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Basse saison - Guillermo Saccomanno (Asphalte)

 
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norbert
Serial killer : Hannibal Lecter


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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Nov 21, 2015 4:45 am    Sujet du message: Basse saison - Guillermo Saccomanno (Asphalte) Répondre en citant

Après 77 et L'Employé, l'Argentin Guillermo Saccomanno a inauguré cette rentrée littéraire d'Asphalte avec Basse saison, son roman le plus ambitieux, d'ailleurs récompensé par le Prix Dashiell Hammett 2013, publié dans une traduction de Michèle Guillemont.






Le livre :

Villa Gesell est une station balnéaire argentine à 400 kilomètres de Buenos Aires.
Débordant d'activité en été, elle se vide de ses touristes à la basse saison, laissant en vase clos ses habitants et leurs secrets.
Le moindre fait divers est minutieusement retranscrit par Dante, l'unique rédacteur de la gazette municipale El Vocero.
Et l'hiver lui donne bien du travail : une rumeur d'abus sexuels dans un établissement scolaire chic de la ville provoque une véritable chasse à l'homme, tandis qu'un bébé bolivien est assassiné par des adolescents désoeuvrés.
Des militants écolos luttent contre un projet de construction démesuré en pleine forêt, et des accusations de corruption planent sur la gestion de la ville...
Pour sauvegarder la prochaine saison touristique, responsables politiques et notables tentent d'étouffer les affaires les plus graves, mais Dante parvient toujours à faire passer ce message : il y a quelque chose de pourri à Villa Gesell...

Avec Basse saison, portrait choral d'une ville transie par le froid et l'ennui, en proie aux éléments et aux passions humaines, le lecteur découvre l'envers du paradis estival. Ce roman d'une grande ambition stylistique, aux fils narratifs nombreux mais parfaitement maîtrisés, est l'oeuvre la plus aboutie, mais aussi la plus dérangeante de Saccomanno.



« Le roman le plus inquiétant de ces dernières années. »
Revista Ñ.

« Une œuvre majeure de la littérature actuelle. »
La Nacion

« Un tour de force dont la violence et le rythme nous laissent le souffle coupé. »
Télam

« Le roman trace avec brio les sillons d’un enfer moderne. »
Ariana Singer - Le Monde des Livres

« Basse saison s'avère plus terrible encore que Twin Peaks, plus dingue, plus définitif. En un mot : dantesque. »
Jérémy Bernède - Midi Libre

« Un souffle rare et un humour très sombre. »
Charles Recoursé - Mouvement

« Les amateurs de polars, de romans à tiroirs et de Twin Peaks vont être ravis par cette fresque sociale et humaine d’une densité époustouflante. »
Tara Lennart - Le Bonbon Nuit




>> Lire un extrait



>> Lire la préface de la traductrice



L'auteur :


Guillermo Saccomanno est né à Buenos Aires.
Il a d'abord travaillé dans la publicité avant de devenir auteur de bandes dessinées.
Il arrive plus tard à la littérature, avec des oeuvres comme 77 (Prix Dashiell Hammett 2009).
L'Employé a remporté en 2010 le prix Biblioteca Breve, organisé par la prestigieuse maison d'édition Seix Barral et décerné par un jury d'écrivains.
Basse saison, son troisième roman traduit en français, a été récompensé par le Prix Dashiell Hammett 2013.








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norbert
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Le Serment des Limbes

MessagePosté le: Sam Nov 21, 2015 5:44 am    Sujet du message: Répondre en citant




>> La chronique de Marc Fernandez pour Metronews :

Citation:

Avec Guillermo Saccomano, il n'y pas de saison pour le crime

COUP DE COEUR - Polar, thriller, roman noir... Chaque semaine, retrouvez le coup de cœur de Marc Fernandez. Aujourd'hui : "Baisse Saison" (éditions Asphalte), de l'Argentin Guillermo Saccomano.



On trouve de tout dans le petit monde du polar.
Le roman noir pur et dur, le thriller, l’enquête classique, les crimes historiques.
Un milieu où se côtoient des détectives, des flics, des avocats, des journalistes, des victimes.
Dans cet univers, comme dans ce qu’on appelle la littérature blanche, il y a des textes magnifiques et des livres moins intéressants pour le dire sans être trop méchant.
Basse saison, de Guillermo Saccomano, qui vient de paraître chez Asphalte, fait sans conteste partie de la première catégorie.
Voici pourquoi…


C’est qui ?

Guillermo Saccomano est né à Buenos Aires en 1948.
Il a travaillé dans la publicité, avant de plonger dans le monde de l’édition.
Par la bande dessinée d’abord.
Dès 1972, il signe par exemple Ángeles caídos aux éditions Warren Publishing (Etats-Unis).
Puis, le démon de l’écriture de romans s’empare de lui.
Prohibido (non traduit), d’abord en 1984, 77 (chez L’Atinoir en 2011), L’Employé (Asphalte, en 2013) et, enfin, ce Basse Saison, paru il y a quelques années déjà en version originale et grâce auquel l’auteur a remporté le Prix Dashiell Hammett de la Semana Negra de Gijón, le prix ultime, celui qui récompense le meilleur polar en langue espagnole.
Excusez du peu.


Ça parle de quoi ?

Bienvenue à Villa Gesell, jolie station balnéaire du sud de l’Argentine, non loin de la Patagonie, à 400 kilomètres de Buenos Aires.
Ici, l’été, les touristes viennent y passer des vacances que la municipalité espère parfaites.
Mais dès que vient l’hiver, la ville se vide.
C’est la basse saison, celle qui laisse ses habitants et leurs secrets seuls face à eux-mêmes.
Le journaliste Dante, rédacteur unique du canard local El Vocero, lui, n’a de cesse de retranscrire minutieusement le moindre faits divers qui s’y déroule.
Un travail qui ne plaît pas forcément au maire et aux élus.
Mais comment pourrait-il faire ?
Car oui, il y a bien quelque chose de pourri à Villa Gesell, surtout quand les vacanciers sont partis.
On parle ici de corruption, mais aussi de meurtres gratuits, de pédophilie, et autres joyeusetés…


Pourquoi on aime ?

Oubliez tout ce que vous pensez savoir sur l’Argentine.
Oubliez le tango. Oubliez Maradona. Oubliez le soleil.
Dans Basse saison, Guillermo Saccomanno nous montre l’envers du décor.
Et il n’est pas très reluisant.
C’est l’hiver, il fait froid et peut-être que le climat influe sur le comportement des gens, mais les habitants de Villa Gesell sont des voisins pour le moins compliqués à gérer.
Il n’y a pas une intrigue mais des dizaines d’histoires.
Il n’y a pas un personnage principal (si ce n’est cette ville), mais des dizaines aussi.
Et le tour de force de Saccomanno est de ne pas perdre son lecteur, de l’embarquer avec lui dans un roman choral hyper maîtrisé, très bien écrit, dans un style d’une qualité rare, efficace et, osons le mot, beau.
Un grand roman noir.
Un grand roman, tout simplement.





>> La chronique de Julien Védrenne pour K-libre :

Citation:

Quand l'été dort


L'Employé, précédent roman de Guillermo Saccomano aux éditions Asphalte, nous avait déjà séduit par sa qualité stylistique et son univers qui faisait froid dans le dos.
Seulement, l'auteur argentin s'était contenté de cent soixante-dix pages et ne s'était attardé que sur un personnage.
Avec Basse saison, il dresse le portrait de la station balnéaire de Villa Gesell à une période où il fait toujours froid.
Et surtout il prend le temps de nous montrer par le petit coin de la lorgnette chacun de ses habitants dont il décrit les mauvaises habitudes avec un soin chirurgical.

Son personnage principal c'est Dante.
Tout un programme.
Lui est journaliste à El Vocero.
C'est un peu le rédacteur de la rubriques des chiens écrasés et des gens oppressés.
Et si la plupart des articles qu'il rédige sont déjà connus de la plupart de ses lecteurs, s'il n'était pas là, le bourbier politico-mafieux de la ville ne serait jamais perturbé.
Il n'est guère poète - quoique - mais il s'ingénie à nous présenter sa Divine comédie.
Car il s'en passe des choses à Villa Gesell.
Au moins de quoi en écrire près de sept cents pages condensées qui confinent parfois à la répétition.
Vaste roman choral qui interpelle, Basse saison s'arrête sur chacun des habitants en autant sinon plus de micro-fictions.
Il happe le lecteur comme la rumeur les happe, eux, et les plonge dans la curie quand elle sous-entend que l'école privée catholique héberge en son sein des instituteurs pédophiles.
Mais la rumeur enfle quand les travailleurs immigrés boliviens entendent parler de leurs conditions et de travail et de vie.
Esclaves modernes condamnés à mourir sur le chantier des Tours du paradis où la sécurité est la dernière des motivations de promoteurs véreux.
Pas un jour sans que des coups de feu ne soient échangés à la Virgencita.
Est-ce l'œuvre des bandits péruviens ?
Nul ne le sait vraiment : la vérité est souvent travestie.
Et puis il y a le sexe, organe omniprésent du pouvoir incarné par trois jolies filles issues des bas-quartiers : Susi, Jackie et Adriana.
Cette dernière peut-être plus que les autres aime le fric et déteste son mari.
Mais elle est liée aux autres par son passé et par la crainte qu'elles suscitent chez elle.
Crainte de tout perdre y compris la vie.
Faut dire que mariées à des hommes "Kennedy", elles forment une fratrie des plus amères.
Faut dire aussi que si son mari Julián est un être désemparé, il n'en est pas de même de son frère Alejo.
Lui n'aime ni la faiblesse, ni le chantage.
Lui est prêt à se comporter comme l'aîné de l'empire qu'ils ont bâti à coup de billets, de coups tordus et surtout de délits majeurs.

Basse saison, c'est le roman d'une ville gangrenée par une mafia familiale, une ville qui elle aussi est une grande famille.
Avec ses rires, ses pleurs, ses craintes et ses hantises.
Une ville régie par l'argent, la violence et le sexe.
Parfois par tout ça à la fois.
Mais Basse saison c'est aussi un récit aux multiples facettes imagées.
Un récit ni pessimiste ni optimiste.
Guillermo Saccomano observe la vie telle qu'il l'a laissée à l'abandon de la réalité.
Un peu comme si chacun de ses personnages qu'il a créé avaient repris possession de leur âme et apprenaient à vivre ensemble.
Un roman qui est le pendant d'un film génial, Quand la ville dort, et qui donc aurait pu s'intituler Quand l'été dort.


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