Jean-Christophe Grangé — Polars Pourpres

[stfoch]

A la fin de l’année 1878,dans l’Est End de Londres, le jeune Roland Arkus âgé de douze ans ,rentrait prestement sous une pluie battante,il venait de finir son travail quotidien celui de nettoyer la taverne pour quelques misérables cents,alors qu’il entrait dans une ruelle ,il sentit une présence derrière lui,puis le bruit de pas dans les flaques putricides ,la pluie faisant remonter les odeurs d’excréments ,des ordures et des eaux d’égouts débordants,les pas se rapprochaient au fur à mesure qu’il accélérait,Roland ne voulait pas se retourner ,son sang se glaçait, ses muscles se tétanisaient ,la présence était là à quelques mètres,plus que quelques centimètres …Roland se retourna et vit une silhouette encapuchonnée mais surtout il vit un homme sans visage….
Dix ans plus tard, dans la ruelle Buck’s Row, voilà ce à quoi pensait Roland en regardant le cou de Mary Ann Nichols duquel ressortait pour la deuxième fois la lame de son couteau, lui sectionnant la trachée et l’œsophage, Roland allongea sa victime par terre, pour continuer son œuvre en l'éventrant méticuleusement, tous ce sang imbibant les vêtements de la prostituée, rempli Roland de joie, il l’abandonna dans cette ruelle.
Roland se revoyait, courant de toutes ses forces pour échapper à cette homme sans visage, il rentra chez lui, ferma la porte, se cacha. Et comme à chaque fois, il entendait quelques secondes plus tard, ouvrir la porte à cet homme sans visage. Pour Roland, le visage de cet homme changeait chaque jour, parfois même plusieurs fois par jour, cet homme auquel sa mère vendait exclusivement ses charmes pour les faire survivre, Roland vomit à ses souvenirs qui lui donnaient encore la nausée. Sa mère mourut dans d’atroces souffrances en quelques jours d’une maladie sexuellement transmise. Durant son calvaire, elle fut soignée par cet homme sans visage, se client fidèle qui était médecin, même un grand médecin, celui de la Reine Mère.
Il la soigna du mieux qu’il put jusqu au bout, et à sa mort, il décida de me prendre chez lui. Au fil des années, je devins son assistant, il m’apprit tout de la médecine et de la chirurgie. J’avais cru qu’il avait fait tout ça par amour pour ma mère, mais je découvris récemment qu’il fréquentait à nouveau les prostituées.Ma haine grandit envers ces femmes L’une d’elle avait déjà subi le triste sort que je leur réservais. Elles représentaient un passé qui ressurgissait, que je voulais oublier.
Je les tuerai toutes !!!!!
Et je tuais à nouveau en égorgeant et en éventrant : Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes, et Mary Jane Kelly toutes dans le quartier de WhiteChapel.
Jamais on ne m’attrapa, on me donna même un nouveau nom Jack L’Eventreur, mais pour tous, je restais jusqu’à ce jour,
Un homme sans visage.



merci à laurent scalesce pour les sujets de nouvelles sur son site

[cabosche]

je te mets la même reponse : bravo !
moi je n'ai pas été inspiré mais Laurent poste un nouveau sujet ce we