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La mauvaise pente - Chris Womersley (Albin Michel)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Mar Juil 15, 2014 11:06 pm    Sujet du message: La mauvaise pente - Chris Womersley (Albin Michel) Répondre en citant

Après Les Affligés paru il y a deux ans, c'est au tour de La mauvaise pente, le premier roman de Chris Womersley, d'être publié par Francis Geffard dans son excellente collection chez Albin Michel.





Le livre :

Lee, un petit voyou d’une vingtaine d’années, se réveille dans un motel sordide avec une balle dans le ventre, une valise pleine de dollars, et pas la moindre idée de ce qui a pu le mener jusqu’ici.
À son chevet, Wild, médecin morphinomane en rupture de ban, son seul recours pour l’aider à quitter les lieux avant que la police ne débarque.
Complices malgré eux, ils vont chercher refuge dans la maison de campagne d’un confrère de Wild.
Une intimité maladroite s’installe entre ces deux hommes en cavale dont l’un est hanté par un séjour en prison et l’autre fuit un procès pour erreur médicale.
Mais un troisième larron est à leurs trousses : Josef, un vieux gangster roumain superstitieux et violent, qui a pour mission de récupérer l’argent et de s’occuper de Lee.
Une bonne fois pour toutes…

Couronné en Australie par le prestigieux Ned Kelly Award, ce grand roman noir, qui est aussi un conte moderne sur l’aliénation et le désespoir, est servi par la prose sèche et tendue de Chris Womersley, auteur du très remarqué Les Affligés.



« Aussi impitoyable que Cormac McCarthy, aussi pervers que Ian McEwan, La mauvaise pente brille aussi d’un lyrisme à la T.C. Boyle. Womersley nous surprend, nous épate. »
The Australian Financial Magazine


« Un livre intense et tragique, une histoire de vies et de rêves inaboutis, qui laisse le lecteur sous le coup d'une grande émotion. »
The Bookseller

« L'écriture de Chris Womersley est polie et assurée, chaque mot choisi avec précision, et chaque image finement élaborée. »
The Age

« Ce roman impitoyable vous saisit à la gorge. »
The Australian Library Journal



L'auteur :

Né en 1968 à Melbourne, Chris Womersley est considéré comme l'un des meilleurs jeunes écrivains australiens.
Il a connu une véritable consécration auprès de la presse et du public avec Les Affligés, son deuxième livre, finaliste de tous les grands prix littéraires du pays (publié chez Albin Michel en 2012).
La mauvaise pente a été récompensé par le Ned Kelly Award en 2008.




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« Il vaut mieux cinq mille lecteurs qui ne vous oublieront plus jamais à des centaines de milliers qui vous auront consommé comme une denrée périssable. » Jérôme Leroy
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MessagePosté le: Jeu Juil 17, 2014 8:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On est dans de l'excellente came, là. C'est puissant.
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Ven Jan 13, 2017 6:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Paru en poche en 2016 chez J'ai Lu :



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MessagePosté le: Ven Jan 13, 2017 6:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant




>> Le Coup de coeur de Claude Le Nocher sur Action-Suspense :

Citation:

Chris Womersley : La Mauvaise pente (Éd.Albin Michel, 2014) – Coup de cœur –

[...]


Le Destin, beaucoup de fictions traitent ce sujet.
La première qualité d'un roman noir consiste à nous montrer, soit comment le Destin avance vers une inexorable fatalité, soit la possible lueur de rédemption qui sauvera le (ou les) héros.
Il ne suffit pas de nous dire que ceux-ci se sont lancés dans une fuite éperdue, encore faut-il nous révéler d'où ils viennent.
Et, peut-être, quelle est “la faute” qui les a entraînés dans leurs mésaventures.
Ces circonstances (car il n'y a jamais de raison unique) ne peuvent pas être identiques pour un médecin drogué, un jeune voyou, et un truand déclinant.
Une fiche de police ne suffirait pas à décrire tout cela.
Aussi faut-il fouiller dans leurs vies, revenir sur le passé respectif de chacun, explorer même leurs cauchemars, pour les connaître tant soit peu.


C'est là que réside le talent de Chris Womersley, dans cette écriture maîtrisée qui donne une force au contexte et un réalisme crédible à ses personnages.
Par exemple, il décrit ce motel comme une frontière entre banlieue et campagne, entre la civilisation et l'incertain.
Ou bien, quand le docteur est arrêté par un vigile, son incapacité à se défendre s'avère poignante.
Et puis Josef, affligé d'un tic qui l'amène à gratter son tatouage, un détail fait pour être retenu.
Sans compter l'expérience carcérale de Lee, qui lui revient en mémoire tel un bilan négatif tandis que son état de santé empire.
L'auteur ne tombe pas dans la facilité qui eût été de passer d'un rapport conflictuel entre Lee et le Dr Wild, qui se serait transformé en confiance complice.
Non, chacun garde son propre état d'esprit.


Au fil du récit, leurs portraits s'étoffent, ce qui ajoute une intensité grandissante à leur périple.
Sombre histoire, oui.
Mais s'il s'agit d'un noir suspense où l'échec est très présent, l'écriture de Chris Womersley reste longtemps porteuse d'un espoir.
Un roman de qualité supérieure, assurément proche de l'excellence.



>> Lire l'intégralité de la chronique ici





>> La chronique de Pierre Faverolle sur Black Novel :

Citation:

La Mauvaise pente de Chris Womersley



Avec ce roman, je vous propose de découvrir un auteur australien, qui pourrait bien faire partie des très grands de la littérature.
En mélangeant les genres entre roman noir et roman de fuite éperdue, La Mauvaise pente est construit sur deux personnages forts et révèle un auteur au style éblouissant, rien de moins !

[...]


Lee est un jeune homme qui se réveille dans une chambre d’hôtel avec à ses pieds une valise pleine de billets de banque et une balle dans le ventre :
« Emergeant des profondeurs océaniques, Lee revint lentement à lui. Il lui semblait que c’était en rêve qu’il battait des paupières, face à ses genoux cagneux. La chambre se taisait, comme s’apprêtant à l’accueillir. Telle une grossière figurine d’argile, rigide et très ancienne, il était couché dans ce lit, et il clignait des yeux. »

Wild est un docteur morphinomane qui a tout abandonné, y compris lui-même :
« Même si ce fut soudain, Wild ne fut pas extrêmement étonné de se voir quitter la maison qu’il avait si longtemps habitée avec sa femme et sa fille. De toutes façons, il vait perdu depuis belle lurette la trace de l’homme qu’il était censé être. Même partir en pleine nuit lui ressemblait désormais et il se consola à l’idée que tout le monde avait déjà foutu le camp – alors pourquoi pas lui ? Mais en réalité, il savait que certaines décisions sont irrémédiables, et celle-ci en était une. »

Lee et Wild vont se rencontrer et fuir ceux qui cherchent l’argent.
Parmi eux, il y a Josef :
« Le soir tombait et il tira les rideaux. Des voisins parlaient très fort dans l’escalier, derrière sa porte. Il y eut des rires, puis des « chut » frénétiques. Surement le crétin de l’appartement sept. C’était comme une minuscule bombe explosant dans sa cage thoracique. Pourquoi le rire des autres était-il si dévastateur ? Il passa un doigt le long de son col et suçota sa dent en or, léchant la surface en expert. Le bruit retomba, mais l’agacement bouillonna dans sa poitrine comme de la vase remuée au fond d’un lac. »


Des romans de fuite, tout le monde en a lu tant et tant.
Des personnages forts, on en connait aussi plein.
Mais quand c’est raconté d’une façon aussi remarquable, on en redemande.
Il faut juste que je vous prévienne que le texte ne comporte pas de marque pour distinguer les dialogues du texte lui-même.
Il faut un peu s’y faire au début, mais on entre rapidement dans le jeu et on se laisse mener dans cette intrigue, racontée avec une fluidité et une évidence rares.
Chaque mot appelle le suivant, chaque phrase appelle la suivante.
C’est un roman qui, dès qu’on l’a commencé, est impossible à lâcher.
D’ailleurs, je vous ai mis des extraits en guise de résumé, mais j’aurais pu tout aussi bien farcir ce billet d’extraits tant certains passages sont tout simplement brillants.


Si ce roman parle de fuite, il met surtout en scène deux personnages qui, par la force des choses, vont rechercher la rédemption en se sauvant l’un l’autre.
Wild va chercher à sauver sa vie en sauvant celle de Lee, blessé, qui lui va chercher à sauver Wild de son addiction.
De cette fuite vers nulle part, ces deux hères vont errer (justement !) sans but, sans avenir, sans espoir.
Le ton est définitivement noir, à l’inverse de l’écriture qui est lumineuse.
Il y a bien un troisième personnage, Josef, qui apparait rarement dans le livre, mais qui fait planer une menace constante par son absence justement.


Je ne peux que vous conseiller cet auteur, qui m’a fait penser par bien des aspects à Donald Ray Pollock, et toute cette génération de jeunes auteurs qui renouvellent des thèmes connus par la simple beauté de leur écriture.
Il faut savoir que deux autres romans de Chris Womersley ont été publiés en France : Les Affligés et La Compagnie des artistes.



>> Lire l'intégralité de la chronique ici







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