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Au-dessus des lois - Justin Peacock (Sonatine)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Nov 08, 2015 4:56 am    Sujet du message: Au-dessus des lois - Justin Peacock (Sonatine) Répondre en citant

Après Verdict, Au-dessus des lois est le second thriller judiciaire de Justin Peacock à paraître en France chez Sonatine, dans une traduction de Johan-Frédérik Hel Guedj.






Le livre :

« La vision panoramique de New York que nous offre Justin Peacock évoque Le Bûcher des Vanités de Tom Wolfe. Son portrait d’un jeune avocat idéaliste aux prises avec le réel fait également penser à John Grisham, bien que Peacock soit un styliste autrement plus remarquable. » The Washington Post


Duncan Riley est l’étoile montante au sein du prestigieux cabinet d’avocats new-yorkais Blake and Wolcott.
Aussi se voit-il confier l’un des plus gros clients de la maison : Roth Properties, une société d’immobilier, mise en cause après un accident sur un de ses chantiers à Soho ayant couté la vie à trois ouvriers.
Après avoir fait connaissance du clan Roth, Duncan noue une relation amoureuse avec Leah, la fille du patriarche, qui lui propose bientôt de devenir le conseil juridique du groupe.
Au même moment, dans le cadre des quelques heures qu’il consacre chaque mois à l’assistance juridique bénévole, Duncan est amené à défendre Rafael Nazario, un jeune hispanique accusé d’avoir tué un agent de sécurité qui le menaçait de l’expulser de son logement social.
Lorsqu’une jeune journaliste d’investigation, Candace Snow, lui apprend que le groupe Roth est lié à cet assassinat, et que derrière les apparences respectables de l’entreprise se cache peut-être une hydre sans scrupules, Duncan est pris entre deux feux.
Aurait-il vendu son âme au Diable ?

Après Verdict, Justin Peacock dresse dans ce roman exceptionnel un portrait en colère et sans concessions de New-York. Il nous montre comment derrière les façades les plus « honorables » de la ville, la politique, l’immobilier, la banque, la justice et le crime organisé ont souvent partie liées dans une corruption omniprésente.



« Ancien avocat, l'auteur tisse son intrigue comme on construit sa plaidoirie. Irrésistible ! » Elle

« Longtemps après avoir refermé ce pavé, on reste incrédule à l'idée de s'être pris de passion pour les tribulations d'un avocat dans la jungle immobilière de New York. » Biba

« Impitoyable ! » Glamour



>> Le site de l'auteur : http://www.acurefornight.typepad.com/




L'auteur :

Diplômé de Columbia et de Yale, Justin Peacock est avocat.
Il a travaillé pour de gros cabinets d’affaires et exercé bénévolement pour les déshérités.
Il a également plaidé de nombreux cas criminels, où la peine de mort était requise.
Il vit à Brooklyn.
Après Verdict, Au-dessus des lois est son deuxième roman publié en France.





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Dernière édition par norbert le Mer Nov 30, 2016 4:54 pm; édité 1 fois
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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Dim Nov 08, 2015 5:39 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Jacques Teissier sur son blog Un-Polar.com :

Citation:

Avec Justin Peacock, une plongée dans le monde de ceux qui se croient « au-dessus des lois »


Après le talentueux Lewis Shiner, les éditions Sonatine nous permettent de découvrir Justin Peacock, un autre grand auteur américain dont elles ont déjà publié le premier roman : Verdict.

Un jeune avocat plutôt idéaliste qui décide de prendre la défense des pauvres contre les puissants, une plongée dans les mécanismes parfois paradoxaux de la justice américaine, voilà qui peut nous rappeler les meilleurs romans de John Grisham.
Et en effet, il y a bien du Grisham chez Peacock, mais un Grisham qui aurait une vision et une analyse de la société américaine plus ample, plus fouillée, plus subtile aussi.

Ce deuxième livre explore le monde de la justice, de l’immobilier new-yorkais et du journalisme.
De la première à la dernière page, l’auteur nous dévoile les rapports entre ces différents mondes, évalue leurs contradictions et leurs liens potentiellement explosifs à travers une intrigue dont le canevas impeccable permet de découvrir les méandres de la vie sociale et politique de New York.

Cette thématique trouve son prolongement dans les principaux personnages du roman.
Duncan Riley, jeune et ambitieux avocat d’affaires dans un des plus grands cabinets de New York, se trouve placé de par son origine familiale et sociale, au cœur de certaines des contradictions fortes de la société américaine.
Fils d’un syndicaliste noir et d’une assistante sociale blanche, les hasards de la génétique font que ceux qui le côtoient le prennent pour un blanc.
Quant aux hasards liés à son métier d’avocat, ils l’amènent à défendre les plus riches hommes d’affaires de la ville (le cœur de son métier), mais aussi – assistance juridique oblige – à fréquenter et défendre un jeune portoricain issu, tout comme lui, d’un milieu pauvre.

Le cabinet dans lequel il travaille défend les intérêts de la société Roth Properties.
La famille Roth (avec le père Simon, la fille Leah et le fils Jeremy), qui a acquis une immense fortune dans l’immobilier, souhaite achever la construction de la tour Aurora, trente-six étages d’appartements luxueux au cœur de Soho, ainsi qu’une vaste rénovation d’un quartier pauvre, la cité Jacob Riis.

Une journaliste enquête sur des malversations perpétrées par la société de Simon Roth.
La journaliste et l’avocat vont être confrontés à une vaste affaire criminelle de détournement de fonds ayant provoqué un accident mortel sur un chantier.
Leurs objectifs sont opposés, Candace Snow cherchant à prouver la corruption et le crime pendant que Duncan Riley défend les intérêts des Roth.
Leurs intérêts vont pourtant se rejoindre quand Riley, chargé également de la défense pro bono du jeune portoricain accusé de meurtre, comprend que le vrai meurtrier est lié à la famille Roth.
Défendre ses clients dans une affaire et montrer qu’ils sont coupables dans l’autre, le conflit d’intérêts est total.
Comment le jeune avocat va-t-il le résoudre ?
Pris entre son ambition et des principes de justice auxquels il croit encore, embarqué dans ce conflit d’intérêt qui masque un conflit de classe, comment va-t-il réagir ?

Ce livre, à l’écriture puissante et dense, est d’une étonnante richesse thématique.
Au fil des chapitres, nous passons du fonctionnement d’un cabinet d’avocats new-yorkais au monde opaque et corrompu de l’immobilier haut de gamme, de la politique publique du logement au fonctionnement interne d’un grand journal soumis aux pressions financières des puissances économiques...
Justin Peacok possède une connaissance en profondeur de la société américaine et nous la transmet avec une intelligence et un savoir-faire impressionnants.
Cet auteur, dont le roman va bien au-delà des polars ou des romans à suspense traditionnels, mérite vraiment le détour !


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norbert
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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2015 6:15 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Raccoon sur Unwalkers :

Citation:


Justin Peacock, lui-même ancien avocat ayant travaillé dans de gros cabinets d’affaires et plaidé dans des dossiers criminels, livre ici, après Verdict, son deuxième roman mettant en scène un avocat.
Ici le héros est confronté à la puissance de promoteurs immobiliers de New York.


La trajectoire semble toute tracée pour Duncan Riley, jeune avocat d’affaires brillant, bientôt associé dans un grand cabinet new yorkais.
Conseiller d’une grande société immobilière, il a plus d’argent qu’il n’en peut dépenser, n’a pas trop de scrupules à défendre les grands de ce monde, même s’il sait qu’ils ne sont pas tendres.
Né d’un père noir syndicaliste et d’une mère blanche assistante sociale, il a bien conscience d’être passé de l’autre côté de la barrière grâce à ses études et son travail et s’en accommode parfaitement.
S’il s’est chargé pro bono du cas de ce jeune garçon accusé de meurtre, c’est à la demande de son boss qui avait besoin de redorer un peu le blason de son cabinet.
Et la première fois qu’il rencontre la journaliste Candace Snow c’est lors d’une déposition en vue d’un procès en diffamation que lui intentent ses clients pour un article qu’elle a écrit… nous n’avons pas à faire là à un naïf !
Duncan est un être complexe, bien loin du preux chevalier, mais d’autant plus intéressant.


Et tous les personnages sont du même acabit : Candace, Rafael, les Roth : père et enfants… tous sont terriblement humains, absolument crédibles.
Pas de manichéisme : tous seront amenés à faire des choses qui les dépassent, entraînés dans une spirale assez sombre par de petits actes qu’ils pensaient bien plus anodins.
Et c’est un premier tour de force de Justin Peacock de réussir à brosser ces portraits riches qui, insérés dans une enquête rigoureuse, lui donnent une dimension profondément authentique.


Justin Peacock réussit aussi à nous guider dans les arcanes du système judiciaire américain tout en restant toujours dans l’enquête, sans jamais nuire au suspense ou à l’intérêt de l’histoire.
Il nous emmène également à la prison de Rikers où les conditions de vie sont loin d’être idylliques (joindre DSK pour de plus amples renseignements…).
Evidemment, il maîtrise son sujet et ce qui se conçoit bien…


Enfin, Justin Peacock réussit à dresser un portrait de New York effrayant et virulent, à la manière de Tom Wolfe dans Le bûcher des vanités.
Il nous montre des hommes si puissants qu’ils peuvent se sentir intouchables.
Comment ils se mettent dans la poche les politiciens ou frayent avec la mafia.
Comment, sous couvert de réhabilitation, ils magouillent pour empocher de gros bénéfices sur les logements sociaux et chasser les plus pauvres.
Comment ils tentent de museler la presse.
Et tout cela, pour le plus grand bonheur des avocats, car dans les limites de la légalité, enfin presque !
Je ne peux pas en dire plus !
La corruption new yorkaise, plus sournoise, n’a rien à envier à celle des républiques bananières sauf qu’on peut peut-être dénoncer ces scandales via la presse d’investigation et attaquer via la justice…
Derniers espoirs…


C’est ce que faisait déjà Jacob Riis au XIXème siècle.
Le titre américain, Blind Man’s Alley, issu d’une citation de Jacob Riis mise en exergue lui rend davantage hommage que le titre français, Au-dessus des lois, explicite mais somme toute banal.
Cela correspond au marché français sans doute, où on connait moins Jacob Riis.
Immigré danois, ce journaliste de la fin du XIXème siècle s’est battu contre la misère et les conditions de vie insalubres des pauvres à New York.
On a donné son nom à une cité sur l’avenue D de New York, cité célèbre pour son insécurité, et dont il est question dans ce roman.
En fait, rien n’a vraiment changé, depuis Jacob Riis : un constat accablant !

Une enquête passionnante, intelligente et documentée : que demander de plus ?
Un excellent bouquin !



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MessagePosté le: Dim Jan 10, 2016 7:36 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Philippe Lemaire sur Onlalu.com :

Citation:

Coup de coeur

Un écrivain qui a tous les talents !





Des années avant de publier son premier livre, Verdict (Sonatine, 2010), Justin Peacock a étudié le droit à Yale, une de ces facs qui forment les élites de la côte est.
Recruté à sa sortie par un grand cabinet d’avocats, il a défendu des hommes qui avaient tué et des entreprises qui avaient fraudé.
Le grand écart entre le pénal et le business, la voie royale.
Il aurait pu rester sur les rails, mais l’écriture le démangeait.
Il aurait pu aussi n’être que le énième avocat américain à se mettre au roman, mais son ambition et les refus initiaux des éditeurs l’ont finalement porté bien au-delà.

Recycler son vécu des tribunaux ne fait pas un écrivain, et il l’a compris.
Il faut y mettre de soi-même, de ses convictions.
Dans son deuxième livre, Au-dessus des lois, le droit des affaires et les mécanismes de l’immobilier jouent leur rôle.
Pas de quoi affoler les lecteurs, ce ne sont que des accessoires, des prismes pour observer son monde.
Et son monde, c’est New York.
La ville qu’il connaît, où il a travaillé (à Manhattan) et où il vit (quartier de Brooklyn).
Une ville-symbole, où les appétits sont décuplés et les échelles de valeur distendues, où certains sacrifient tout pour arriver au sommet et ne pas en redescendre.

Ce sommet, son héros Duncan Riley l’entrevoit.
La trentaine et déjà à l’abri du besoin, il a fait son trou dans un grand cabinet d’avocats (tiens, tiens).
Il gère docilement le plus gros client de la maison, un promoteur qui brasse des fortunes en remodelant le skyline.
A ses heures perdues, il se donne bonne conscience en aidant bénévolement une famille porto-ricaine que l’on veut expulser de sa cité-ghetto.
Le bel équilibre est bientôt rompu.
L’avocat découvre que les vigiles de son client sont impliqués dans un accident mortel sur un de ses chantiers et qu’ils se trouvent aussi derrière l’expulsion.
Il flaire un lien entre les deux affaires…

Comme le promet l’éditeur, ce jeune auteur américain a en lui du Tom Wolfe (Le Bûcher des vanités) et du John Grisham. Comme l’un, il fait naître le drame du téléscopage de classes sociales supposées ne jamais se rencontrer.
Comme l’autre, il tisse un suspense magistral en égrénant les faits de procédure.
Le talent de Justin Peacock a aussi d’autres ressorts, qui n’appartiennent qu’à lui.
Son sens de la nuance par exemple.
Les chevaliers blanc de l’histoire, l’avocat Duncan et la journaliste Candace, tirent en fait sur le gris.
Un pied dans chaque monde, ils ont l’héroïsme hésitant, mesurent les limites de leur pouvoir et la portée de leurs erreurs.

L’auteur approfondit les autres caractères avec la même maniaquerie de juriste.
Chez lui, bons et méchants se distinguent par leur attitude dans l’adversité, ce précieux sursaut moral qui, lorsqu’il fait défaut, mène mécaniquement au pire.
Dans ce paysage du bien et du mal, la justice et la police new-yorkaises ne s’en sortent pas toujours à leur avantage, ne réagissant qu’au rapport de force.
Une pique qui sent le vécu.
Au-dessus des lois est un roman sur l’intégrité.
Et dans l’esprit de son auteur, nul doute que le pouvoir corrompe.



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El Marco
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MessagePosté le: Mer Aoû 17, 2016 7:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Parution en poche le 10 novembre.
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norbert
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MessagePosté le: Mer Nov 30, 2016 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant




El Marco a écrit:
Parution en poche le 10 novembre.




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