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Mamie Luger – Benoît Philippon (Equinox)
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Mai 03, 2018 12:56 pm    Sujet du message: Mamie Luger – Benoît Philippon (Equinox) Répondre en citant

Mamie Luger, de Benoît Philippon paraîtra dans la collection Equinox (Les Arènes) le 9 mai.


Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate. Huit heures, l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave.
Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu.


L'auteur
Benoît Philippon passe son enfance en Côte d'Ivoire, aux Antilles, puis entre la France et le Canada.
Il devient scénariste à vingt ans pour le cinéma et l'animation.
Il réalise son premier long-métrage, Lullaby for Pi, avec un casting international (Forest Whitaker, Clémence Poésy, Rupert Friend), sorti en 2010 ; puis un film d'animation (coréalisé avec Alexandre Heboyan), Mune, le gardien de la Lune (prix du meilleur film à Tokyo, Toronto, Erevan), qui fut le septième plus gros succès français à l'étranger en 2015.
Benoît Philippon aime mélanger les codes et naviguer entre les genres.
Après Cabossé (Prix du Goéland Masqué 2018, Prix Transfuge du meilleur espoir Polar 2016) publié dans la Série Noire, Mamie Luger (Equinox/Les Arènes) est son deuxième roman noir.


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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Jeu Mai 03, 2018 1:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'avais pas prévu de lire ce roman tout de suite tout de suite, mais j'ai eu envie de mettre mon nez dedans par curiosité ce matin.
A un moment je l'ai reposé parce que j'avais faim. J'avais déjà lu une centaine de pages. Shocked
Prometteur...
C'est très rock&roll, à l'instar de Berthe, une mémé pas piquée des hannetons.
Sur ce, je retourne au livre que j'étais censé lire... Laughing
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Hoel
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Le Vol des Cigognes

MessagePosté le: Mer Mai 09, 2018 12:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le livre sort dans les librairies aujourd'hui et mon avis est sur Polars Pourpres.



Sur Polars Pourpres, Hoel a écrit:
La Scarface du Cantal

Berthe Gavignol, cent deux ans, est arrêtée pour avoir tiré sur son voisin, caché un couple de jeunes meurtriers en cavale et arrosé les flics qui ont dû prendre l'assaut de sa chaumière auvergnate. Pas désolée pour un sou, la mamie à la verve fleurie et à la carabine encore fumante est accueillie dans les locaux de la police par l'inpecteur Ventura. La garde à vue, inhabituelle, vire rapidement au surréalisme lorsque Berthe se met tranquillement à avouer meurtre sur meurtre. À commencer par celui d'un nazi qu'elle a enterré dans sa cave après que ce dernier ait tenté de la violer et dont elle a gardé précieusement le Luger. On ne sait jamais...

La garde à vue est rapidement prolongée et la centenaire déroule le fil de sa vie pour le moins mouvementée devant un Ventura qui tombe des nues face à l'aplomb de cette vieille dame qui pourrait être sa grand-mère. Car Berthe, bien malgré elle, aura collectionné les salauds. Et ce n'est pas de gaieté de cœur mais plutôt par légitime défense qu'elle a parfois dû se résoudre à rendre une justice qu'on ne rendait pas alors, dans ces années où la femme devait obéissance totale à son mari, n'avait pas de compte bancaire et devait tendre l'autre joue quand le mari avait envie de passer sa frustration à l'aide de ses poings. Élevée par Nana, sa grand-mère qui ne s'en laissait pas davantage compter et préparait une eau-de-vie maison réputée dans la région, Berthe a vite eu de qui tenir. Et les horreurs de la guerre ont eu tôt fait de lui apprendre à se défendre.
Le personnage de Berthe, centenaire, féministe et serial killeuse (comme le clame le bandeau), est assez exceptionnel il est vrai. Son côté très rock & roll pour l'époque et son verbe haut en couleur achèvent de la rendre sympathique, y compris à Ventura – qu'elle prend un malin plaisir à appeler Lino –, lequel peine à ne pas éprouver d'empathie pour elle quand bien même elle risque la perpétuité – ce qui fait d'ailleurs bien rire Berthe.
L'écriture de Benoît Philippon, toute en comparaisons imagées et en figures de style bien senties (vive les zeugmas !) est parfaitement raccord avec la gouaille de Berthe. L'humour est parfois ravageur, comme lors de cette scène d'anthologie où la centenaire, partageant par la force des choses une cellule du commissariat, doit se faire traduire les propos d'un jeune dealer de cité par l'intermédiaire d'une prostituée.
S'il se lit très bien, le roman aurait peut-être gagné à être un peu plus ramassé et provoque parfois chez le lecteur un sentiment de répétition sinon de légère lassitude. Berthe était une belle femme très libérée pour l'époque, on l'aura compris, mais autant de scènes de sexe étaient-elles nécessaires ?

Après le succès de son premier roman, Cabossé, paru à la Série Noire (en 2016) et plusieurs fois récompensé, Benoît Philippon confirme avec ce vitaminé Mamie Luger qu'il sait y faire pour raconter une histoire et mettre en scène des personnages pas piqués des hannetons. On se souviendra assurément de Berthe, digne représentante du deuxième sexe sachant manier les armes et le verbe comme personne.


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Fab
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Miserere

MessagePosté le: Lun Aoû 13, 2018 11:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Berthe, 102 ans , a fait feu sur son voisin puis sur les forces de l'ordre appelées sur les lieux. Emmenée au commissariat, L'inspecteur Ventura démêle les fils de l'histoire de cette centenaire et n'est pas au bout de ses surprises.
Un faux huis clos sous forme de ping-pong verbal incisif et tranchant entre Berthe et Ventura.
Née en 1914 on balaie le reste du 20ème siècle: les 2 guerres,l'occupation,la libération.....
Un récit riche en gouaille et en humour,noir ou pas, qui permet de d'aborder histoires de femme et des femmes,les violences domestiques,la brutalité masculine,les cadavres dans les placards (ou la cave), le racisme,le grand Amour.
Une sacrée histoire qui touche au burlesque, une sacrée bonne femme pour une sacrée dose d'émotion.
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À chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et, ce faisant, nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
Lou Berney November Road
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chouchou
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MessagePosté le: Lun Aoû 13, 2018 12:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma Chronique:
Les similitudes sont réelles avec le long métrage de Claude Miller, “Garde À Vue” en 1981. Tout d’abord le contexte du face à face, qui plus est avec le profil du représentant de la loi, dans un huis-clos propice à une palpable tension dans des échanges où se jouent la destinée du mis en cause. Mais globalement, derrière une couverture caricaturale, grand guignolesque, les convergences en restent là car les deux êtres séparés par un bureau n’ont pas les mêmes attributs que dans le film, bien que les dialogues, l’écriture d’Audiard ne dépareillerait pas pour ce récit.

«Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l’escouade de flics qui a pris d’assaut sa chaumière auvergnate. Huit heures, l’inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d’artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée mais il sent qu’il va falloir creuser. Et pas qu’un peu. »

On est dans une fable à la Frédéric Dard, un conte burlesque situé non loin de St Flour dans le département du Cantal, les Salers paissent et se repaissent avec délectation autour du brouhaha distillé par Berthe. Berthe n’est plus centenaire, elle a dépassé cette barrière canonique et elle peut se targuer d’offrir son expérience, son recul, son bon sens sur ce que peut représenter la vie et sa morale. Elle nous fait sourire, voire rire mais je l’étouffe de crainte de passer pour un psychotique notoire en communauté, de part sa gouaille, son allant et ses réparties du tac au tac. En balayant son existence pavée de sombres heures, elle balaie par la même l’histoire d’un pays confronté à des démons, à une éthique parfois en toc.

Philippon aime ses personnages, j’en suis certain, il ne se contente pas de la gaudriole, salvatrice certes, mais par le support du ping-pong de la mise en examen il en extrait un substrat bien plus profond qu’il n’y paraît. La forme est là et la subtilité aussi afin de nous exposer des réflexions d’ordre politiques, sociétales ou philosophiques. En quelque sorte il exprime comme un syndrome de Stockholm inversé qui pousse à ce que le poil se dresse, à la difficulté à déglutir, à l’empathie non surjouée. Mamie Luger, quel surnom, vous le comprendrez apparaîtra au fur et à mesure du récit comme l’aïeule rêvée, pour certains, mais je l’ai eu… Elle est de ces femmes qui ont dû lutter seules, qui ont dû se forger une carapace au monde extérieur et aux attaques intérieures, qui ont dû s’affirmer pour que leurs pieds restent intacts, elle est le cri de révolte, la négation de la fatalité, la femme qui se lève et qui fait face. Saura t-elle vous retourner? Sans salmigondis, l’auteur nous ouvre des voies de la raison malgré des faits réprouvés par un code législatif ou populaire. Il est de ces ouvrages qui derrière la légèreté vous permettent la réflexion sans injonctions lestes.

Profondément humain!

Chouchou
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Celui qui affronte les monstres devra veiller à ce que, ce faisant, il ne devienne pas lui-même un monstre.
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Hoel
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MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 12:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mon avis concernant Cabossé, premier roman de Benoît Philippon, qui précède Mamie Luger, vient de paraître sur Polars Pourpres.



Sur Polars Pourpres, Hoel a écrit:
La belle et la bête 2.0

Raymond, dit Roy, quarante-deux ans, a eu plusieurs vies et une carrière de boxeur professionnel. Pas gâté par la nature, il a toujours dû montrer les muscles pour s'en sortir.
Guillemette, petit bout de femme malmenée par la vie et par son ex, ne sait plus trop où elle en est.
Leur rencontre improbable va faire des étincelles et, assez rapidement, un mort.

Ayant commencé la lecture de l’œuvre de Benoît Philippon à rebours, on avait découvert Roy et Guillemette dans Mamie Luger, paru aux Arènes en mai 2018, dans la nouvelle collection Equinox où l'auteur a suivi son éditeur Aurélien Masson. Dans l'opus assez savoureux consacré à la centenaire rock 'n' roll, le couple était en fuite sans qu'on connaisse tous les tenants et aboutissants de leur cavale. C'est donc dans ce Cabossé – fort joli titre – qu'on en saura davantage.
La surabondance de scènes de sexe dans Mamie Luger nous avait quelque peu dérouté, pour ne pas dire dérangé. Et bien c'est encore plus prononcé ici. On ne va pas dire que Roy et Guillemette ne font que ça, puisqu'ils fuient aussi, tout en semant la pagaille sur leur chemin, mais disons qu'ils sont on ne peut plus portés sur la chose. S'il y a incontestablement de l'amour dans l'air, les scènes sont crues, pour ne pas dire parfois vulgaires s'agissant du choix des termes usités pour parler bagatelle. Le lecteur, sans être prude pour autant, aura du mal à ne pas focaliser son attention là-dessus tant c'est omniprésent, à un point que ça fragilise l'équilibre du roman, plutôt intéressant par ailleurs bien que le scénario ne soit pas inoubliable en lui-même.
Il s'agit donc, vous l'aurez compris, d'un roman de cavale – les deux néo-tourtereaux étant poursuivis pour avoir laissé pour mort Xavier, l'ex en question – qui vaut surtout pour le portrait de ces deux êtres atypiques, à commencer par Roy. Monstrueux d'apparence – laid et colossal – et rustre au possible, il cache finalement, sous sa coriace carapace cabossée, un être bien plus sensible qu'il n'y paraît. L'habit ne fait pas le moine.

Sans être durablement mémorable à l'exception du personnage de Roy (et de quelques seconds couteaux ayant contribué à faire de lui ce qu'il est devenu), ce premier roman imparfait se lit bien. L'écriture de Benoît Philippon, tantôt émouvante tantôt vulgaire peine à trouver son équilibre et à convaincre totalement tout en touchant le lecteur par moments.


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MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 6:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hoel a écrit:


Sur Polars Pourpres, Hoel a écrit:

La surabondance de scènes de sexe dans Mamie Luger nous avait quelque peu dérouté, pour ne pas dire dérangé. Et bien c'est encore plus prononcé ici. On ne va pas dire que Roy et Guillemette ne font que ça, puisqu'ils fuient aussi, tout en semant la pagaille sur leur chemin, mais disons qu'ils sont on ne peut plus portés sur la chose. S'il y a incontestablement de l'amour dans l'air, les scènes sont crues, pour ne pas dire parfois vulgaires s'agissant du choix des termes usités pour parler bagatelle. Le lecteur, sans être prude pour autant, aura du mal à ne pas focaliser son attention là-dessus tant c'est omniprésent, à un point que ça fragilise l'équilibre du roman, plutôt intéressant par ailleurs bien que le scénario ne soit pas inoubliable en lui-même.


J'ai toujours été étonné de voir à quel point les scènes de sexe dans un polar (ou plus généralement dans un livre) pouvaient déranger voire choquer pas mal de lecteurs.
Je me souviens d'une interview de Carlos Salem (dans L'Indic il me semble) qui se faisait la même réflexion et qui regrettait d'ailleurs qu'il n'y en ait pas plus dans le roman noir en général, puisqu'après tout le sexe fait partie de la vie et de ses plaisirs, et que là où certains auteurs décrivaient minutieusement des recettes de cuisine par exemple, il ne voyait pas pourquoi le sexe devrait être quant à lui presque tabou ou édulcoré au maximum. Smile
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MessagePosté le: Mer Jan 23, 2019 10:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On va tous les jours aux toilettes. On y passe en moyenne 3 ans au cours de notre vie. Ça fait partie de la vie. Pourtant, on ne voit que très peu les policiers et autres détectives aux toilettes, pas plus que les tueurs. Sans parler de ce qu'on fait le tiers du temps et qui est très peu évoqué : dormir (ça devrait faire un tiers des livres). Mr. Green

Plus sérieusement, ça ne me dérange pas qu'il y ait des scènes de sexe. Mais là, faudrait calculer le % de pages consacrées à ça, ça fait beaucoup, surtout quand c'est vulgaire.
Peut-être qu'il n'y a pas beaucoup de sexe aussi parce que c'est difficile à bien écrire.
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MessagePosté le: Jeu Jan 24, 2019 1:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Hoel a écrit:
On va tous les jours aux toilettes. On y passe en moyenne 3 ans au cours de notre vie. Ça fait partie de la vie.


Bien vu (tu m'as scié avec ce parallèle !) Laughing


Hoel a écrit:
Peut-être qu'il n'y a pas beaucoup de sexe aussi parce que c'est difficile à bien écrire.


C'est vrai. D'ailleurs, je crois qu'il y a un site ou un magazine américain qui distingue chaque année la ou les pires scènes de sexe littéraires, et les quelques extraits traduits que j'avais pu lire étaient assez hilarants !
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MessagePosté le: Jeu Jan 24, 2019 9:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais vu cette info passer également. C'est déjà la 26e édition du Bad Sex in Fiction Award, remportée en 2018 par James Frey (voir ici ou ).
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MessagePosté le: Jeu Jan 24, 2019 12:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hoel a écrit:
On va tous les jours aux toilettes. On y passe en moyenne 3 ans au cours de notre vie. Ça fait partie de la vie.


D'autant qu'on voit les policiers, les détectives manger, ça doit bien ressortir à un moment donné, non ?
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Hoel
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MessagePosté le: Jeu Jan 24, 2019 10:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mr. Green
Autant des personnages qui vomissent, c'est assez fréquent (alors que ça arrive peu en principe), autant on n'en voit pas souvent faire caca, c'est vrai. Dans Frank Sinatra dans un mixeur y a un étron humain sur un oreiller mais c'est une vengeance (pas un popo ordinaire donc).
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Dernière édition par Hoel le Ven Jan 25, 2019 4:36 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Ven Jan 25, 2019 4:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans



Il y en a un gardien qui

Spoiler:
se ch** dessus


quand même. Mr. Green
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MessagePosté le: Ven Jan 25, 2019 4:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois que je n'aurais jamais dû lancer le sujet !... Shocked Mr. Green
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MessagePosté le: Mer Mai 20, 2020 11:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Initialement prévu en mars, il sort finalement fin mai.
Couverture un peu décalée plutôt sympa.

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