Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[cabosche]

Voila le 1er chapitre, j'attends vos critiques !

Hélène Girard avait tout pour être heureuse, un mari parfait, Matthieu, qu’elle aimait plus que tout et la plus adorable des petites filles, Manon, qui venait de fêter son deuxième mois anniversaire.
Hélène et Matthieu s’étaient rencontrés deux ans plus tôt et cela avait été le coup de foudre. Ils s’étaient mariés six mois plus tard et cinq mois avaient suffit à concevoir un enfant. Hélène se rappelait encore la tête de Matthieu lorsqu’elle lui avait offert une petite pair de chaussons de bébé qu’elle avait soigneusement tricoté. Il avait d’abord été surpris du cadeau, ne comprenant pas où Hélène voulait en venir, puis très vite un sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Il lui avait alors demandé si c’était bien se qu’il croyait. La réponse positive d’Hélène l’avait alors transporté de joie. Et aujourd’hui, il prenait son rôle de père très a cœur, secondant Hélène dans toutes les taches de la maison. Mais ce qu’Hélène préférait, c’était le regard de fierté de Matthieu lorsqu’il regardait Manon tétée goulûment son sein.
Hélène était une ravissante jeune femme de 29 ans. Elle mesurait plus d’un mètre soixante dix et deux mois après son accouchement, elle avait repris son poids de 60 kilos.
Une longue crinière de cheveux roux, avec de grands yeux verts, lui donnait un visage angélique. Manon avait hérité de sa magnifique couleurs de cheveux, et des yeux bleus de son père.
Matthieu avait 34 ans, il était doté d’un charisme naturel qui avait séduit Hélène dès le début. Il était dessinateur technique dans une grande société de conceptions mécaniques. Hélène était infirmière dans un service de soins palliatifs, elle côtoyait sans cesse la mort et la détresse des patients et de leur famille.

Hélène s’était levée tôt ce matin là, résistant à l’envie de paresser au lit un peu plus, elle avait pris l’habitude de donner la tétée de 7 heures dans son lit, ainsi elle se rendormait, et lorsque Manon avait fini de manger, elle se rendormait jusqu’à 10 heures. Hélène appréciait ce moment, car se lever 2 fois dans la nuit la fatiguait beaucoup. Mais ce matin, pas le temps de traîner car elle avait rendez vous à 10 heures pour sa rééducation périnéale. Après la tétée de 7 heures, Manon s’était rendormie et Hélène en avait profitée pour prendre son petit déjeuner tranquillement et se doucher. A neuf heures, elle était prête. Elle passa un coup d’aspirateur et de serpillere, le bruit ne réveilla même pas Manon. Ce fut Hélène qui la réveilla pour l’habiller et être à l’heure à son rdv.

Sur la route qui la menait à Chalonnes, lieu où elle avait rendez vous, Hélène était prise d’un curieux pressentiment que quelque chose allait arriver. Elle essayait de le chasser de son esprit en parlant à Manon, installée confortablement dans son maxi cosy sur le siège passager avant, mais rien n’y faisait et il lui tardait d’arriver. Ce n’est que quand la voiture devant elle fit une embardé qu’elle sut que son impression était réelle.

Mon dieu, Manon est en vie, je la vois pleurer à côté de moi, mais je ne peux bouger, je me vois aussi, dans une position bizarre, inconsciente. J’ai quitté mon corps et j’observe la scène, l’autre voiture a prit la fuite. Une autre voiture vient de s’arreter sur les lieux, une jeune femme en sort, elle est très belle, elle s’approche de moi, de mon corps inanimée et me parle. Je n’arrive toujours pas a bouger, elle fait le tour de la voiture et ouvre la portière où il y a Manon, elle lui parle doucement pour l’apaiser. Elle prend son téléphone et appelle les pompiers et la police. Ensuite elle détache le cosy de Manon et l’emmène jusqu’à sa voiture. Je ne comprends pas ce qu’elle fait, je la vois attachée mon bébé dans sa voiture puis monter côté conducteur, démarrée et s’enfuir avec mon bébé, j’essaie de la poursuivre mais ne peux m’éloigner de mon corps et je la regarde fuir avec Manon, je voudrais hurler mais n’y parviens pas.

L’inspecteur Martin était occupé à boire un café au goût insipide comme ils le sont dans les distributeurs, mais la cafetière que l’équipe utilisaient d’ordinaire était en panne, lorsqu’il reçu un appel lui signalant un accident sur la départementale entre Saint Georges sur Loire et Chalonnes. Généralement c’était les pompiers qui les priaient d’intervenir, mais là, l’appel émanait d’une jeune femme qui lui expliqua qu’elle avait déjà appelée les pompiers mais que l’auteur de l’accident avait pris la fuite. Martin et son coéquipier sautèrent dans leur voitures et, gyrophare et sirène en action, foncèrent vers le lieu de l’accident.

Les pompiers étaient en train de désincarcérer une jeune femme, la trentaine, lorsque Martin arriva sur les lieux de l’accident. Il y avait beaucoup de voitures d’arreter, Martin essaya de localiser la personne qui avait appelé mais visiblement elle était partie. L’auteur de l’accident a prit la fuite mais a quand même appelé la police avant pour dire qu’il allait prendre la fuite, curieux. La jeune femme s’appelait Hélène Girard et semblait être seule occupante de la voiture. Pourtant inconsciemment il y avait un détail qui ennuyait Martin mais il n’arrivait pas le visualiser, il savait que quelque chose n’était pas à sa place mais quoi ?

Elle essayait de crier mais n’y parvenait toujours pas, elle aurait voulu leur dire que quelqu’un avait emmener son bébé, que s’était après elle qu’il fallait courir et elle, elle allait se battre pour vivre et sauvé son enfant, la femme qui avait enlever Manon n’avait pas l’air méchant, mais il fallait quand même être folle pour enlever un bébé.
Elle voyait les pompiers couper la tôle de sa voiture pour la sortir car son corps était coincé dans les débris de sa 106. Mais en réalité, tous ce qu’elle voyait, c’était cette femme blonde qui s’enfuyait avec Manon.

[El Marco]

Ah bah effectivement, c'est très chouette, Cabosche ! Clair, bien écrit, lapidaire, avec cette alternance de faits décrits et d'autres pensés - les italiques - qui rythme bien ton texte. Je ne peux en aucun cas me permettre de me dire juge de ce prologue, mais sache que je le trouve très bien !

As-tu déjà en tête la suite de ton énigme ou est-ce juste un essai ?

P.S. : cette scène t'a-t-elle été inspirée par celle du Concile de Pierre de...oh, comment c'est son nom déjà, à cet auteur ?

[cabosche]

Peut-être inconsciemment inspiré par Grangé mais en fait qu'on m'enlève mon enfant est ma plus grande peur. Quand au lien qui pourrait être fait avec "et si c'était vrai", c'est inspiré au départ par ma propre expérience du coma.
Merci El Marco pour ton avis, cela m'encourage pour la suite.
j'ai déja toute l'histoire dans la tête, il faut juste que je mette tous ça en texte. J'aimerais garder le même rythme dans le texte et faire monter l'angoisse en alternant les pensées d'héléne, le travail de la police et la vie de la jeune femme blonde.

[El Marco]

Eh bien dans ce cas, pour ma part, c'est quand tu veux pour lire la suite !

[Mag]

j'aime beaucoup Cabosche, on est bien pris dedans et on a tres envie de connaitre la suite , et ben je suis impressionnée par les talents qu'il ya sur ce forum..

[etheralFairy]

Moi j'ai beaucoup aimé et je serais aussi ravi de lire la suite .
Par contre je trouve (surtout au début) que le texte est un peu fatiguant à lire , ne ne sais pas comment expliquer cela mais une sorte de manque de fluidité peut-être ? J'essaye d'être constructif et ce n'eqst pas du tout un reproche mais plutôt une remarque ...
J'espère que je ne vais pas passer pour le rabat joie de service

[cabosche]

Toute critique est bienvenue EtheralFairy !
Je trouve moi aussi que la présentation des persos est un peu longue, mais je ne sais pas comment l'amener pour être moins lourde.

[Clairobscure]

Oui Cabosche, c'est très sympa...néanmoins, je trouve aussi que le pavé descriptif des personnages est un peu lourd...peut-être pourrais-tu en couper un peu, ne rien jeter bien sûr, mais le remettre un peu plus loin..pour permettre de découvrir petit à petit les protagonistes et alléger grâce à l'alternance...
En relisant, je me dit que tu aurais même pu commencer par le 3ème paragraphe "Hélène s’était levée tôt ce matin là, résistant à l’envie de paresser au lit un peu plus".....
et enchaîner sur le descriptif ensuite...
Enfin, ce ne sont que des idées qui me sont venues en lisant ton texte et en aucun cas, des critiques !!!
Vite, Cabosche, la suite !!!!

[etheralFairy]

De plus que dans l'écriture le plus difficile c'est d'abord de trouver les idées cohérentes; interessantes etc ... et ensuite de faire le premier chapitre, le début. Comment commencer : description? Croquer un moment d'action ?
Un dialogue ? ...

[CLOCLO]

C'est facile à lire, j'aime beaucoup.
Le seul problème maintenant, c'est qu'il me manque la suite de ton histoire...

[cabosche]

Je vous remercie tous pour vos avis. J'avais l'intention de changer les descriptions et de les mettre a d'autres endroits du livre. Par exemple parler de Matthieu au moment où il apparait dans l'intrigue. Vu que c'est un premier jet, je l'ai laissé comme ça.

[Clairobscure]

Tu as eu le courage de nous le livrer, ton premier jet, c'est super et cela nous oblige tous à nous triturer les méninges et à te soutenir pour la suite
Merci Cabosche !