, Grace, que l’on suit ici, pas après pas, sur les routes de l’ouest irlandais dévasté. Elle sera accompagnée par le fantôme de son frère Colly, mort accidentellement au début de son périple.


Dans l’évident sillage de La Route, de Cormac McCarthy (L’Olivier, 2008), cette épopée semée d’embûches, du Donegal à Limerick, du nord au sud du pays, déroule son lot de paysages désolés, où, sous un ciel imprévisible, rien ne pousse plus. Partout, le long des routes, ou dans les villes traversées par l’héroïne, de pauvres hères cherchent leur maigre pitance. Omniprésente, la faim réduit à peau de chagrin ce qu’il reste d’humanité et de solidarité. « Tout en eux est mort à l’exception des yeux, des yeux de bêtes sauvages aux aguets (…). Des loups qui attendent de saisir la ville entre leurs crocs. »


Cette peinture d’un univers apocalyptique, sclérosé par la peur, offre des contrastes d’autant plus saisissants qu’un monde infranchissable semble séparer les miséreux des plus nantis. Paul Lynch sait toutefois l’alléger, notamment en convoquant des compagnons de route pour sa jeune protagoniste : le spectre de Colly, qui lui chuchote à l’oreille en l’incitant à se méfier de tous, apporte une pointe d’espièglerie lorsqu’il la presse d’énigmes absurdes. Bart, un jeune manchot avec lequel Grace fera une partie du chemin, insuffle quant à lui un peu d’espoir et de tendresse au récit.
Le romancier éblouit surtout par les flamboyances d’une écriture au lyrisme sombre où, dans ce décor de ruine, la nature offre des saillies d’une beauté inespérée. « Au-dessus d’eux la bouche béante du monde tirant ses langues d’étoiles », peut-on ainsi lire. Ou, plus loin : « La route est déserte, et les branchages entrelacent le gris pâle du ciel à la nuit qui s’avance, pour affirmer que tout va bien. »


Roman de formation

Plus qu’un livre historique, dont la trame pourrait être transposée à toute autre époque troublée, Grace est surtout un remarquable roman de formation où chaque épreuve conduit la jeune fille à se trouver elle-même un peu plus. La scène qui décrit l’arrivée de ses premières règles sous ses oripeaux masculins traduit de façon bouleversante la violence de ce passage, effectué dans la solitude, loin de sa mère.
Grace sera tour à tour garçon, complice de malfaiteurs et adepte repentante d’un gourou, avant de pouvoir devenir pleinement femme. Paul Lynch saisit avec une rare délicatesse cette mutation, qui augure la renaissance de l’Irlande, exsangue mais non vaincue.



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